Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde?

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune courante qui entraîne une inflammation et de la douleur dans plusieurs articulations du corps.

Une maladie auto-immune survient lorsque le système immunitaire, qui, normalement, protégerait le corps contre les infections, s’attaque par erreur à des tissus sains. Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, le système immunitaire attaque la paroi des articulations, causant ainsi de l’inflammation, de l’enflure, de la douleur et de la raideur. On peut concevoir cette inflammation comme un incendie dans les articulations. Elle peut se propager dans tout le corps et endommager les zones touchées.

Si le feu n’est pas éteint, il peut entraîner une détérioration des articulations et une perte de fonction. Le « feu » de l’inflammation peut aussi affecter d’autres organes, comme les nerfs, les yeux, la peau, les poumons et le cœur.

La cause de la polyarthrite rhumatoïde demeure inconnue. La polyarthrite rhumatoïde est incurable, mais il existe de nombreux moyens efficaces pour « éteindre le feu », notamment des médicaments et d’autres traitements qui soulagent les symptômes et les conséquences de l’inflammation.

Il est important de trouver des options de traitements efficaces pour soulager la douleur et réduire l’inflammation afin de préserver la santé articulaire. Concevoir l’inflammation comme un incendie dans les articulations, cela signifie que tout feu laissé sans surveillance peut causer des dommages. Une fois endommagée, une articulation ne peut être réparée que par intervention chirurgicale. Tout comme on essaie d’éteindre un feu à l’aide d’un extincteur avant qu’il se propage, on doit éliminer l’inflammation de la façon la plus rapide et la plus sécuritaire qui soit.

Il est important de traiter la polyarthrite rhumatoïde dès que possible. La recherche a confirmé que cela améliore les résultats à long terme et la qualité de vie des personnes qui vivent avec la polyarthrite rhumatoïde.

Médicaments

Il existe divers médicaments qui peuvent être utilisés pour aider à traiter les symptômes de douleur et l’inflammation causés par la polyarthrite rhumatoïde, bien qu’ils ne soient pas tous identiques ou n’agissent pas de la même façon. Trois grandes catégories de médicaments sont souvent utilisées pour traiter la polyarthrite rhumatoïde ou ses symptômes.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Medicine

Les AINS sont une classe de médicaments anti-inflammatoires très courants. Certains AINS peuvent être achetés en vente libre, comme l’ibuprofène, tandis que d’autres ne sont vendus que sur ordonnance. Les AINS sont souvent un traitement de première intention (que l’on essaie en premier) pour aider à soulager la douleur et l’inflammation associées à la polyarthrite rhumatoïde.

Les AINS agissent en aidant le corps à bloquer la production d’une substance chimique semblable à une hormone, appelée prostaglandine. Le corps produit naturellement des prostaglandines afin d’aider à réguler de nombreux systèmes dans le corps, y compris la réponse aux blessures aiguës ou à la douleur. Les prostaglandines contribuent à l’inflammation et à la rougeur sur le site de la blessure. Toutefois, dans le cas d’une maladie courante comme l’arthrite, une production excessive de prostaglandines peut entraîner une inflammation et de la douleur chroniques autour des articulations touchées. Les AINS bloquent temporairement la capacité du corps à produire des prostaglandines et aident à réduire l’inflammation et la douleur. Il est conseillé de toujours consulter votre médecin ou votre pharmacien afin de savoir quand et comment prendre des AINS. Prendre des AINS dès les premiers signes d’une poussée, avant que le corps ne produise des prostaglandines en excès, peut s’avérer plus efficace que de commencer à les prendre au milieu de la poussée.

Même si les AINS peuvent soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, il est important de noter qu’il s’agit d’une option temporaire qui aide à soulager les symptômes, mais qu’ils peuvent réapparaître, une fois la prise du médicament arrêtée. Les AINS ne règlent pas le problème sous-jacent, à savoir un système immunitaire hyperactif. C’est pourquoi votre rhumatologue vous recommandera un traitement dédié à la polyarthrite rhumatoïde.

Antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM)
Les ARMM sont une classe de médicaments contre l’arthrite qui ont pour effet d’atténuer et de modifier l’inflammation et la réponse du système immunitaire. Ils contribuent à éteindre le « feu » de l’inflammation excessive dans l’ensemble du corps. Ces médicaments sont souvent pris pendant de longues périodes et il faut parfois plusieurs semaines pour que leurs effets soient perceptibles. Chaque ARMM ayant des effets différents d’une personne à l’autre, il est parfois nécessaire de recourir à une combinaison de médicaments (appelée traitement combiné) afin d’être efficace pour soulager et gérer les symptômes de la maladie.

Les médicaments biologiques ou produits biosimilaire sont une forme d’ARMM créée à partir de cellules vivantes. Chaque médicament biologique ou produit biosimilaire cible précisément le système immunitaire pour maîtriser l’inflammation et prévenir ou ralentir la progression de la maladie.

Les inhibiteurs de Janus kinases ou JAK sont un autre type d’ARMM, appartenant à la famille des ARMMsc (antirhumatismaux modificateurs de la maladie de synthèse ciblés). Ces médicaments bloquent l’activité des enzymes dans le corps (p. ex. : JAK1, JAK2, JAK3, TYK2) dans le but de calmer l’hyperactivité du système immunitaire du corps en interrompant la façon dont les signaux sont envoyés aux cellules.

Plans de traitement médical

 

Les médicaments contre l’arthrite sont conçus pour gérer la maladie, ralentir sa progression et gérer ses symptômes. Ces médicaments peuvent être très complexes. Il est donc important d’en discuter avec votre médecin ou à votre pharmacien, ou de demander des explications approfondies sur votre santé et votre bien-être.

Traitements médicamenteux courants
Les traitements médicamenteux comprennent généralement 1 à 3 antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM).

  • Le plus courant : le méthotrexate (comprimés ou injections hebdomadaires) avec des suppléments d’acide folique pour aider à réduire les effets secondaires potentiels tels que les plaies buccales ou les problèmes gastro-intestinaux.
  • Parfois : la sulfasalazine, l’hydroxychloroquine, le leflunomide ou d’autres substances seront également prescrits en combinaison avec le méthotrexate.

Vous pouvez vous attendre à des tests de suivi en laboratoire et à une surveillance fréquente pour évaluer l’efficacité et les effets secondaires de votre traitement.

Votre rhumatologue peut améliorer le traitement par ARMM afin d’aider à gérer les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde en vue de traitements avancés :

  • Changer d’ARMM
  • Ajouter des ARMM en combinaison

Traitements possibles à court terme ou pour les poussées
Les traitements possibles à court terme ou pour les poussées pourraient comprendre :

  • Des pilules de stéroïdes ou injections de corticostéroïdes dans les articulations touchées ou par voie intramusculaire
  • Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Des antidouleurs non opioïdes (analgésiques)

Médicaments biologiques ou autres traitements ciblés
Votre rhumatologue peut ajouter des médicaments biologiques ou d’autres traitements ciblés :

Il se pourrait que vous deviez faire un dépistage de la tuberculose ou d’autres types d’infections avant de commencer à prendre des médicaments. Votre traitement peut nécessiter des injections sous la peau ou des perfusions dans une veine.

Il est nécessaire que vous consultiez régulièrement votre rhumatologue afin d’envisager le recours à différents traitements biologiques ou ciblés jusqu’à ce que votre polyarthrite rhumatoïde soit bien gérée.

Managing Stress with MeditationTrouver un médicament ou une combinaison de médicaments qui vous convienne peut prendre un certain temps et peut nécessiter l’essai de plusieurs médicaments avant que quelque chose ne fonctionne. Ce processus peut vous sembler frustrant, décourageant ou accablant. Il est normal de se sentir ainsi, mais si vous remarquez que vos pensées ou vos sentiments vous rendent souvent triste ou que vous avez du mal à vous concentrer sur d’autres choses qui vous sont importantes, informez-en votre médecin ou votre équipe soignante. Il est important de prendre soin de tous les aspects de votre santé, y compris de votre santé mentale.

