Il est plus que temps de sortir des sentiers battus

Nous sommes d’accord qu’il faut sortir des sentiers battus afin de trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés dans le domaine des soins de santé – dont beaucoup existaient déjà avant la pandémie de COVID-19.

La Société de l’arthrite s’efforce principalement de réduire des délais d’attente pour les arthroplasties de la hanche et du genou. La majorité des personnes qui attendent ces interventions nécessaires et qui changent des vies sont des Canadiens atteints d’arthrite. Pour beaucoup d’entre eux, l’attente peut signifier une douleur agonisante, une mobilité réduite, une incapacité de travailler et la dépression.

À la fin de 2020, nous avons réuni un groupe d’experts qui a discuté du problème et proposé des solutions qui pourraient être mises en œuvre dès maintenant. Délais d’attente : Combler l’arriéré critique en matière d’arthroplasties de la hanche et du genou contient les recommandations suivantes :

• S’assurer que les modèles de soins novateurs sont reproduits et distribués à grande échelle afin qu’un plus grand nombre de Canadiens profitent de leurs avantages.

• Normaliser la collecte de données sur les patients et leur publication dans l’ensemble du pays afin de faciliter l’établissement de normes et de critères de référence nationaux.

• Tirer parti de la technologie numérique afin de réduire les délais d’attente, optimiser les ressources de santé limitées et améliorer la coordination des soins.

• Élargir l’accès aux programmes communautaires de gestion de la santé articulaire afin qu’un plus grand nombre de patients aient accès à des programmes éprouvés pour gérer efficacement la douleur avant l’opération et améliorer les résultats après l’opération.

• S’assurer que les économies provenant des efficacités en chirurgie sont réinvesties dans l’amélioration des soins aux patients.

Nous avons aussi demandé la création d’un groupe de travail pancanadien pour s’attaquer au problème. Bien que la santé soit de compétence provinciale, seul un groupe de travail national peut réunir les dirigeants du domaine clinique, des systèmes de santé, des gouvernements, de l’industrie et des groupes de patients de partout au pays afin de collaborer, échanger et apprendre ensemble pour mettre en œuvre de vrais changements pour tous les Canadiens.

Nous avons besoin de normes et de jalons nationaux en matière de soins pour être en mesure de comparer et d’évaluer si nous améliorons la situation des patients.

Sans aucun doute, nous devons repenser le fonctionnement de nos systèmes et nous devons le faire maintenant.

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