Il y a plusieurs options de traitement de l’arthrose à envisager avant la chirurgie, y compris la physiothérapie, l’exercice, la gestion du poids et les médicaments. Si vous avez épuisé toutes les autres options et que vous cherchez toujours un soulagement, la chirurgie peut être pour vous. Ce document vous aidera à parler avec votre médecin pour déterminer si une arthroplastie est appropriée et à discuter des risques et des avantages avec lui.
Si vous avez la date de votre opération, utilisez cette liste pour vous préparer dans les mois et les semaines qui précèdent. Si vous attendez toujours une confirmation de la date, il y a quand même de nombreuses mesures que vous pouvez prendre pour vous préparer.
Sources
- https://www.ucsfhealth.org/education/preparing_for_knee_replacement_surgery/
- https://orthoinfo.aaos.org/en/treatment/preparing-for-joint-replacement-surgery/
- https://my.clevelandclinic.org/-/scassets/files/org/orthopaedics-rheumatology/joint-replacement-guides/total-joint-replacement-patient-guide.pdf?la=en
- https://myhealth.alberta.ca/HealthTopics/knee-replacement/Pages/Before-your-surgery.aspx
- https://www.arthritis-health.com/surgery/knee-surgery/how-prepare-total-knee-replacement
Cette information a été vérifiée en juin 2019 avec l’expertise de :
Dre Sarah Ward, M.D., FRCSC | Chirurgienne orthopédiste, hôpital St. Michael’s
Chargée d’enseignement, Département de chirurgie, Université de Toronto
Si vous vous apprêtez à subir une opération, il y a certaines choses que vous devez savoir sur la façon dont l’intervention se déroulera. Le processus, les complications potentielles et la façon dont le chirurgien s’y prendra varieront en fonction du type d’opération. Poursuivez votre lecture pour en apprendre davantage sur ce qu’impliquent différents types d’opérations.
Chirurgie effractive traditionnelle et chirurgie endoscopique
Dans les arthroplasties effractives traditionnelles, un chirurgien effectue une incision dans la zone affectée pour bien voir l’articulation. En chirurgie endoscopique, le chirurgien effectue une plus petite incision et utilise des outils spéciaux qui lui permettent de voir ses manipulations à l’intérieur de l’articulation. La chirurgie endoscopique peut raccourcir la convalescence et les douleurs associées à l’opération. Cependant, il ne s’agit pas nécessairement de la meilleure approche pour vous. Votre chirurgien évaluera les options en fonction de votre état.
Déroulement de l’opération
Dans certains cas, l’opération peut se réaliser sans hospitalisation. Il s’agit d’une intervention ambulatoire. En cas d’hospitalisation, le patient doit rester à l’hôpital un ou deux jours.
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L’opération peut durer d’une à deux heures, selon la zone à traiter et le type d’intervention. |
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Une ligne intraveineuse sera placée dans votre bras ou votre main afin de vous hydrater et de vous administrer les médicaments nécessaires pendant l’opération. |
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On vous administrera un anesthésique ou un sédatif qui vous fera dormir durant l’opération. |
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Vos signes vitaux (rythme cardiaque et pression sanguine) seront surveillés pour s’assurer que l’opération se déroule en toute sécurité. |
L’arthroplastie (remplacement de l’articulation)
Cette intervention est effectuée quand les autres traitements n’ont pas fonctionné et lorsque la fonction articulaire est limitée. Il s’agit d’une opération qui vise à remplacer ou à réparer les extrémités des os pour créer une nouvelle surface articulaire dans le cas d’une articulation endommagée. L’articulation artificielle (prothèse) est habituellement faite en métal et en plastique et elle raccorde les extrémités des os dans l’articulation endommagée pour remplacer la surface articulaire usée. La prothèse reste en place grâce à du ciment osseux ou à un revêtement qui favorise la croissance des os sur la prothèse. Les arthroplasties les plus fréquentes sont celles de la hanche, du genou et de l’épaule. D’autres articulations comme celles du coude et de la cheville peuvent aussi être remplacées.