La gestion d’un nouveau diagnostic, d’une douleur chronique et de problèmes de santé peut entraîner des répercussions sur la santé mentale. Le portail sur les ressources en santé mentale peut vous aider à trouver des moyens de mieux composer avec la situation.

Intervention chirurgicale

On a rarement recours aux interventions chirurgicales dans les cas d’arthrite inflammatoire, mais elles peuvent s’avérer nécessaires après de nombreuses années de maladie grave. Une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire pour soulager la douleur, redresser une articulation déformée ou courbée, restaurer la mobilité ou remplacer une articulation endommagée. Parfois, les tendons et les ligaments qui entourent certaines articulations, comme les hanches, doivent être allongés. On pourrait également demander à un chirurgien de formuler des recommandations en matière d’attelles et de réadaptation.

Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde varient grandement d’une personne à une autre. Dans de nombreux cas, la maladie se manifeste d’abord dans quelques articulations et se propage à d’autres articulations en l’espace de quelques semaines ou de quelques mois. La polyarthrite rhumatoïde peut aussi progresser de manière extrêmement rapide. En effet, certaines personnes ont déclaré que, du jour au lendemain, elles ne pouvaient tout simplement pas sortir du lit.

Les premiers symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ne sont pas nécessairement caractéristiques, notamment une sensation de malaise ou de fatigue, des douleurs articulaires et musculaires, une faible fièvre, une perte poids ou un manque d’appétit. Au fil du temps, la polyarthrite rhumatoïde atteint de plus en plus d’articulations des deux côtés du corps, selon un schéma symétrique.

Au Canada, plus de 250 000 personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde et les symptômes peuvent apparaître à tout âge. Les enfants peuvent être atteints d’une forme de polyarthrite rhumatoïde appelée polyarthrite rhumatoïde juvénile.

Les femmes sont de deux à trois fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde que les hommes. Bien que les raisons de ce phénomène ne soient pas tout à fait claires, le lien entre les hormones et le système immunitaire, ainsi que la génétique associée au chromosome X, sont considérés comme des facteurs contributifs possibles. La prévalence et les répercussions de la polyarthrite rhumatoïde chez les personnes intersexuées ou transgenres demeurent, pour la plupart, inconnues, tout comme les répercussions d’un traitement hormonal de réassignation sexuelle.

La polyarthrite rhumatoïde est incurable, mais les personnes qui reçoivent un diagnostic précoce et commencent un traitement tôt augmentent leurs chances d’éviter les dommages aux articulations et de continuer à mener une vie active.

Signes et symptômes avant-coureurs

Habituellement, la polyarthrite rhumatoïde survient d’abord dans quelques articulations et se propage durant les semaines ou les mois qui suivent. Vous devriez consulter un médecin si vous présentez un ou plusieurs des symptômes suivants pendant plus de six semaines :

  • Douleur et raideur dans de multiples articulations
  • « Gélification » ou raideur dans les articulations, qui survient surtout le matin et dure au moins 30 minutes
  • Articulations chaudes ou rougies
  • Diminution de la capacité à bouger les articulations touchées (p. ex. : difficulté à fermer le poing, à tordre ou à ouvrir des objets, ou à monter des marches)
  • Fièvre, fatigue, perte de poids ou manque d’appétit
  • Formation de bosses sous votre peau, le plus souvent sur les coudes, les mains ou les pieds

La polyarthrite rhumatoïde peut s’attaquer à n’importe quelle articulation, mais elle touche le plus souvent les :

  • Jointures et petites articulations des mains
  • Orteils
  • Poignets
  • Coudes
  • Épaules
  • Genoux
  • Chevilles

Série vidéo : Symptômes et diagnostic

Reconnaître les premiers signes d’arthrite Qu’est-ce qu’un rhumatologue? À quoi s’attendre lors d’une visite chez le rhumatologue

Quels sont les facteurs de risque de la polyarthrite rhumatoïde?

Les causes exactes de la polyarthrite rhumatoïde demeurent inconnues, mais la recherche a démontré que de nombreux facteurs peuvent y contribuer, notamment :

Les antécédents familiaux ou génétiques
Certaines personnes ont des prédispositions génétiques qui pourraient les mener à être atteintes de polyarthrite rhumatoïde, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’elles développeront la polyarthrite rhumatoïde si elles sont porteuses de ces gènes.

