Grâce à la confiance et au soutien de nos donateurs et partenaires, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important bailleur de fonds caritatif de la recherche de pointe sur l’arthrite au pays. Depuis sa création, elle a investi plus de 230 millions de dollars dans des projets de recherche qui ont mené à des percées en matière de diagnostic, de traitement et de soins des personnes atteintes d’arthrite.
Nos investissements dans la recherche scientifique et les découvertes visent à stimuler de nouvelles idées et des carrières dans ce domaine en soutenant des chercheurs et des stagiaires talentueux qui s’efforcent de comprendre les causes de l’arthrite et de trouver des solutions novatrices pour améliorer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes en attendant de trouver un remède. Nous respectons des normes très élevées lors de la sélection des projets de recherche sur l’arthrite les plus susceptibles de répondre aux questions sans réponse. Dans le cadre d’un processus d’examen rigoureux, nous invitons des chercheurs talentueux de partout au pays à soumettre des projets à l’examen d’un groupe composé d’experts de la recherche exploratoire et des soins cliniques ainsi que de personnes ayant une expérience vécue de l’arthrite.
Dans les sections ci-dessous, vous découvrirez les principales retombées qu’engendrent nos chercheurs et de plus amples renseignements sur nos programmes actuels de financement de la recherche.
Investissements en recherche réalisés par la Société de l’arthrite du Canada 2024-2025
Les percées de la recherche transforment le diagnostic, le traitement et la prévention de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche sur l’arthrite qui change des vies au Canada. Ce soutien essentiel permet aux esprits les plus brillants de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou auprès des personnes vivant avec cette maladie dévastatrice, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2024.
Les diverses répercussions de l’alimentation sur la santé articulaireNada Abughazaleh (candidate au doctorat) et Walter Herzog, Ph. D., Université de Calgary La découverte : Une étude animale sur les répercussions d’un régime riche en graisses et en sucres sur le poids corporel et la santé articulaire a révélé que les effets sur les articulations de l’épaule étaient différents de ceux observés précédemment sur les articulations du genou. La supplémentation en fibres a également permis de protéger les rats mâles de l’obésité, mais pas les femelles. Cela suggère que l’arthrose métabolique, un type d’arthrite lié à l’obésité, n’affecte pas toutes les articulations de la même manière. L’avenir : Les différences entre les effets de l’alimentation sur la santé des articulations soulignent que d’autres facteurs tels que la biologie des articulations, les hormones sexuelles, les bactéries intestinales, les différences structurelles, la réponse immunitaire et la biomécanique peuvent jouer un rôle important dans l’apparition ou la progression de l’arthrose métabolique. Cette constatation ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour des approches thérapeutiques personnalisées. |
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Les percées de la recherche transforment le diagnostic, le traitement et la prévention de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche sur l’arthrite qui change des vies au Canada. Ce soutien essentiel permet aux esprits les plus brillants de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou auprès des personnes vivant avec cette maladie dévastatrice, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2023.
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Les dernières percées de la recherche transforment l’avenir de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2022.
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Luiza Grazziotin, Ph. D., Université de Calgary (Superviseur : Deborah Marshall, Ph. D.) et le consortium UCAN CURE Découverte : Le modèle selon lequel les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) se font prescrire des médicaments suit un parcours complexe d’essais-erreurs et on compte plus de 100 séquences dans les dossiers médicaux. Près de la moitié des enfants se font prescrire un médicament biologique, mais ils sont nombreux à devoir en essayer un deuxième ou un troisième. Avenir : Aucun enfant atteint d’arthrite n’est pareil à un autre, mais ils ne sont pas seuls. Cette recherche souligne le besoin de médicaments personnalisés pour trouver le bon traitement, pour le bon enfant, au bon moment et elle met en lumière les pratiques de prescriptions du monde réel. |
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Les avancées de la recherche de 2021 transforment le futur de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2021.