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L’incision est effectuée dans la zone affectée. |
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Le chirurgien retire les parties endommagées de l’os et du cartilage entourant l’articulation. |
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La surface de l’articulation est remplacée par des éléments en métal et en plastique. |
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L’incision est fermée et un pansement est appliqué. |
L’arthrodèse (fusion articulaire)
Cette intervention consiste à fusionner deux os d’une articulation lésée. L’articulation est ainsi immobilisée, ce qui réduit la douleur grâce à l’absence de mouvement entre les surfaces endommagées de l’articulation. Les fusions articulaires sont le plus souvent utilisées pour traiter l’arthrite de la colonne vertébrale, des chevilles, des mains et des pieds.
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L’incision est effectuée dans la zone affectée. |
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Le chirurgien retire les parties endommagées de l’os et du cartilage ainsi que les surfaces de l’articulation. |
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Les os situés aux extrémités de l’articulation sont fusionnés. Des implants métalliques, comme des broches, des plaques et des vis, peuvent être utilisés pour stabiliser les extrémités des os afin qu’ils se soudent. Les broches sont souvent retirées après un certain temps, mais les plaques et les vis restent habituellement en place. On peut insérer un greffon osseux (petit morceau d’os d’une autre partie du corps ou d’une banque d’os) dans la zone où l’on veut obtenir une fusion. |
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L’incision est fermée et un pansement est appliqué. |
L’ostéotomie
Dans une ostéotomie, on coupe un os pour en modifier l’axe, ce qui permet de réparer des déformations, principalement au niveau des hanches et des genoux. En réalignant l’articulation, on réduit la pression anormale sur l’articulation, ce qui ralentit l’évolution de l’arthrite. La plupart du temps, les ostéotomies sont pratiquées sur des jeunes actifs chez qui on veut retarder une arthroplastie de la hanche ou du genou.
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L’incision est effectuée dans la zone affectée. |
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Le chirurgien coupe l’os affecté. |
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L’os est réaligné pour corriger sa forme et réduire la pression anormale sur l’articulation. |
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L’os est ensuite immobilisé à l’aide de broches, de plaques et de vis jusqu’à ce qu’il guérisse dans sa nouvelle position. On peut ajouter un greffon osseux (petit morceau d’os), au besoin. |
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L’incision est fermée et un pansement est appliqué. |
Dans certains cas, on peut proposer d’autres interventions. Veuillez demander des précisions à votre chirurgien.
Selon le type d’intervention, le rétablissement pourrait comprendre ce qui suit :
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Maintien de votre soluté par voie intraveineuse (des antidouleurs et d’autres médicaments, au besoin) pour un certain temps après l’opération |
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Prise de mesures pour réduire l’enflure, comme l’utilisation de bas de compression (pour une opération de la hanche ou du genou) |
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Apprendre des exercices de respiration profonde pour réduire les risques de congestion pulmonaire |
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S’il y a lieu, apprendre à se déplacer de façon sécuritaire et à utiliser des appareils et accessoires fonctionnels après l’opération. Vous pouvez aussi apprendre à réaliser des exercices postopératoires (p. ex., flexions et extensions de la jambe à la suite d’une arthroplastie du genou). |
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Apprendre à gérer la douleur de façon sécuritaire après l’opération. Une gestion adéquate de la douleur vous permettra de prendre soin de vous-même tout en poursuivant vos activités de tous les jours. En plus du traitement médicamenteux, vous devrez utiliser des approches comme l’application de glace et l’élévation de la zone affectée pour réduire la douleur. |
En utilisant un éventail de techniques pour réduire la douleur, vous pouvez éviter un traitement aux opioïdes ou réduire au minimum la prise d’opioïdes forts durant la convalescence.
Congé de l’hôpital
La plupart de patients quittent l’hôpital dans les deux jours suivant la date de l’opération, voire la journée même de l’intervention. En général, le patient peut quitter l’hôpital quand ses signes vitaux sont normaux, la douleur est maîtrisée, il tolère les aliments et il peut se déplacer en toute sécurité. De plus, l’équipe soignante doit s’assurer que le patient est capable de réaliser ses activités quotidiennes, comme prendre son bain ou s’habiller, durant sa convalescence.