Sexe
Les femmes sont de deux à trois fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde que les hommes.

Hormones
Certains changements hormonaux semblent être liés à la polyarthrite rhumatoïde. Les changements hormonaux qui surviennent pendant et après une grossesse et pendant l’allaitement, et même ceux associés à la prise de contraceptifs oraux, pourraient être liés au développement de la polyarthrite rhumatoïde. Ces changements peuvent également soulager ou déclencher des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde.

Actuellement, il n’existe pas suffisamment de preuves de recherche permettant d’indiquer ce qui pourrait affecter les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde chez les personnes transgenres qui prennent un traitement hormonal substitutif, ou si le fait de prendre un tel traitement atténuerait ou aggraverait les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde.

Âge
La polyarthrite rhumatoïde peut toucher des personnes de tous les âges, mais le risque de développer la maladie augmente en vieillissant et la maladie se déclare généralement chez les personnes qui ont entre 40 et 60 ans.

Environnement
Une infection peut déclencher la polyarthrite rhumatoïde chez les personnes qui ont des prédispositions génétiques à cette maladie. Cependant, il est important de rappeler qu’on ne peut pas attraper ou donner la polyarthrite rhumatoïde et ce n’est pas une maladie contagieuse.

Évènements traumatisants
Un traumatisme majeur ou un stress physique ou émotionnel peut également déclencher l’apparition de symptômes.

Tabagisme
De nombreuses études ont démontré que le tabagisme est le principal facteur de risque environnemental associé au développement de la polyarthrite rhumatoïde et qu’il peut même influer sur la gravité de la maladie.

Maladies des gencives
Dentist

Les maladies des gencives peuvent modifier vos réponses immunitaires et augmenter vos risques de développer l’arthrite inflammatoire. Bien que l’on ne sache pas encore si les maladies des gencives peuvent causer la polyarthrite rhumatoïde ou si le fait d’être atteint de polyarthrite rhumatoïde peut causer des maladies des gencives, ces dernières sont plus fréquentes chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, et vice versa. Les maladies des gencives sont également associées à une forme de polyarthrite rhumatoïde plus sévère.

Une bonne hygiène dentaire est importante pour tout le monde, mais surtout si vous présentez des symptômes de polyarthrite rhumatoïde, une autre maladie inflammatoire ou des symptômes des maladies des gencives.

Les maladies des gencives représentent également un facteur de risque pour de nombreuses autres maladies, telles que les maladies cardiaques, le diabète et les maladies du rein.

Poussées de polyarthrite rhumatoïde

arthritis flaresUne poussée est une apparition soudaine des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde après une période sans présenter de symptômes (aussi appelée rémission) ou avec des symptômes peu gênants. Parfois, les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde se manifestent soudainement pendant une période de stress, de maladie ou de changement dans votre vie. Puisque chaque personne est différente, il peut être utile de noter le type et la durée des symptômes que vous présentez lors d’une poussée. Cela vous aidera à discuter des symptômes avec votre médecin et à trouver des moyens de les gérer lorsqu’ils se manifestent. En général, une poussée est temporaire et ne devrait durer que quelques semaines. Si les symptômes perdurent, parlez-en à votre médecin.

Comment la polyarthrite rhumatoïde est-elle diagnostiquée?

Il est très important d’obtenir un diagnostic précis, car il existe de nombreuses façons de traiter et de prendre en charge la polyarthrite rhumatoïde. Un diagnostic et un traitement précoces permettent de réduire la douleur et l’incapacité associées à la maladie.

Il n’existe pas de test de dépistage « parfait » pour diagnostiquer la polyarthrite rhumatoïde. Si vous présentez des signes et des symptômes de polyarthrite rhumatoïde, votre médecin examinera vos articulations et notera vos antécédents médicaux. Au besoin, votre médecin pourrait vous prescrire des analyses sanguines qui détectent l’inflammation et pourraient aider à confirmer le diagnostic. Votre fournisseur de soins de santé peut aussi vous faire passer des radiographies pour examiner les signes de lésions articulaires. Si votre médecin de famille soupçonne que vous êtes atteints de polyarthrite rhumatoïde, il vous orientera vers un spécialiste appelé rhumatologue.

