Grâce à la confiance et au soutien de nos donateurs et partenaires, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important bailleur de fonds caritatif de la recherche de pointe sur l’arthrite au pays. Depuis sa création, elle a investi plus de 230 millions de dollars dans des projets de recherche qui ont mené à des percées en matière de diagnostic, de traitement et de soins des personnes atteintes d’arthrite.

Nos investissements dans la recherche scientifique et les découvertes visent à stimuler de nouvelles idées et des carrières dans ce domaine en soutenant des chercheurs et des stagiaires talentueux qui s’efforcent de comprendre les causes de l’arthrite et de trouver des solutions novatrices pour améliorer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes en attendant de trouver un remède. Nous respectons des normes très élevées lors de la sélection des projets de recherche sur l’arthrite les plus susceptibles de répondre aux questions sans réponse. Dans le cadre d’un processus d’examen rigoureux, nous invitons des chercheurs talentueux de partout au pays à soumettre des projets à l’examen d’un groupe composé d’experts de la recherche exploratoire et des soins cliniques ainsi que de personnes ayant une expérience vécue de l’arthrite.

Dans les sections ci-dessous, vous découvrirez les principales retombées qu’engendrent nos chercheurs et de plus amples renseignements sur nos programmes actuels de financement de la recherche.

Investissements en recherche réalisés par la Société de l’arthrite du Canada 2024-2025

Les percées de la recherche transforment le diagnostic, le traitement et la prévention de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche sur l’arthrite qui change des vies au Canada. Ce soutien essentiel permet aux esprits les plus brillants de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou auprès des personnes vivant avec cette maladie dévastatrice, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2024.

Nada Abughazaleh and Walter Herzog

Les diverses répercussions de l’alimentation sur la santé articulaire

Nada Abughazaleh (candidate au doctorat) et Walter Herzog, Ph. D., Université de Calgary

La découverte : Une étude animale sur les répercussions d’un régime riche en graisses et en sucres sur le poids corporel et la santé articulaire a révélé que les effets sur les articulations de l’épaule étaient différents de ceux observés précédemment sur les articulations du genou. La supplémentation en fibres a également permis de protéger les rats mâles de l’obésité, mais pas les femelles. Cela suggère que l’arthrose métabolique, un type d’arthrite lié à l’obésité, n’affecte pas toutes les articulations de la même manière.

L’avenir : Les différences entre les effets de l’alimentation sur la santé des articulations soulignent que d’autres facteurs tels que la biologie des articulations, les hormones sexuelles, les bactéries intestinales, les différences structurelles, la réponse immunitaire et la biomécanique peuvent jouer un rôle important dans l’apparition ou la progression de l’arthrose métabolique. Cette constatation ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour des approches thérapeutiques personnalisées.

Dr. Keith Colaço and Dr. Lihi EderPrévenir les maladies du cœur chez les personnes atteintes d’arthrite psoriasique

Keith Colaço, Ph. D., et Dre Lihi Eder, Women’s College Hospital et Université de Toronto

La découverte : Un nouvel outil a été créé pour prédire le risque de maladie cardiaque chez les personnes atteintes de la maladie psoriasique, une affection qui comprend l’arthrite psoriasique et le psoriasis. Les chercheurs ont constaté que les facteurs de risque traditionnels de maladie cardiaque — comme l’hypertension artérielle, le taux de cholestérol et le tabagisme — permettaient de prédire efficacement les troubles cardiaques chez les patients atteints de psoriasis, même sans tenir compte des facteurs propres au psoriasis.

L’avenir : Puisque les personnes atteintes de psoriasis et d’autres maladies rhumatismales présentent un risque élevé de maladie cardiaque, cette recherche confirme que les outils actuels d’évaluation du risque de maladie cardiaque peuvent contribuer efficacement à guider les soins prodigués aux patients atteints de psoriasis, mais pour y arriver, ces outils doivent être utilisés. L’adoption de cette approche encouragerait des dépistages encore plus fréquents et améliorerait la prévention des maladies cardiaques chez les personnes atteintes d’un trouble psoriasique.

Dr. Mark HarrisonAccès élargi aux soins de la polyarthrite rhumatoïde

Mark Harrison, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique et Arthrite-recherche Canada

La découverte : La Colombie-Britannique incite les rhumatologues à pratiquer selon un modèle de soins pluridisciplinaires qui fait appel aux infirmières dans la clinique. Pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, ce modèle a permis de raccourcir le délai entre le moment où ils sont aiguillés et celui où ils se voient prescrire pour la première fois un antirhumatismal modificateur de la maladie (ARMM) en plus de faciliter l’accès à des soins continus.

L’avenir : Étant donné qu’un diagnostic et un traitement précoces permettent d’obtenir les meilleurs résultats pour les patients atteints d’arthrite, cette innovation visant à faciliter l’accès aux soins rhumatologiques contribuera à améliorer les conditions de vie de nombreux patients. Toutefois, d’autres améliorations sont encore nécessaires pour garantir un accès équitable à ce modèle de soins prometteur et pour l’étendre à davantage de cliniques.

Dr. Mohit KapoorLe paquet adipeux du genou – un joueur complexe dans les cas d’arthrose

Mohit Kapoor, Ph. D., Schroeder Arthritis Institute, Réseau universitaire de santé

La découverte : Le rôle intégral du paquet adipeux sous-rotulien — le plus grand paquet adipeux de l’articulation du genou — n’est pas bien compris. Les chercheurs ont étudié des échantillons du paquet adipeux sous-rotulien de personnes dans des détails sans précédent afin de déterminer comment les différents types de cellules sont répartis et comment ils peuvent communiquer entre eux. Ils ont découvert des schémas moléculaires dans les cellules du paquet adipeux du genou liées à l’arthrose du genou, y compris des caractéristiques distinctives entre les échantillons de patients féminins et masculins et ceux de patients obèses.