Les complications
Toute opération comporte un risque de complications. Celles-ci peuvent être dues à des problèmes de santé préexistants, à l’anesthésie utilisée ou au stress provoqué par l’intervention chirurgicale. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour prévenir ou atténuer les complications.
- Infection – Les infections autour de la plaie ou à l’intérieur de l’articulation sont rares, mais peuvent être graves quand elles surviennent. Si vous développez une infection grave, il est possible que vous ayez besoin d’une autre opération. Voici ce que vous pouvez faire pour réduire le risque d’infection :
- Mangez bien, car les patients avec un poids insuffisant ou excessif présentent un risque accru de développer une infection.
- Arrêtez de fumer (au moins six semaines avant la date de l’opération).
- Si vous êtes diabétique, assurez-vous de maîtriser votre taux de glycémie (parlez à votre médecin de famille en cas d’incertitude à ce sujet).
- Prenez votre douche préopératoire avec du savon à la chlorhexidine (prescrit par votre chirurgien ou fourni par l’hôpital).
- Écoutez et suivez les instructions pour prendre soin de la plaie après l’opération.
- Anémie (manque de globules rouges) – Mettez-vous en forme avant l’opération afin de réduire le risque que votre taux d’hémoglobine baisse trop lorsque vous perdrez du sang pendant l’opération. Votre taux d’hémoglobine doit être mesuré avant l’intervention et des mesures doivent être prises pour l’augmenter s’il est faible afin de réduire les risques associés à une transfusion, car d’autres complications peuvent survenir dans ce cas. Votre médecin peut vous suggérer de prendre des suppléments de fer avant et après l’opération. Si votre taux d’hémoglobine est faible avant l’opération, il est possible que vous deviez prendre des médicaments pour l’augmenter.
- Caillots sanguins – Des caillots sanguins peuvent se former après l’opération, tout particulièrement chez les personnes présentant d’autres facteurs de risque ou chez celles qui ne bougent pas assez. Assurez-vous de rester actif et de réaliser des activités qui augmentent la circulation sanguine. Si vous subissez une arthroplastie de la hanche ou du genou, vous devrez prendre des médicaments pour prévenir les caillots sanguins pendant au moins deux semaines suivant l’opération.
- Complications pulmonaires – En cas d’alitement prolongé, du liquide peut s’accumuler dans les poumons ou une pneumonie peut se développer. Il est important que vous preniez de profondes respirations et que vous sortiez du lit et commenciez à bouger aussitôt que vous en serez capable après l’opération.
- Délire – Il est possible qu’une période de confusion survienne à la suite de l’opération. Plusieurs facteurs peuvent être en cause, l’utilisation des opioïdes pour soulager la douleur étant la plus courante. Pour réduire le risque de délire, réduisez au minimum la quantité d’opioïdes que vous prenez. Si vous portez des lunettes ou des prothèses auditives, n’oubliez pas de les mettre pour interagir avec votre environnement en toute sécurité.
- Douleur – Les opioïdes sont des médicaments très forts utilisés pour gérer la douleur postopératoire, mais ils entraînent des effets secondaires importants. Si vous subissez une opération effractive importante, vous devrez peut-être prendre des opioïdes pendant une courte période après l’opération. Cependant, priorisez la combinaison des antidouleurs (comme l’acétaminophène et les anti-inflammatoires) et ayez recours aux opioïdes seulement si vous en avez vraiment besoin. Vous devriez prendre la dose minimale d’opioïdes pendant la plus courte période possible afin de réduire le risque d’abus et de surdose.
- D’autres complications peuvent découler d’interventions chirurgicales spécifiques. Avant de prendre les dispositions pour subir une opération, assurez-vous de discuter avec votre chirurgien afin de bien comprendre tous les risques et bénéfices potentiels de la chirurgie.
