Vidyanand Anaparti, Ph. D., Université du Manitoba
Superviseurs : Dr Hani El-Gabalawy et Neeloffer Mookherjee, Ph. D.
La découverte : Les membres des Premières Nations présentent des taux élevés de polyarthrite rhumatoïde (PR), et les raisons de ce phénomène sont encore inconnues. Vidyanand Anaparti étudie des membres des Premières Nations présentant un risque élevé de PR à mesure qu’ils commencent à présenter des symptômes afin de déterminer quels facteurs précèdent l’apparition de la maladie et y contribuent. Les microARN, ces « interrupteurs cellulaires » qui activent ou désactivent les gènes, sont parmi ces facteurs. M. Anaparti a déterminé que les parents au premier degré des personnes atteintes de PR ont des niveaux altérés de microARN, et que les façons dont ceux-ci sont exprimés dépendent du type de cellule immunitaire.
La méthylation, un processus qui contrôle l’expression des gènes, est un autre interrupteur cellulaire. M. Anaparti a découvert que la méthylation de gènes spécifiques était différente chez les patients atteints de PR et pourrait jouer un rôle important dans le développement de la maladie. Il a également constaté que les niveaux de marqueurs métaboliques (comme la vitamine D, les acides gras oméga-3 et oméga-6, les oxylipines et les adipokines) sont modifiés dans les parents au premier degré des personnes atteintes de PR qui sont à risque élevé de développer la maladie.
L’avenir : M. Anaparti a découvert que les microARN et la méthylation ont une influence directe sur l’expression des gènes impliqués dans la PR. Ces découvertes ne s’appliquent pas uniquement à la population autochtone et pourraient aider à identifier les personnes à risque de développer la PR, en général.