L’avenir : Ces connaissances vastes et détaillées peuvent être utilisées pour trouver de nouvelles cibles pour la mise au point future de traitements contre l’arthrose et pour déterminer comment les adapter à chaque patient dans le cadre d’une médecine personnalisée.

Dr. Sarah ManskeDommage à l’articulation après une cheville foulée

Sarah Manske, Ph. D., Université de Calgary

La découverte : Les entorses de la cheville liées au sport sont fréquentes chez les adolescents et les jeunes adultes et sont reconnues pour augmenter le risque d’arthrose dans le futur. Une nouvelle recherche utilisant l’imagerie médicale des tissus mous et des os de la cheville chez des jeunes ayant des antécédents d’entorses de la cheville a montré que des changements articulaires semblables à l’arthrose peuvent apparaître aussi tôt que trois à quinze ans après les blessures, ce qui signifie que des personnes d’une trentaine d’années pourraient subir de tels changements à la suite de blessures subies dans la vingtaine.

L’avenir : Comprendre le délai d’apparition de l’arthrose chez les jeunes à la suite d’une blessure à la cheville souligne l’urgence de donner la priorité aux efforts de rééducation et de prévention ainsi que la nécessité de poursuivre les recherches sur les moyens d’intervenir pour éviter la douleur d’une arthrite future.

Dr. Jason McDougallComment la vision d’une lumière verte peut atténuer la douleur articulaire

Jason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie

La découverte : En étudiant les effets de la thérapie par la lumière verte sur la douleur articulaire dans des modèles animaux, des chercheurs ont découvert que l’exposition visuelle à une lumière verte de faible intensité peut réduire la douleur liée à l’arthrose. Cette thérapie agit en augmentant certaines molécules antidouleur présentes dans le sang, qui activent le système endocannabinoïde de l’organisme pour aider à gérer la douleur et le stress.

L’avenir : Les médicaments existants contre la douleur arthritique ne sont pas toujours efficaces et peuvent poser des problèmes d’innocuité. L’exploration d’autres options de traitement comme la thérapie par la lumière verte pourrait ouvrir de nouvelles voies prometteuses pour le soulagement de la douleur et offrir une nouvelle orientation passionnante pour la gestion de la douleur liée à l’arthrose.

Neetheson_Boyd_StirlingUtiliser l’IA pour accélérer le diagnostic et le suivi de

Auteure principale, Callie Stirling, et auteurs financés par la Société de l’arthrite du Canada, Nathan Neeteson, Ph. D., et Steven Boyd, Ph. D., Université de Calgary

La découverte : Les lésions traumatiques de la moelle osseuse (LMO) sont fréquemment observées dans les IRM du genou après une déchirure et peuvent être un précurseur de l’arthrose post-traumatique. Les chercheurs ont mis au point un outil assisté par l’IA pour automatiser la détection et la segmentation des LMO dans les IRM, réduisant ainsi considérablement le temps et les efforts nécessaires aux évaluations manuelles par les cliniciens et les chercheurs.

L’avenir : Cette approche est prometteuse pour une application clinique, car elle offre un outil quantitatif fiable pour détecter et étudier les pathologies osseuses. Elle pourrait permettre un diagnostic et un suivi accélérés des lésions du genou et de l’évolution possible de l’arthrose, ce qui en fait un atout potentiellement utile pour le diagnostic et l’intervention précoce.

Dr. Marc PouliotLe papillon violet : Un outil pour soutenir les patients atteints de lupus

Dr Marc Pouliot, Université Laval

La découverte : Le lupus est une maladie auto-immune complexe qui peut affecter l’ensemble du corps, y compris les articulations. Pour aider les rhumatologues à communiquer des informations cliniques sur le lupus à leurs patients et à promouvoir l’autogestion, les chercheurs ont mis au point un nouvel outil, le « papillon violet », qui représente visuellement l’état de santé du patient à chaque consultation et au fil du temps. Quatre-vingt-dix pour cent des patients interrogés ont estimé que cet outil devrait être utilisé dans la pratique courante.

L’avenir : L’utilisation du papillon violet peut améliorer les conversations entre les médecins et les patients, encourager la prise de décision partagée et soutenir une autogestion efficace pour aider les personnes atteintes de lupus à bien vivre.

Dr. Bheeshma RaviLes arthroplasties pour les nouveaux arrivants

Dr Bheeshma Ravi, Sunnybrook Research Institute

La découverte : En Ontario, la proportion d’arthroplasties du genou pratiquées sur des patients nouveaux arrivants (immigrants et réfugiés) a doublé en dix ans. Les chercheurs ont constaté que les patients nouveaux arrivants avaient de meilleurs résultats chirurgicaux que les patients nés au Canada, mais que ces interventions chirurgicales pourraient être sous-utilisées dans cette population.

L’avenir : Cette étude confirme que l’arthroplastie du genou est une intervention chirurgicale sûre pour les nouveaux arrivants au Canada, mais que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre si les obstacles à l’accès aux soins ou les perceptions culturelles de l’arthrite et de la douleur entraînent une sous-utilisation de l’arthroplastie au sein de cette communauté. Cela permettra de progresser sur la voie d’une prise en charge équitable de l’arthrite pour toutes les personnes au Canada.