Sources
- MyHealth.Alberta.ca 2018, https://myhealth.alberta.ca/health/tests-treatments/pages/conditions.aspx?hwId=aa14776
- Healthline 2017, https://www.healthline.com/health/knee-arthroscopy
- Arthritis-Health 2018, https://www.arthritis-health.com/surgery/knee-surgery/total-knee-replacement-surgical-procedure
Cette information a été vérifiée en juin 2019 avec l’expertise de :
Dre Sarah Ward, M.D., FRCSC | Chirurgienne orthopédiste, hôpital St. Michael’s
Chargée d’enseignement, Département de chirurgie, Université de Toronto
Vous avez subi une opération et vous êtes de retour à la maison. Vous pouvez maintenant commencer à vous remettre sur pied. En prenant soin de vous-même et de votre articulation, vous contribuez à faire durer les bénéfices de l’opération et à garder votre articulation en santé pendant longtemps. Ces soins commencent dès que vous rentrez de l’hôpital.
Sources
- https://orthoinfo.aaos.org/en/recovery/
- https://www.peerwell.co/blog/2017/12/20/dealing-with-pain-after-hip-knee-replacement/
- https://my.clevelandclinic.org/health/articles/15567-home-going-instructions-after-total-hiptotal-knee-replacement
Ces renseignements ont été mis à jour en septembre 2019 grâce aux commentaires d’un patient et membre de la communauté de l’arthrite et avec l’expertise de :
Dre Sarah Ward, M.D., FRCSC | Chirurgienne orthopédiste, hôpital St. Michael’s
Chargée d’enseignement, Département de chirurgie, Université de Toronto
Après une chirurgie articulaire, beaucoup de gens peuvent effectuer leurs activités quotidiennes plus facilement et avec moins de douleur. Cela peut se traduire par une meilleure qualité de vie, une meilleure mobilité et une force accrue. Cependant, même si le rétablissement initial est terminé, il est essentiel que vous preniez soin de votre nouvelle articulation pour vous assurer qu’elle continue de bien vous servir.
Optimiser les résultats à long terme
Même si votre arthroplastie peut grandement réduire votre douleur et améliorer votre mobilité et votre fonction, elle ne vous permettra pas nécessairement d’en faire plus qu’avant le développement de l’arthrose. En fait, il se peut que vous deviez éviter de reprendre certaines des activités que vous faisiez avant la chirurgie.
Si vous avez subi une arthroplastie par remplacement et que vous vivez avec un nouveau genou, une nouvelle hanche ou une nouvelle épaule, vous pouvez avoir une conscience accrue de l’articulation et ressentir des raideurs ou des craquements occasionnels. Ceux-ci sont normaux et n’indiquent pas que l’arthroplastie a été un échec.
Quelle est la durée de vie de la nouvelle articulation?
La plupart des prothèses articulaires ont une durée de vie de 20 à 25 ans. En prenant soin de votre corps et de votre articulation, vous pourriez prolonger encore davantage la vie de votre prothèse. Bien que vous puissiez avoir retrouvé la mobilité et la fonction, vous devriez continuer à faire vos exercices et à gérer votre poids pour garder votre articulation saine et forte.
Reprise chirurgicale
Dans certains cas, les personnes qui ont eu une arthroplastie par remplacement peuvent avoir besoin d’une intervention chirurgicale ultérieure pour recevoir une nouvelle articulation. C’est ce qu’on appelle une « reprise chirurgicale » ou « chirurgie de reprise ». Si vous devez subir une intervention de ce type, c’est sûrement parce que votre première prothèse articulaire s’est usée ou relâchée, ce qui cause de la douleur et un dysfonctionnement. Les autres motifs possibles d’une reprise comprennent une infection dans l’articulation et une fracture à proximité de celle-ci. Il est très rare qu’une reprise chirurgicale soit nécessaire dans les premières années après le remplacement initial de l’articulation, mais cela ne devrait pas vous dissuader de prendre soin de votre nouvelle articulation dès la fin de la chirurgie pour assurer la longévité de la prothèse.