Rendez-vous chez le rhumatologue et tests

Votre rendez-vous avec un rhumatologue comprendra :

  • Un examen de vos antécédents médicaux, y compris de vos nouveaux symptômes articulaires.
  • Un examen physique général.
  • Un examen des articulations et un décompte des articulations sensibles et enflées afin de déterminer le nombre d’articulations enflammées.
  • Un examen de votre peau, de votre cœur et de vos poumons afin de vérifier si l’inflammation affecte d’autres parties de votre corps.
  • Une demande pour des analyses sanguines supplémentaires et des examens d’imagerie (p. ex. : radiographie ou échographie) qui peuvent aider à obtenir un diagnostic ou à déterminer le traitement approprié pour vos symptômes.

Il faut parfois du temps pour cerner la cause exacte de vos symptômes et confirmer le diagnostic. Si certaines personnes peuvent immédiatement recevoir un diagnostic, pour la plupart des gens, plusieurs visites et plusieurs tests peuvent s’avérer nécessaires avant que le rhumatologue et les autres membres de l’équipe soignante ne soient en mesure de fournir un diagnostic et de discuter des options de traitement.

Analyses sanguines

BloodworkUne demande pour des analyses sanguines est une étape courante du processus de diagnostic, bien qu’elle ne constitue qu’une partie des nombreux facteurs que les médecins tiennent compte pour poser un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Les rhumatologues vérifient les taux de concentration d’anticorps de deux protéines qui sont souvent élevés chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. La première protéine est appelée facteur rhumatoïde et l’autre est un ensemble d’anticorps appelés anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (ACCP) ou anticorps anti-protéines citrullinés (anti-CCP).

Facteur rhumatoïde et anticorps anti-protéines citrullinés (anti-CCP)

Le facteur rhumatoïde et les anticorps anti-protéines citrullinés (anti-CCP) sont tous deux des anticorps produits par le système immunitaire qui peuvent parfois s’attaquer à des tissus sains plutôt qu’à des germes et à des bactéries nocives. Lorsque ces anticorps sont présents dans le sang dans une proportion supérieure à la normale, cela peut être le signe que le corps s’attaque à lui-même.

Puisque le facteur rhumatoïde peut également se révéler positif chez les personnes qui combattent des infections ou qui sont atteintes d’autres maladies auto-immunes, les rhumatologues vérifient également les taux d’anti-CCP, car ce test est plus précis que le facteur rhumatoïde et peut aider à fournir plus d’informations à vos médecins. Les résultats des tests sont considérés comme séropositifs lorsque les taux de facteur rhumatoïde ou d’anti-CCP dans le sang sont élevés, bien que toutes les personnes ayant des résultats séropositifs ne présentent pas toutes des symptômes de polyarthrite rhumatoïde, et que certaines personnes présentant d’autres symptômes de polyarthrite rhumatoïde n’ont pas d’anticorps dans le sang (c’est-à-dire que 20 à 25 % des personnes présentent des résultats séronégatifs). Avant de poser un diagnostic, votre médecin évaluera également les symptômes que vous présentez en plus des résultats de vos analyses sanguines.

Une personne présentant des résultats séronégatifs peut néanmoins recevoir un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde sur la base de ses symptômes. Cependant, les personnes séropositives ont un risque élevé de voir l’inflammation toucher d’autres parties de leur corps (p. ex. : les poumons, la peau) et peuvent être atteintes d’une forme agressive de la maladie.

Connaître les résultats de vos tests aidera vos médecins à comprendre quels sont les médicaments les plus efficaces pour traiter vos symptômes.


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Collaborateurs

Cette information a été mise à jour en septembre 2023, avec l’expertise de :

Bindee Kuriya, M.D., SM, FRCPC
Professeure adjointe, Département de médecine,
Division de rhumatologie, Université de Toronto

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