Naomi Choong and Dr. Jaime GuzmanLa fatigue – une grande préoccupation dans les cas d’arthrite juvénile

Naomi Choong (stagiaire) et Dr Jaime Guzman de l’Université de la Colombie-Britannique et l’Alliance canadienne des chercheurs en rhumatologie pédiatrique (CAPRI) à l’échelle nationale

La découverte : L’étude de centaines d’enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) au stade précoce et inscrits dans un registre national a révélé des liens importants entre la fatigue, l’interférence de la douleur avec les activités et l’incapacité physique, et a permis de constater que pour 15 % des enfants atteints d’AJI, la fatigue est sévère.

L’avenir : Cette étude confirme que la fatigue est un fardeau important pour les enfants atteints d’AJI précoce, qui peut aggraver le handicap physique. Elle suggère que les efforts de prévention de l’incapacité devraient inclure des stratégies pour faire face à la fatigue et à l’interférence de la douleur dans la vie quotidienne.

Les percées de la recherche transforment le diagnostic, le traitement et la prévention de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche sur l’arthrite qui change des vies au Canada. Ce soutien essentiel permet aux esprits les plus brillants de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou auprès des personnes vivant avec cette maladie dévastatrice, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2023.

Dr. Anna GagliardiAméliorer l’accès aux soins de l’arthrose pour les femmes d’origines diverses

Anna Gagliardi, Ph. D., Réseau universitaire de santé

La découverte : Les résultats d’entrevues menées auprès de femmes d’origines diverses atteintes d’arthrose et des professionnels de la santé de partout au Canada proposent au moins 18 stratégies pour surmonter les obstacles à l’accès aux soins de l’arthrose équitables et axés sur la personne pour les femmes au Canada. Les stratégies recommandées comblent les lacunes dans les lignes directrices cliniques et tiennent compte des patients, des fournisseurs de soins de santé et du système de soins de santé.

L’avenir : Cette recherche comble les lacunes en matière de connaissances afin d’éclairer les lignes directrices cliniques, la formation des professionnels de la santé et les programmes et les politiques afin d’optimiser les soins de l’arthrose pour les communautés désavantagées, y compris les femmes d’origines diverses de partout au pays.

Dr. Ali Abdul-SaterBloquer l’inflammation de la goutte

Ali Abdul-Sater, Ph. D., Université York

La découverte : Une protéine appelée TRAF1 protège contre l’inflammation et l’enflure dans les cas de goutte en bloquant l’activation d’une protéine complexe appelée l’inflammasome.

L’avenir : La TRAF1 peut être étudiée comme nouvelle cible thérapeutique dans les cas de goutte et pourrait déboucher sur un soulagement pour plus d’un million de Canadiens qui vivent avec cette maladie douloureuse et débilitante.

Dr. Antoine Dufour and Dr. Roman KrawetzComprendre la lubrification des articulations dans les cas d’arthrose

Antoine Dufour, Ph. D et Roman Krawetz, Ph. D, Université de Calgary

La découverte : Une enzyme, appelée Tryptase β, peut contribuer à l’arthrose en interférant avec les activités anti-inflammatoires et de lubrification des articulations d’une protéine appelée PRG4 dans le revêtement intérieur de l’articulation.

L’avenir : Cette recherche appuie l’idée de mettre au point un traitement afin de ralentir l’arthrose en injectant un médicament dans l’articulation affectée pour bloquer les actions indésirables de la Tryptase β tout en injectant une forme de PRG4 développée en laboratoire afin de stimuler ses niveaux de protection.

Canadian Alliance of Pediatric Rheumatology Investigators (CAPRI)Une décennie de progrès dans la lutte contre l’arthrite juvénile

Dr Jaime Guzman et les chercheurs de l’Alliance canadienne des chercheurs en rhumatologie pédiatrique (CAPRI) à l’échelle nationale

La découverte : Un aperçu de données recueillis sur plus d’une décennie et provenant de patients enfants vivant au Canada ayant reçu un diagnostic d’arthrite idiopathique juvénile indique qu’avec l’utilisation croissante de médicaments biologiques et d’autres médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie, la proportion d’enfants qui parviennent à atteindre une maladie « inactive » est aussi en hausse.

L’avenir : Comprendre l’évolution du paysage des traitements et son lien avec les résultats pour les patients aidera les rhumatologues pédiatriques à clarifier la communication des options avec les familles d’enfants qui viennent de recevoir un diagnostic.

Christie Costello Dr. Guangju Zhai Dr. Anthony PerruccioPrédire la douleur persistante liée à l’arthrose

Christie Costello, Université Memorial de Terre-Neuve
Superviseur : Guangju Zhai, Ph. D.
Anthony Perruccio, Ph. D., Réseau universitaire de santé

La découverte : Chez les personnes atteintes d’arthrose du genou, les traces d’un processus biochimique appelé métabolisme de la phosphatidylcholine, pouvant être détecté dans le sang, sont associées à une douleur persistante après une arthroplastie.

L’avenir : Cette découverte pourrait déboucher sur un test sanguin servant à déterminer qui est susceptible de ressentir encore une douleur persistante après une arthroplastie. Le test sanguin pourrait être utilisé pour créer des plans de traitements optimaux. La découverte laisse aussi entrevoir que des traitements qui changent le métabolisme pourraient être en mesure d’atténuer la douleur au genou liée à l’arthrose.

