Déclaration de la Société de l’arthrite en réponse à la conférence de presse des premiers ministres
Trish Barbato,
Présidente et chef de la direction de la Société de l’arthrite
Lors de la conférence de presse de jeudi, nous avons été heureux d’entendre de nombreux premiers ministres provinciaux souligner la nécessité de s’attaquer à la crise croissante des listes d’attente pour les opérations chirurgicales dans tout le pays. Les temps d’attente pour les arthroplasties étaient trop longs avant la COVID-19 et la pandémie n’a fait qu’aggraver le problème.
Cela doit être une priorité pour tous les gouvernements – et les Canadiens en conviennent. Dans un récent sondage omnibus d’Angus Reid, 75 % des Canadiens s’entendent pour dire que les gouvernements fédéral et provinciaux devraient se fixer comme priorité de diminuer les temps d’attente pour les arthroplasties.
L’arthrite est la principale cause d’arthroplastie. À la Société de l’arthrite, nous entendons régulièrement des personnes de tous les coins du pays parler de leur qualité de vie réduite dans l’attente de cette opération chirurgicale. Il s’agit de personnes comme Annie, une Québécoise et mère de deux enfants, qui a été atterrée lorsque son médecin lui a dit qu’elle pourrait devoir attendre deux ans pour se faire remplacer les deux hanches ou encore la personne âgée en Ontario dont l’arthroplastie du genou prévue en novembre a été annulée et dont la date n’a toujours pas été fixée.
Les douleurs articulaires peuvent être insoutenables. Elles peuvent limiter, parfois très fortement, la capacité de marcher et de bouger. Elles peuvent perturber le sommeil et mener à la dépression et à d’autres problèmes de santé mentale. Les délais d’attente pour les opérations chirurgicales peuvent également entraîner un gain de poids, le diabète, des problèmes cardiaques et circulatoires et d’autres problèmes de santé aggravants.
Nous faisons ce que nous pouvons pour plaider en faveur de l’amélioration des temps d’attente pour les arthroplasties et pour soutenir les Canadiens en attente d’une opération chirurgicale. Nous sommes convaincus que la voix des patients doit être prise en compte dans les discussions et les solutions. Nous avons récemment mis sur pied un groupe de travail pancanadien pour examiner la question et formuler des recommandations concrètes.
Mais nous avons besoin que les gouvernements en fassent une priorité – les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent agir maintenant.
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