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Des progrès de la recherche en 2020 qui sont en train de transformer l’avenir de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées visant à améliorer les soins aux personnes arthritiques maintenant, tout en cherchant un traitement définitif pour l’avenir. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2020.
Les réactions immunitaires en présence du lupus érythémateux disséminé et du syndrome des antiphospholipidesYann Becker, Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval La découverte : Les mitochondries sont de petites structures à l’intérieur des cellules qui sont considérées comme ayant dérivé des bactéries. Si une cellule est endommagée et que des mitochondries en sont expulsées, le système immunitaire peut les prendre par erreur pour des menaces externes et enclencher une réaction immunitaire, comme s’il y avait une infection. Cette hyperactivité du système immunitaire est caractéristique de plusieurs maladies, comme le lupus érythémateux disséminé (LED), qui est une forme d’arthrite auto-immune, et le syndrome des antiphospholipides (SAPL), une maladie souvent associée au LED. Yann Becker a identifié plusieurs caractéristiques mitochondriales qui sont reconnues par les défenses immunitaires des personnes atteintes du LED et du SAPL. Les anticorps antimitochondriaux qui se manifestent en raison de cette défense pourraient être associés à des symptômes spécifiques de la maladie. L’avenir : Il n’existe pas encore de tests cliniques permettant de diagnostiquer le LED ou de prédire comment les symptômes évolueront. Cette étude nous aidera à comprendre le rôle des mitochondries dans le développement de maladies auto-immunes ainsi qu’à concevoir de nouveaux tests pour mieux diagnostiquer le LED. |
L’influence des parents sur leurs enfants qui reçoivent des traitements pour l’arthriteYvonne Brandelli, Université Dalhousie La découverte : Si l’arthrite juvénile, en soi, peut causer de la douleur débilitante, les parents peuvent être démoralisés par l’obligation d’administrer des traitements qui ajoutent à la douleur et à l’inconfort de leurs enfants. Yvonne Brandelli a constaté que les parents qui ont peur de voir souffrir leur enfant ont plus de difficulté à suivre les plans de traitement recommandés, surtout si l’enfant reçoit de nombreux traitements douloureux comme des auto-injections. L’avenir : Ces résultats soulignent le besoin d’accroître le soutien psychologique et les ressources pour les parents d’enfants arthritiques afin de les aider à reconnaître et à gérer leurs sentiments face à la douleur de leur enfant, de manière à garantir que l’enfant reçoit le meilleur traitement possible. |
Éliminer les « cellules zombies » pour réduire la douleur et la dégénérescence de la colonneHosni Cherif, Ph. D., Université McGill La découverte : La dégénérescence de certaines parties de la colonne peut entraîner des maux de dos et de l’arthrose. Certains traitements peuvent contribuer à atténuer la douleur, mais il n’existe pas de traitement pour prévenir la dégénérescence. Les « cellules zombies » ou sénescentes (des cellules qui ne se multiplient plus, mais qui sont encore vivantes) pourraient jouer un rôle clé dans la dégénérescence de la colonne. Hosni Cherif a été le premier à découvrir que RG-7112, un médicament synthétique, et l’o Vanilline, un composé naturel, déclenchaient des changements qui aident les nouvelles cellules saines à croître tout en tuant les cellules sénescentes. L’avenir : Ces découvertes pourraient mener à de nouveaux médicaments qui ralentissent la dégénérescence des disques et réduisent la douleur dorsale. |