Dr. Fataneh Tavasolian and Dr. Robert InmanSignes de spondylarthrite ankylosante dans le sang

Fataneh Tavasolian, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Superviseur : Dr Robert Inman

La découverte : De minuscules particules appelées exosomes qui transmettent les messages moléculaires entre les cellules peuvent être présentes dans le sang de personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante. Leurs profils protéiniques distinctifs et d’autres molécules aident à expliquer pourquoi le système immunitaire perd la maîtrise dans cette maladie.

L’avenir : Ces caractéristiques pourraient être utilisées comme biomarqueurs (signes dans le sang) afin d’aider à détecter et diagnostiquer la spondylarthrite ankylosante et offrir de nombreuses nouvelles cibles pour la future mise au point de médicaments afin de traiter cette maladie douloureuse.

Carly Jones and Dr. David WilsonSanté du cartilage de la hanche chez les jeunes adultes

Carly Jones, Université de la Colombie-Britannique
Superviseur : David Wilson, Ph. D.

La découverte : Des lésions de la moelle osseuse (caractéristiques des os associées à la douleur liée à l’arthrose visibles par imagerie médicale) sont présentes sous le cartilage endommagé de la hanche chez les jeunes adultes ayant de la douleur à la hanche, ce qui souligne davantage le rôle que pourraient jouer les lésions de la moelle osseuse dans l’arthrose.

L’avenir : La confirmation de la relation entre les lésions de la moelle osseuse et la dégradation du cartilage dans la hanche tôt dans le processus de la maladie de l’arthrose est une étape importante pour prédire et ralentir la progression des dommages aux articulations.

Dr. Timothy WidemanSensibilité à la douleur causée par l’activité physique

Timothy Wideman, Ph. D. Université McGill

La découverte : Un signe moléculaire d’inflammation détecté dans la salive des personnes ayant des douleurs au dos peut permettre de distinguer qui pourrait ressentir une douleur accrue lors de l’activité physique, normalement recommandée pour soulager la douleur aux articulations. Un nouvel outil d’évaluation basé sur l’expérience de la douleur lors de l’accomplissement de certaines tâches peut aussi aider à brosser un tableau clair des répercussions de cette sensibilité sur la douleur et l’humeur dans la vie quotidienne, comparativement aux traditionnels questionnaires sur la douleur.

L’avenir : Ces commentaires peuvent aider les physiothérapeutes et les autres professionnels de la santé et des exercices à créer et prescrire des programmes d’activité physique ou des routines très personnalisés afin d’aider à gérer efficacement la douleur dans la vie de tous les jours pour les personnes ayant des douleurs au dos.

Dr. Jean-Philippe St-PierreAdministration de médicaments basée sur les particules dans les cas d’arthrose

Jean-Philippe St-Pierre, Ph. D., Université d’Ottawa

La découverte : De petites particules faites à partir d’un type de molécule polyphosphate peuvent être utilisées pour administrer efficacement les médicaments dans les cartilages qui tapissent les articulations – une zone normalement difficile à atteindre pour les médicaments.

L’avenir : Cette recherche valide le besoin de rechercher au-delà des médicaments eux-mêmes et d’explorer davantage leur administration dans le corps afin d’étendre les avantages thérapeutiques pour les maladies comprenant une dégradation du cartilage, comme l’arthrose. Cette découverte pourrait déboucher sur de nouveaux traitements à l’efficacité accrue pour les millions de personnes vivant avec l’arthrose.

Dr. Mohamed OsmanSimilarités intrigantes entre la sclérodermie systémique et le cancer

Dr Mohamed Osman, Université de l’Alberta

La découverte : Les personnes atteintes de sclérodermie systémique, une forme potentiellement mortelle d’arthrite inflammatoire qui cause une accumulation des tissus cicatriciels, présentent des niveaux anormalement élevés de glucides précis dans leur peau et leur sang. Ces glucides sont souvent présents dans les cas de cancers agressifs.

L’avenir : La découverte des liens entre la sclérodermie systémique et le cancer peut aider à expliquer comment la sclérodermie systémique débute et progresse. Elle offre aussi la possibilité d’utiliser ces glucides comme biomarqueurs (un signe dans la peau ou les échantillons de sang) pour les maladies les plus graves.

Les dernières percées de la recherche transforment l’avenir de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2022.

Dr. S. Amanda Ali and Dr. Andy Kin On WongMarqueurs sanguins de la progression rapide de l’arthrose

Amanda Ali, Ph. D., Réseau universitaire de santé (Superviseurs : Mohit Kapoor, Ph. D. et Dr Rajiv Gandhi) et Andy Kin On Wong, Ph. D., Réseau universitaire de santé

Découverte : Un modèle précis de molécules peut être détecté dans le sang des personnes atteintes d’arthrose du genou à un stade précoce, ce qui permet de prédire avec précision qui connaîtra la progression de la maladie la plus rapide.

Avenir : Avec les validations à venir, cette signature moléculaire pourrait aider à identifier les personnes qui profiteraient le plus des approches visant à prévenir les dommages progressifs des articulations et à maintenir la santé articulaire avant que la maladie ne s’aggrave.

Etienne DoréComment une protéine et les bactéries intestinales jouent un rôle dans l’arthrite inflammatoire

Étienne Doré, CHU de Québec – Université Laval (Superviseur : Éric Boilard, Ph. D.)

Découverte : Une protéine présente naturellement dans les intestins agit directement sur les bactéries intestinales pour provoquer des changements dans le système immunitaire et jouer un rôle dans l’arthrite inflammatoire chez les souris.

