Les opioïdes sont des médicaments de deuxième intention utilisés pour traiter une douleur modérée ou aiguë causée par l’arthrose du genou ou de la hanche et pour laquelle les autres traitements ne se sont pas montrés efficaces (acétaminophène, anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS], tramadol, duloxétine). Les opioïdes déclenchent le mécanisme corporel naturel de soulagement de la douleur. La tolérance à ce médicament se développe rapidement et peut entraîner une dépendance chez certaines personnes. Les traitements aux opioïdes devraient se limiter à la plus petite dose possible pour la plus courte période possible.
Les opioïdes sont des médicaments de deuxième intention utilisés pour traiter une douleur modérée ou aiguë causée par l’arthrose du genou ou de la hanche et pour laquelle les autres traitements ne se sont pas montrés efficaces (acétaminophène, anti-inflammatoires non stéroïdiens [AINS], tramadol, duloxétine).
Les opioïdes ne sont habituellement pas utilisés pour traiter la douleur de l’arthrose. Les risques élevés d’événements indésirables l’emportent sur les effets bénéfiques modestes à modérés des opioïdes.
Les opioïdes peuvent également être utilisés pendant de courtes périodes pour soulager la douleur associée à l’arthrite inflammatoire. Il n’existe pas de données sur les avantages et les risques associés à l’utilisation d’opioïdes pour l’arthrite inflammatoire pendant plus de six semaines.
Compte tenu des bienfaits limités des opioïdes utilisés dans le traitement de l’arthrite et des risques d’événements indésirables auxquels ils sont associés, il faut interrompre le traitement s’il ne produit pas un bienfait significatif relativement rapidement.
À action rapide :
- À prendre toutes les quatre à six heures, au besoin, selon la douleur
À action prolongée :
- Préparations 12 heures : Prenez toutes les 12 heures contre la douleur
- Préparations 24 heures : Prenez une fois par jour contre la douleur
Votre prescripteur entamera probablement le traitement en vous prescrivant un opioïde à action rapide, en augmentant graduellement la dose, jusqu’à atteindre la dose minimale efficace afin de diminuer au minimum le risque d’événement indésirable. Vous pourriez recevoir une ordonnance pour un opioïde à action prolongée si vous prenez une dose constante d’opioïde qui soulage efficacement votre douleur sans vous causer d’événement indésirable et si votre prescripteur considère que vous avez besoin d’un traitement par opioïde à long terme.
Les opioïdes commencent habituellement à agir dans l’heure suivant leur prise.
Ne prenez pas d’opioïdes si vous avez une allergie à la codéine, à la morphine ou à la mépéridine.
Utilisez les opioïdes avec prudence si vous avez la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou une autre maladie des poumons. Consultez votre médecin si vous vivez avec une maladie pulmonaire.
Si vous avez des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie, il est possible que votre prescripteur préfère éviter de vous administrer un opioïde. Veuillez en discuter avec votre prescripteur.
Un certain nombre de produits opioïdes (indiqués ci-dessus) contiennent également de l’acétaminophène. Si vous prenez d’autres produits contenant de l’acétaminophène, veuillez en parler à votre fournisseur de soins de santé pour vous assurer de ne pas dépasser la dose maximale quotidienne d’acétaminophène (c.-à-d. 4 000 mg par jour).
Les opioïdes peuvent entraîner des nausées, des vomissements, de la constipation, de la somnolence et des effets sédatifs, de la confusion, une rétention urinaire, une sécheresse de la bouche et des réactions allergiques (p. ex. 😐
La dépendance physique et l’accoutumance aux opioïdes peuvent survenir avec la prise à long terme. Les opioïdes devraient être pris à court terme seulement.
Les doses excessive ou fortes d’opioïdes peuvent causer une dépression respiratoire et un arrêt respiratoire et entraîner une respiration lente et faible pouvant causer la mort.
Une utilisation régulière d’opioïdes peut donner lieu à une tolérance à ces médicaments. C’est-à-dire qu’une dose plus forte pourrait être nécessaire pour l’obtention d’un soulagement équivalent. Une utilisation prolongée ou contraire aux indications de votre prescripteur peut augmenter le risque de dépendance aux opioïdes, qui pourrait mener à une utilisation inappropriée de ces médicaments. Selon les recherches, les personnes qui prennent des opioïdes à une dose adaptée à leur niveau de douleur sont peu susceptibles d’en faire une utilisation abusive. Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant la tolérance ou la dépendance à ces médicaments, parlez-en à votre fournisseur de soins de santé.
Pour prévenir la constipation associée à l’utilisation d’opioïdes, augmentez votre apport en eau et en liquides. Un apport accru en fibres peut également être bénéfique. Votre médecin prescripteur vous recommandera peut-être un laxatif ou un émollient fécal (qui ramollit les selles) si l’eau et les fibres ne sont pas efficaces.
Pour réduire les maux d’estomac, pensez à prendre le médicament avec de la nourriture.
Si les opioïdes entraînent un effet sédatif ou de la somnolence, faites preuve de prudence quant à l’utilisation de machinerie dangereuse, y compris les automobiles, jusqu’à ce que vous ayez la certitude raisonnable que le médicament ne nuit pas à votre capacité d’effectuer ce type d’activités.
En cas de somnolence ou d’effet sédatif excessifs, évitez les activités éprouvantes ou prenez le médicament avant de vous coucher.
Évitez de consommer de l’alcool ou de prendre d’autres médicaments, particulièrement des benzodiazépines, qui peuvent aussi causer de la somnolence afin de réduire le risque de surdosage, de confusion ou de perte de mémoire.
Prenez les opioïdes tel que prescrits en prenant la plus petite dose efficace pour la plus courte période requise.
Collaborateurs
Cette information a été mise à jour en juin 2024 après révision des experts et avec l’expertise de :
Alan Low, bachelier en sciences (pharmacie), Pharm. D., ACPR, FCSHP, CCD, pharmacien agréé
Professeur clinicien, Faculté des sciences pharmaceutiques, Université de la Colombie-Britannique
Chef de pharmacie et pharmacien de soins primaires, pharmacie BioPro Biologics, MedInfuse Health
Garrett Tang, Pharm. D., pharmacien agréé, coordonnateur des services pharmaceutiques, MedInfuse Health
Nous remercions également notre expert pour sa participation antérieure :
Jason Kielly, bachelier en sciences (pharmacie), Pharm. D.
Professeur adjoint, école de pharmacie, Université Memorial de Terre-Neuve
Pharmacien clinicien, Programme de santé rhumatologique, Eastern Health