Calculer le risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes d’une maladie psoriasiqueDre Lihi Eder, Women’s College Hospital La découverte : Les maladies psoriasiques sont des maladies inflammatoires chroniques qui s’attaquent à la peau et aux articulations. Elles comprennent le psoriasis et l’arthrite psoriasique. Les gens atteints de maladies psoriasiques sont plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires, telles que des crises cardiaques et des ACV. Cependant, les médecins ont besoin d’une méthode plus efficace pour déterminer quels patients présentent le risque le plus élevé. La Dre Lihi Eder et Keith Colaço ont découvert des anomalies dans les particules lipides et les biomarqueurs cardiaques de patients atteints de maladies psoriasiques. L’avenir : Ces biomarqueurs, lorsqu’ils s’ajoutent aux facteurs de risque traditionnels associés aux maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension ou le tabagisme, pourraient permettre d’identifier les patients qui développeront la maladie dans les 5 à 10 prochaines années. La capacité à identifier les patients à risque élevé mènera à de meilleurs soins et à un risque cardiaque réduit. |
Étudier un nouveau traitement contre la sclérodermieAndrew Leask, Ph. D., Université Saskatchewan La découverte : La sclérodermie se caractérise par une accumulation de tissu fibreux rigide de type cicatriciel dans la peau. Un type de cellule nommé fibroblaste est à l’origine d’une surproduction de collagène et de la formation de tissu cicatriciel rigide (un processus appelé fibrose). Andrew Leask a découvert qu’inhiber une protéine à l’intérieur du fibroblaste appelée YAP1 peut bloquer les gènes responsables de la fibrose. L’avenir : Cette découverte fournit des indices pour un nouveau domaine d’investigation, à savoir l’utilité des médicaments qui ciblent YAP1 pour renverser la fibrose, ce qui mènerait à de plus nombreuses options de traitement et à une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de sclérodermie. |
Réduire le risque d’influenza chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïdeDre Ines Colmegna, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill La découverte : Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) sont plus sujettes aux infections. L’une des causes les plus fréquentes d’infection chez ces patients est l’influenza ou grippe saisonnière. La Dre Ines Colmegna a mené la première étude visant à montrer que l’utilisation d’un vaccin à forte dose contre l’influenza protège mieux les patients atteints de PR contre la grippe que le vaccin à dose standard. L’avenir : Ces résultats appuient l’utilisation du vaccin antigrippal à forte dose pour les personnes atteintes de PR, quel que soit leur âge. Cela pourrait améliorer la protection induite par le vaccin et réduire le risque de la grippe chez ces patients. |
Améliorer la protection articulaire des personnes atteintes d’arthrose de la mainJoy MacDermid, Ph. D., Université Western La découverte : Les programmes de protection articulaire aident les patients atteints d’arthrose de la main en réduisant la douleur et en améliorant la fonction. Dans une revue complète de la littérature, Pavlos Bobos a trouvé des défis avec ces programmes, par exemple, ils manquent de constance, certains ne sont pas appuyés par des données probantes, un grand nombre ne sont pas à jour et peu d’entre eux se servent d’appareils fonctionnels. Joy MacDermid a créé un nouveau moyen de mesurer l’impact des tâches quotidiennes sur les mains, grâce à un capteur intégré à un faux ongle. L’avenir : Une meilleure compréhension des forces employées lors des tâches quotidiennes aidera à mettre au point de nouveaux programmes de protection des articulations pour améliorer la fonction des mains et préserver les articulations. |