Avenir : Des recherches approfondies pourraient révéler quelles bactéries pourraient être protectrices ou dommageables dans les cas d’arthrite inflammatoire chez les personnes et si les traitements qui agissent sur les bactéries intestinales peuvent représenter une nouvelle approche de prévention ou de traitement de l’arthrite inflammatoire.

Dr. Jackie Whittaker and Justin LoscialeComment favoriser la santé du genou après une blessure pour prévenir l’arthrose

Jackie Whittaker, Ph. D., et Justin Losciale, Université de la Colombie-Britannique– Arthrite-recherche Canada

Découverte : Diriger une collaboration poussée entre 36 experts cliniciens et scientifiques internationaux a mené à un ensemble de recommandations consensuelles fondées sur les meilleures preuves disponibles sur la manière d’optimiser la santé du genou après une blessure afin de prévenir l’arthrose.

Avenir : Des recommandations spécifiquement destinées aux cliniciens aideront à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes de réadaptation axés sur les besoins du patient. Les recommandations pour les chercheurs aideront à prioriser et coordonner les initiatives pour s’attaquer aux lacunes les plus urgentes compte tenu des connaissances actuelles sur la prévention de l’arthrose après une blessure.

Dr. Vidyanand AnapartiVers un nouveau traitement personnalisé pour la polyarthrite rhumatoïde

Vidyanand Anaparti, Ph. D., Université du Manitoba (Superviseurs : Dr Hani El-Gabalawy et Neeloffer Mookherjee, Ph. D.)

Découverte : Un modèle précis de molécules détecté dans un minuscule échantillon de biopsie de tissu du revêtement intérieur de l’articulation de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde précoce pourrait prédire si ces personnes répondront ou résisteront aux traitements de routine et comment ils réagiront à long terme.

Avenir : Avec une validation additionnelle, cette recherche pourrait aider les rhumatologues à associer les patients aux médicaments les plus susceptibles d’être efficace dès le départ, ce qui éviterait le cycle d’essai-erreur et, ultimement, améliorer leur gestion de la maladie plus tôt.

Dr. Jason McDougallUn élément chimique du cannabis pour réduire la douleur et l’inflammation

Jason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie

Découverte : Le myrcène est l’un des centaines d’éléments chimiques présents dans le cannabis qui donne une odeur distincte et son application sur des articulations de rats atteints d’arthrite chronique a réduit la douleur et l’inflammation articulaires.

Avenir : Les résultats prometteurs de cet élément chimique peu étudié sur des modèles de laboratoire demande d’approfondir les recherches pour voir si le myrcène ou les variétés de cannabis riches en myrcène peuvent offrir un soulagement accru aux personnes atteintes de douleur arthritique chronique.

Dr. Fawzi AoudjitUne nouvelle cible pharmacologique pour lutter contre l’arthrite inflammatoire

Fawzi Aoudjit, Ph. D., Université Laval

Découverte : Un signal moléculaire peu étudié déclenche un type de cellule immunitaire hautement inflammatoire et favorise le développement de l’arthrite. Le blocage de ce signal peut diminuer la gravité de l’arthrite chez les souris.

Avenir : L’appréciation du rôle essentiel de cette voie de signalisation dans le système immunitaire et l’arthrite inflammatoire la définit comme cible potentielle pour l’élaboration de nouvelles thérapies novatrices.

Dr. Luiza Grazziotin
Les sentiers sinueux des traitements de l’arthrite juvénile

Luiza Grazziotin, Ph. D., Université de Calgary (Superviseur : Deborah Marshall, Ph. D.) et le consortium UCAN CURE

Découverte : Le modèle selon lequel les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) se font prescrire des médicaments suit un parcours complexe d’essais-erreurs et on compte plus de 100 séquences dans les dossiers médicaux. Près de la moitié des enfants se font prescrire un médicament biologique, mais ils sont nombreux à devoir en essayer un deuxième ou un troisième.

Avenir : Aucun enfant atteint d’arthrite n’est pareil à un autre, mais ils ne sont pas seuls. Cette recherche souligne le besoin de médicaments personnalisés pour trouver le bon traitement, pour le bon enfant, au bon moment et elle met en lumière les pratiques de prescriptions du monde réel.

Dr. Lisbet Haglund, Dr. Hosni Cherif, and Matthew MannarinoDes biomarqueurs potentiels pour la dégénérescence de la colonne

Lisbet Haglund, Ph. D., Hosni Cherif, Ph. D., et Matthew Mannarino, Université McGill

Découverte : Un ensemble de cellules des disques intervertébraux (le tissu entre les os de la colonne) peut prédire si les disques se dégénèrent, ce qui pourrait s’avérer utile comme nouveaux biomarqueurs.

Avenir : Des recherches approfondies pourraient aider à définir une cause dégénérative de la lombalgie et pourraient donner de nouvelles idées aux chercheurs sur le déclenchement de la lombalgie au niveau des cellules et sur la manière de la traiter.

Dr. Mohamed OsmanLiens génétiques entre la sclérodermie systémique et le cancer

Dr Mohamed Osman, Université de l’Alberta

Découverte : Dans les cas de sclérodermie systémique – une maladie rare, mais mortelle qui peut toucher la peau, les organes internes et les articulations – les cellules de la peau affectée ont des mutations génétiques semblables à celles présentes dans de nombreux cancers.

Avenir : L’approfondissement de notre compréhension de la façon dont la sclérodermie systémique peut être causée par des changements semblables à ceux présents dans les premiers stades de cancer pourrait révéler des possibilités de changer la vocation des thérapies contre le cancer pour en faire de nouveaux traitements contre cette maladie dévastatrice.