Sources
- https://orthoinfo.aaos.org/en/treatment/total-joint-replacement/
- https://www.cihi.ca/sites/default/files/document/cjrr-annual-statistics-hip-knee-2018-2019-report-fr.pdf
- https://www.arthritis-health.com/surgery/knee-surgery/post-surgical-knee-replacement-precautions-and-tips
- https://www.healthpages.org/surgical-care/hip-replacement-road-recovery/
Ces renseignements ont été mis à jour en novembre 2019 grâce aux commentaires d’un patient et membre de la communauté de l’arthrite et avec l’expertise de :
Dre Sarah Ward, M.D., FRCSC | Chirurgienne orthopédiste, hôpital St. Michael’s
Chargée d’enseignement, Département de chirurgie, Université de Toronto
Le meilleur moyen de renforcer vos jambes et de garder une bonne santé cardiovasculaire et pulmonaire en prévision d’une opération est de marcher régulièrement. N’hésitez pas à marcher pendant les mois et les semaines qui précèdent votre chirurgie. Cela ne présente aucun risque pour votre hanche ou votre genou. Suivez la règle des « deux heures » : si vous ressentez de la douleur à l’articulation pendant plus de deux heures après avoir marché, c’est que vous en avez trop fait. Prenez les mesures que vous pouvez pour soulager votre douleur et marchez un peu moins le lendemain. Si la douleur limite les activités de mise en charge, envisagez de faire du vélo ou des exercices aquatiques. Le vélo aide à conserver la mobilité et la lubrification des articulations, renforce les muscles des quadriceps et constitue un entraînement cardiovasculaire.
Outre la marche, votre chirurgien peut vous conseiller d’effectuer régulièrement des exercices préopératoires. Certains de ces exercices visent à renforcer les bras et les épaules, pour vous préparer à utiliser des béquilles ou une marchette et vous aider à vous asseoir et à vous relever après l’opération. D’autres ont pour but de renforcer les muscles des jambes.
Avant d’entreprendre un nouveau programme d’exercices, consultez votre équipe soignante pour vous assurer que les exercices vous conviennent. Réalisez les exercices 3 fois par semaine afin de renforcer les muscles. Commencez par faire une série de 8 à 15 répétitions, puis augmentez graduellement le nombre de séries jusqu’à ce que vous puissiez faire 3 séries de 15 répétitions.
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Soulèvement des talons
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Contractions musculaires de la cuisse
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Palourde
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Petites flexions de genou
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Équilibre sur une jambe
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Développé de la jambe en position assise
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Pont
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Extension du genou – Étirement quotidien
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Étirement du genou en position assise – Étirement quotidien
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Les bienfaits de l’exercice durant la convalescence
Il est important de continuer à réaliser des exercices pendant la période de convalescence qui suit l’opération. Votre équipe soignante vous fournira les exercices qui vous conviennent, dont un bon nombre peuvent ressembler à ceux décrits ici. Faire de l’exercice pendant la convalescence présente de nombreux avantages, en voici quelques-uns :
Renforcement et stabilité
L’objectif est de renforcer et de rétablir la stabilité des muscles de l’articulation atteinte, ainsi que dans le reste de la jambe, le tronc, l’autre jambe et les bras. Durant votre convalescence, vous pouvez utiliser des bandes ou des tubes élastiques spéciaux pour effectuer la plupart des exercices avec résistance. Si vous avez accès à une piscine, et si votre chirurgien l’autorise, vous pouvez incorporer des exercices aquatiques à votre programme. Faire du vélo peut aussi contribuer à améliorer la force et l’endurance.
Améliorer l’endurance
L’objectif des exercices d’endurance est d’aider les muscles des jambes, du dos, du tronc et des bras à bouger de façon plus efficace et pendant de plus longues périodes. Votre physiothérapeute peut recommander l’utilisation d’un vélo horizontal, c’est-à-dire un vélo qui vous permet de vous appuyer le dos pendant que vous pédalez, ou d’un vélo vertical. Au fil de votre rétablissement, vous passerez peut-être à un tapis roulant ou à des promenades de plus en plus longues à l’extérieur.
Sources
Cette ressource a été rendue possible grâce à une subvention à visée éducative de Pfizer.