Trois outils pour voir les lésions articulaires causées par la polyarthrite rhumatoïdeSarah Manske, Ph. D., Université de Calgary La découverte : Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) subissent de l’enflure et des lésions osseuses dans les articulations. Toutefois, l’origine de cette détérioration et de son aggravation reste encore à déterminer. Sarah Manske a élaboré des techniques pour superposer des images prises lors de tests variés administrés à différents moments (p. ex. IRM, échographie et tomodensitogramme). L’objectif est de mieux mesurer les changements touchant les os des personnes atteintes de PR, et l’inflammation qui pourrait être en cause. L’avenir : Une utilisation accrue des outils d’imagerie pour détecter l’inflammation qui n’est pas visible lors d’un examen clinique aidera les cliniciens à déterminer comment la PR progresse, si la personne est à risque de subir d’autres lésions osseuses et, le cas échéant, quelles stratégiques peuvent aider à réduire ces dommages. |
Le cannabis contre la douleur de l’arthriteJason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie La découverte : De nombreuses personnes atteintes d’arthrose ont du mal à trouver un moyen efficace de soulager leur douleur. Les analgésiques prescrits, comme les AINS, ont ceci comme limitation : ils traitent la douleur causée par l’inflammation, mais ne sont pas efficaces contre la douleur neuropathique, qui est causée par les nerfs endommagés dans les articulations. Jason McDougall a identifié un système cannabinoïde naturel à l’intérieur d’articulations animales qui est efficace pour soulager la douleur neuropathique et inflammatoire. Il a également découvert de nouveaux composés du cannabis qui pourraient aider les patients à mieux gérer leur douleur. L’avenir : En tirant parti du système cannabinoïde naturel du corps, on pourrait aider les personnes atteintes d’arthrose à diminuer la dose d’AINS nécessaire pour traiter leur douleur et leur inflammation articulaires, réduisant du même coup les effets secondaires qu’elles subissent. |
Développement de la polyarthrite rhumatoïde dans une population à haut risqueVidyanand Anaparti, Ph. D., Université du Manitoba La découverte : Les membres des Premières Nations présentent des taux élevés de polyarthrite rhumatoïde (PR), et les raisons de ce phénomène sont encore inconnues. Vidyanand Anaparti étudie des membres des Premières Nations présentant un risque élevé de PR à mesure qu’ils commencent à présenter des symptômes afin de déterminer quels facteurs précèdent l’apparition de la maladie et y contribuent. Les microARN, ces « interrupteurs cellulaires » qui activent ou désactivent les gènes, sont parmi ces facteurs. M. Anaparti a déterminé que les parents au premier degré des personnes atteintes de PR ont des niveaux altérés de microARN, et que les façons dont ceux-ci sont exprimés dépendent du type de cellule immunitaire. La méthylation, un processus qui contrôle l’expression des gènes, est un autre interrupteur cellulaire. M. Anaparti a découvert que la méthylation de gènes spécifiques était différente chez les patients atteints de PR et pourrait jouer un rôle important dans le développement de la maladie. Il a également constaté que les niveaux de marqueurs métaboliques (comme la vitamine D, les acides gras oméga-3 et oméga-6, les oxylipines et les adipokines) sont modifiés dans les parents au premier degré des personnes atteintes de PR qui sont à risque élevé de développer la maladie. L’avenir : M. Anaparti a découvert que les microARN et la méthylation ont une influence directe sur l’expression des gènes impliqués dans la PR. Ces découvertes ne s’appliquent pas uniquement à la population autochtone et pourraient aider à identifier les personnes à risque de développer la PR, en général. . |
Des progrès de la recherche en 2019 qui sont en train de transformer l’avenir de l’arthrite.
Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui suscite de nouvelles idées et carrières en recherche sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou dans la communauté, les chercheurs transforment le soutien financier des donateurs en découvertes qui améliorent les soins pour les personnes arthritiques maintenant et ouvrent les portes à de nouveaux traitements, dont des traitements curatifs, pour demain. Voici certaines des nombreuses percées que vous avez rendues possibles en 2019.