Dr. Elizabeth Badley, Jessica Wilfong, and Dr. Anthony PerruccioLes personnes atteintes d’arthrite ont besoin d’information et de soutien additionnels

Elizabeth Badley, Ph. D., Jessica Wilfong et Anthony Perruccio, Ph. D., Réseau universitaire de santé et le Service communautaire de recherche et d’évaluation sur l’arthrite (ACREU)

Découverte : Près de la moitié des personnes qui ont reçu un diagnostic d’arthrite ne savent pas de quel type d’arthrite elles sont atteintes. Bien qu’elles ressentent encore une douleur importante, de l’incapacité et de la fatigue, ils pourraient avoir une littéracie peu développée et être moins susceptibles d’accéder à des services de soins de santé, d’information et de soutien pour les aider à gérer leur maladie.

Avenir : Cette recherche met en lumière l’incommensurable importance d’éduquer les personnes atteintes d’arthrite et leurs fournisseurs de soins de santé au sujet de l’autogestion et de s’assurer que chaque patient atteint d’arthrite a les outils nécessaires pour comprendre leur diagnostic et gérer son style de vie.

Les avancées de la recherche de 2021 transforment le futur de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs et de nos partisans, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées afin de combattre sans relâche le feu de l’arthrite. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2021.

Dr. Lily LimL’arthrite juvénile affecte le rendement scolaire

Dr. Lily Lim, University of Manitoba

La découverte : L’arthrite juvénile affecte la fonction physique et peut limiter la capacité des enfants à participer de manière active à l’école. Il n’était pas clair que cela nuisait au rendement académique pendant l’enfance et l’adolescence, ce qui pourrait entraîner des conséquences sur l’enseignement supérieur et les possibilités de carrière. Les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux et académiques des étudiants du Manitoba atteints d’arthrite juvénile. Ils ont découvert que les étudiants atteints d’arthrite juvénile réussissaient moins bien que leurs pairs de 12e année aux tests standardisées de mathématiques et de langue, indépendamment de leurs facteurs sociodémographiques et des troubles de santé mentale courants chez les enfants.

L’avenir : Ces découvertes seront utilisées pour encourager les travailleurs du domaine de la santé, les professeurs et les familles à s’attaquer aux défis uniques et à offrir un soutien académique afin que les enfants et les adolescents atteints d’arthrite puissent profiter d’occasions de réussite équitables.

Dr. Arif JethaLes répercussions de la COVID-19 sur les jeunes travailleurs atteints d’arthrite

Arif Jetha, Ph. D., Institut de recherche sur le travail et la santé

La découverte : La pandémie de COVID-19 a eu de lourdes répercussions sur la main-d’œuvre et l’économie. Les chercheurs ont découvert que la pandémie a contribué à des pertes d’emploi parmi les jeunes adultes atteints d’arthrite. La pandémie a également créé des obstacles à l’accès aux soins de santé et aux traitements, affecté les conditions de travail et créé un sentiment d’insécurité face au travail.

L’avenir : Ces découvertes mettent en lumière le besoin pour les jeunes adultes atteints d’arthrite d’avoir des stratégies ciblées qui favorisent la reprise économique dans ce contexte de pandémie de COVID-19 et qui s’attaquent aux lacunes en matière de soins de santé.

Dr. Jackie Whittaker and Christina LeLa vie après une blessure sportive chez les jeunes

Jackie Whittaker, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Christina Le, Université de l’Alberta – Arthrite-recherche Canada

La découverte : Les jeunes ayant subi une blessure sportive au genou sont plus à risque de développer l’arthrose du genou. Les chercheurs ont découvert que la qualité de vie des jeunes et des jeunes adultes ayant subi une blessure au genou liée au sport est dégradée – sur les plans physique, psychologique et social – même après une période de 3 à 12 ans après la blessure. Ceux ayant subi une blessure antérieure au genou et qui présentent un historique ou un type de blessure complexe ou de la douleur au genou étaient plus susceptibles d’arriver à de mauvais résultats.

L’avenir : Comprendre les facteurs qui ont une incidence sur la qualité de vie des jeunes adultes ayant un historique de blessure du genou fournira des informations utiles pour les stratégies de gestion des blessures au genou, de réadaptation et de prévention de l’arthrose.

Dr. Mark HarrisonDe meilleurs soins de santé pour l’arthrite inflammatoire

Mark Harrison, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique

La découverte : En 2011, le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique a instauré un nouveau code de facturation qui encourageait les rhumatologues à recourir à des infirmières pour les soins et l’éducation des personnes atteintes de maladies rhumatismales complexes, y compris de nombreux types d’arthrite inflammatoire (AI). Les chercheurs ont découvert que les rhumatologues et les patients pensent que ce nouveau modèle de soins multidisciplinaire a amélioré la façon dont les pratiques médicales fonctionnent et l’accès aux soins, l’expérience des patients, la gestion du temps, l’expérience clinique et les résultats de santé des patients.

L’avenir : Un modèle de soins multidisciplinaire qui inclut les infirmières semble efficace dans le cadre de la rhumatologie en C.-B, et pourrait être reproduit dans d’autres provinces afin d’améliorer les expériences dans les soins de santé et les résultats pour les personnes atteintes d’AI.

Dr. Sowmya Viswanathan and Mable Wing Yan ChanReproduire l’arthrose en laboratoire

Sowmya Viswanathan, Ph. D., Réseau universitaire de santé et Université de Toronto
Mable Wing Yan Chan, Réseau universitaire de santé et Université de Toronto

La découverte : Les chercheurs ont créé un nouvel outil pour évaluer les traitements de l’arthrose en laboratoire en collectant du cartilage et du revêtement intérieur d’articulation (synovie) donnés par des personnes atteintes d’arthrose avancée lors d’une arthroplastie. Le cartilage et la membrane synoviale ont été traités et incubés ensemble dans des récipients spéciaux à deux compartiments et le produit final représentait l’environnement complexe présent dans les articulations atteintes d’arthrose. Le modèle a été testé avec un corticostéroïde fréquemment utilisé pour traiter l’arthrose et a permis de bien saisir les effets du médicament sur les tissus.

L’avenir : Cet outil de recherche novateur peut imiter le comportement de la maladie dans le corps humain et aider à l’amélioration des prédictions des effets des nouvelles thérapies contre l’arthrose. Les essais et le développement de nouveaux médicaments nécessaires de toute urgence pour lutter contre cette maladie pourraient ainsi être accélérés.

Salem Werdyani and Dr. Guangju ZhaiTrois nouveaux sous-types d’arthrose

Salem Werdyani, Université Memorial de Terre-Neuve
(Superviseur : Guangju Zhai, Ph. D.)

La découverte : La métabolomique est l’étude du profil complexe des petites molécules produites par les cellules alors qu’elles génèrent de l’énergie – et un aperçu du fonctionnement du corps. Les chercheurs ont étudié les « empreintes digitales » dans le sang de centaines de personnes atteintes d’arthrose de Terre-Neuve-et-Labrador et ont découvert qu’il était possible de les diviser en trois groupes ayant des marqueurs sanguins distincts.

L’avenir : Cette recherche permet de comprendre comment les sous-types de l’arthrose peuvent se développer et jette les bases de traitements personnalisés adaptés aux profils métaboliques des personnes.

Darren Mazzei and Dr. Deborah MarshallInvestir dans les exercices pour lutter contre l’arthrose

Darren Mazzei, Université de Calgary
(Superviseur : Deborah Marshall, Ph. D., Université de Calgary)

La découverte : Les chercheurs ont examiné les données probantes actuelles sur les stratégies de gestion de l’arthrose par l’éducation, l’exercice et la gestion du poids. Ils ont constaté que des programmes d’exercices supervisés pour les personnes atteintes d’arthrose du genou ou de la hanche présentent des avantages pour la santé et sont rentables. Par opposition, l’éducation en matière de stratégies d’autogestion, l’exercice ou les régimes alimentaires n’ont pas semblé être aussi rentables en soi et leur utilité pourrait être accrue s’ils sont utilisés en combinaison avec un programme d’exercices structuré.

L’avenir : Ces informations seront utiles pour éclairer les prises de décision à l’échelle provinciale sur le financement des programmes d’exercice liés à l’arthrose afin d’optimiser l’utilisation des ressources en soins de santé.

Dr. Mary De VeraLa santé mentale et la goutte

Mary De Vera, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada

La découverte : La goutte est une forme d’arthrite inflammatoire causée par la formation de petits cristaux dans l’articulation. Les chercheurs ont découvert que les personnes atteintes de la goutte sont plus susceptibles de développer dépression et anxiété comparativement aux personnes qui ne sont pas affectées par cette maladie douloureuse. Des caractéristiques spécifiques de la maladie, comme un grand nombre d’articulations atteintes ou une fréquence élevée des poussées peuvent augmenter les probabilités de dépression.

L’avenir : Les troubles de santé mentale peuvent passer inaperçus dans un contexte de rhumatologie. Une sensibilisation accrue aux risques d’anxiété et de dépression liés à la goutte peut aider à s’assurer que les personnes concernées reçoivent en temps opportuns les soins psychiatriques et le soutien dont elles ont besoin.

Dr. Nigil HaroonVers un nouveau traitement contre la spondylarthrite

Dr Nigil Haroon, Réseau universitaire de santé

La découverte : La spondylarthrite est une forme d’arthrite inflammatoire pouvant affecter les articulations, la colonne vertébrale, les intestins, la peau et les yeux. Les médicaments biologiques n’aident qu’environ la moitié des personnes atteintes de spondylarthrite et ne s’attaquent pas à la formation osseuse anormale qui accompagne souvent la maladie. Les chercheurs ont utilisé un modèle de souris pour découvrir le rôle que joue une protéine appelée MIF dans le système immunitaire et son nouveau rôle dans la spondylarthrite. Ils ont découvert que le fait de bloquer la protéine MIF avec un médicament pourrait arrêter le développement ou la progression de la maladie.

L’avenir : Ce travail ouvre la voie à la poursuite du développement et des essais cliniques de médicaments bloquant la protéine MIF. Cette étude pourrait déboucher sur un nouveau traitement pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la douleur incessante de la spondylarthrite.

Dr. Maria FernandesFreiner l’inflammation

Maria Fernandes, Ph. D., Université Laval

La découverte : Une protéine appelée CLEC12A peut aider à contrer les réponses inflammatoires observées dans la goutte et d’autres types d’arthrite inflammatoire – mais son fonctionnement n’était pas clair. Les chercheurs ont découvert comment la CLEC12A envoie des signaux moléculaires aux cellules immunitaires pour atténuer cette réponse inflammatoire.

L’avenir : Comprendre le fonctionnement de la CLEC12A pourrait permettre la découverte d’une nouvelle stratégie thérapeutique et mener à de nouveaux traitements de l’arthrite inflammatoire.