Avancées dans l’administration de médicaments pour l’arthrose
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Une thérapie cellulaire innovatrice contre l’arthroseSowmya Viswanathan, Réseau universitaire de sant La découverte : Les traitements qui limitent les répercussions de l’arthrose sont peu nombreux. La clé pourrait résider dans les thérapies cellulaires, mais il n’a pas encore été prouvé qu’elles sont sécuritaires et efficaces. Le premier essai clinique canadien d’une thérapie cellulaire innovatrice pour traiter l’arthrose du genou en stade avancé a révélé que celle-ci pourrait être une approche sécuritaire pour réduire la douleur aux articulations et améliorer la fonction, probablement en luttant contre l’inflammation. L’avenir : Cette découverte révolutionnaire jette les bases d’essais cliniques de plus grande envergure qui permettront de mettre au point de nouveaux traitements. En réduisant l’inflammation et la douleur articulaires, tout en permettant aux gens de retrouver leur mobilité et leur qualité de vie au moyen d’une seule injection de cellules, on pourrait permettre aux personnes souffrant d’arthrose du genou de retrouver la vie que la maladie les empêche de vivre. |
Préférences des patients métis et des Premières Nations pour la prise en charge de l’arthrite rhumatoïdeDr Glen Hazlewood, Université de Calgary La découverte : La polyarthrite rhumatoïde (PR) est plus fréquente chez les Premières Nations et les Métis que chez les non-Autochtones. Cependant, on en sait peu sur les préférences des patients autochtones en matière de gestion de la PR. Les chercheurs ont constaté que les patients métis et des Premières Nations qui sont traités pour la PR dans les cliniques de rhumatologie du sud de l’Alberta acceptent une approche holistique pour gérer les aspects physiques, mentaux, émotionnels et spirituels de la vie avec la PR. Leurs préférences en matière de médicaments étaient également influencées par des facteurs cliniques, familiaux et sociétaux. L’avenir : Ces renseignements aideront les fournisseurs de soins de santé à établir, avec leurs patients métis et des Premières Nations, des relations basées sur la confiance et une communication efficace. On s’attend à ce que cela encourage la prise de décisions partagée dans un environnement culturellement non menaçant afin d’améliorer le traitement de la PR au sein de cette population. |
La prévention d’une complication de la sclérodermie qui présente un danger pour la vieDre Sabrina Hoa, Hôpital général juif — Institut Lady Davis (Superviseures : Dres Marie Hudson et Sasha Bernatsky) La découverte : La sclérodermie (parfois appelée sclérose systémique) est une maladie auto-immune rare où des tissus cicatriciels rigides s’accumulent dans la peau et parfois dans d’autres organes. Si les poumons sont affectés, les gens peuvent développer une complication potentiellement mortelle appelée maladie pulmonaire interstitielle (MPI). Les chercheurs ont découvert que les médicaments qui inhibent le système immunitaire des personnes atteintes d’une MPI légère aident à préserver la fonction pulmonaire et à prévenir la progression de la MPI. L’avenir : Cela laisse entrevoir une possibilité prometteuse pour le traitement précoce de la MPI lorsque celle-ci est légère, afin d’empêcher qu’elle mette la vie en danger. À la suite d’études plus poussées, cette approche de traitement pourrait sauver la vie de personnes atteintes de la sclérodermie. |
La vitamine D et la polyarthrite rhumatoïdeVidyanand Anaparti, Université du Manitoba La découverte : Les membres des Premières Nations présentent des taux élevés de polyarthrite rhumatoïde (PR), mais on ne sait pas pourquoi. Étonnamment, les chercheurs ont constaté que le taux de vitamine D dans le sérum sanguin augmentait chez un petit groupe de membres des Premières Nations présentant un risque élevé de PR à mesure qu’ils commençaient à présenter des symptômes cliniques de la maladie. L’avenir : Cette recherche fournit des indices précoces sur un nouveau domaine d’investigation : le rôle que la vitamine D pourrait jouer dans le développement de la PR au sein de cette population. |
La technologie portable pour mesurer la fonction du genou avant une arthroplastieMatthew Teeter, Lawson Health Research Institute La découverte : Les capteurs portables pourraient être l’avenir de l’évaluation préopératoire des personnes souffrant d’arthrite qui se préparent à une chirurgie de remplacement du genou. Les chercheurs ont découvert que la combinaison de capteurs portables pour suivre le mouvement du genou et d’une forme d’intelligence artificielle appelée apprentissage automatique pourrait être utilisée durant les rendez-vous avant et après l’opération pour déterminer dans quelle mesure une personne est susceptible de bénéficier d’une amélioration de sa fonction. L’avenir : Avec des développements ultérieurs, cette technologie pourrait être utilisée pour aider les patients à gérer leurs attentes et pour façonner leurs plans de rétablissement et de réadaptation postopératoires. |
L’intelligence artificielle pour guider le traitement de l’arthrite juvénileSimon Eng, Hôpital pour enfants de Toronto La découverte : Certains enfants souffrent de formes d’arthrite légères, tandis que d’autres peuvent subir des effets dévastateurs qui perdurent, même à l’âge adulte. Il est difficile de prédire quels enfants pourraient être en mesure d’éviter des traitements et des effets secondaires inutiles. Les chercheurs ont découvert un algorithme utilisant l’intelligence artificielle qui peut prédire comment l’arthrite juvénile évoluera. L’avenir : Cette nouvelle approche façonnera la pratique clinique et orientera les décisions relatives à des traitements personnalisés qui garderont les enfants atteints d’arthrite en bonne santé.
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La dépression et l’anxiété liées au lupusDr Zahi Touma, Réseau universitaire de santé La découverte : Le lupus, ou le lupus érythémateux disséminé (DEL), est une maladie inflammatoire grave qui peut toucher les articulations et plusieurs organes, notamment le système nerveux. Cela peut entraîner plusieurs troubles de l’humeur qui, souvent, ne sont pas diagnostiqués. Les chercheurs ont découvert que de simples questionnaires pouvaient être utiles pour identifier les patients atteints de lupus qui sont susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété. Ils ont aussi constaté que jusqu’à la moitié des patients atteints de lupus étaient aux prises avec ces troubles. L’avenir : Attirer l’attention sur la prévalence élevée de la dépression et de l’anxiété chez les personnes atteintes de lupus et offrir des outils fiables pour aider les fournisseurs de soins de santé à dépister ces troubles peut aider à faire en sorte que les patients reçoivent, en temps opportun, les soins psychiatriques et le soutien dont ils ont besoin.
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Premiers changements articulaires dans les cas d’arthrose découlant d’une blessureSteven Boyd, Université de Calgary La découverte : La déchirure du ligament croisé antérieur (LCA) du genou est une blessure sportive courante qui augmente le risque de développer l’arthrose du genou. De façon plus détaillée que jamais, les chercheurs ont pu utiliser l’imagerie médicale avancée pour visualiser certains des premiers changements aux os de l’articulation du genou après une lésion au LCA. L’avenir : Sachant que l’os est perdu ou endommagé dans l’articulation blessée dans les mois immédiatement après une déchirure du LCA, les efforts pour réhabiliter l’articulation devraient commencer rapidement après la blessure pour prévenir l’apparition future d’arthrose.
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Les délais d’attente pour un traitement multidisciplinaire de la douleurSimon Deslauriers, Université Laval La découverte : Les personnes atteintes d’arthrite peuvent recevoir des services complets de gestion de la douleur dans des cliniques de la douleur, où plusieurs fournisseurs de soins de santé fournissent des soins coordonnés pour traiter la douleur chronique. Les services des cliniques de la douleur peuvent améliorer la qualité de vie des patients, mais les temps d’attentes sont souvent longs. Les chercheurs ont constaté qu’environ le tiers des personnes souffrant d’arthrite au Québec qui voulaient un suivi dans un centre de traitement multidisciplinaire de la douleur ont attendu plus de six mois avant leur premier rendez-vous. L’avenir : Cette recherche met en évidence une lacune dans l’accès à des soins opportuns et efficaces, et identifie plusieurs obstacles à surmonter pour améliorer l’accès à des services de gestion de la douleur.
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Remarque : On a choisi la « Recherche préférée des consommateurs » en menant un sondage auprès des participants à nos tables rondes des consommateurs en ligne. Les tables rondes des consommateurs de la Société de l’arthrite permettent aux gens ayant une expérience vécue de la maladie de fournir leurs points de vue.