Des progrès de la recherche en 2020 qui sont en train de transformer l’avenir de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance à financer la recherche de pointe sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, dans une clinique ou dans le quotidien des personnes atteintes d’arthrite, les chercheurs transforment votre soutien en nouvelles percées visant à améliorer les soins aux personnes arthritiques maintenant, tout en cherchant un traitement définitif pour l’avenir. Voici certaines des nombreuses percées rendues possibles en 2020.

Les réactions immunitaires en présence du lupus érythémateux disséminé et du syndrome des antiphospholipides

Yann Becker, Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval
Superviseur : Éric Boilard, Ph. D.

Dr-Eric-Boilard-Yann-Becker-Dr-Paul-Fortin

La découverte : Les mitochondries sont de petites structures à l’intérieur des cellules qui sont considérées comme ayant dérivé des bactéries. Si une cellule est endommagée et que des mitochondries en sont expulsées, le système immunitaire peut les prendre par erreur pour des menaces externes et enclencher une réaction immunitaire, comme s’il y avait une infection. Cette hyperactivité du système immunitaire est caractéristique de plusieurs maladies, comme le lupus érythémateux disséminé (LED), qui est une forme d’arthrite auto-immune, et le syndrome des antiphospholipides (SAPL), une maladie souvent associée au LED. Yann Becker a identifié plusieurs caractéristiques mitochondriales qui sont reconnues par les défenses immunitaires des personnes atteintes du LED et du SAPL. Les anticorps antimitochondriaux qui se manifestent en raison de cette défense pourraient être associés à des symptômes spécifiques de la maladie.

L’avenir : Il n’existe pas encore de tests cliniques permettant de diagnostiquer le LED ou de prédire comment les symptômes évolueront. Cette étude nous aidera à comprendre le rôle des mitochondries dans le développement de maladies auto-immunes ainsi qu’à concevoir de nouveaux tests pour mieux diagnostiquer le LED.

L’influence des parents sur leurs enfants qui reçoivent des traitements pour l’arthrite

Yvonne Brandelli, Université Dalhousie
Superviseure : Christine Chambers, Ph. D.

Yvonne-Brandelli-and-Christine-Chambers

La découverte : Si l’arthrite juvénile, en soi, peut causer de la douleur débilitante, les parents peuvent être démoralisés par l’obligation d’administrer des traitements qui ajoutent à la douleur et à l’inconfort de leurs enfants. Yvonne Brandelli a constaté que les parents qui ont peur de voir souffrir leur enfant ont plus de difficulté à suivre les plans de traitement recommandés, surtout si l’enfant reçoit de nombreux traitements douloureux comme des auto-injections.

L’avenir : Ces résultats soulignent le besoin d’accroître le soutien psychologique et les ressources pour les parents d’enfants arthritiques afin de les aider à reconnaître et à gérer leurs sentiments face à la douleur de leur enfant, de manière à garantir que l’enfant reçoit le meilleur traitement possible.

Éliminer les « cellules zombies » pour réduire la douleur et la dégénérescence de la colonne

Hosni Cherif, Ph. D., Université McGill
Superviseur : Lisbet Haglund, Ph. D.

Hosni-Cherif-and-Lisbet-Haglund

La découverte : La dégénérescence de certaines parties de la colonne peut entraîner des maux de dos et de l’arthrose. Certains traitements peuvent contribuer à atténuer la douleur, mais il n’existe pas de traitement pour prévenir la dégénérescence. Les « cellules zombies » ou sénescentes (des cellules qui ne se multiplient plus, mais qui sont encore vivantes) pourraient jouer un rôle clé dans la dégénérescence de la colonne. Hosni Cherif a été le premier à découvrir que RG-7112, un médicament synthétique, et l’o Vanilline, un composé naturel, déclenchaient des changements qui aident les nouvelles cellules saines à croître tout en tuant les cellules sénescentes.

L’avenir : Ces découvertes pourraient mener à de nouveaux médicaments qui ralentissent la dégénérescence des disques et réduisent la douleur dorsale.

Calculer le risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes d’une maladie psoriasique

Dre Lihi Eder, Women’s College Hospital
Candidat : Keith Colaço, Women’s College Hospital
Supervieures : Dr. Dafna Gladman and Dr. Lihi Eder

Dr-Lihi-Eder-and-Keith-Colaco-and-Dr-Gladman

La découverte : Les maladies psoriasiques sont des maladies inflammatoires chroniques qui s’attaquent à la peau et aux articulations. Elles comprennent le psoriasis et l’arthrite psoriasique. Les gens atteints de maladies psoriasiques sont plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires, telles que des crises cardiaques et des ACV. Cependant, les médecins ont besoin d’une méthode plus efficace pour déterminer quels patients présentent le risque le plus élevé. La Dre Lihi Eder et Keith Colaço ont découvert des anomalies dans les particules lipides et les biomarqueurs cardiaques de patients atteints de maladies psoriasiques.

L’avenir : Ces biomarqueurs, lorsqu’ils s’ajoutent aux facteurs de risque traditionnels associés aux maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension ou le tabagisme, pourraient permettre d’identifier les patients qui développeront la maladie dans les 5 à 10 prochaines années. La capacité à identifier les patients à risque élevé mènera à de meilleurs soins et à un risque cardiaque réduit.

Étudier un nouveau traitement contre la sclérodermie

Andrew Leask, Ph. D., Université Saskatchewan

Dr. Andrew Leask

La découverte : La sclérodermie se caractérise par une accumulation de tissu fibreux rigide de type cicatriciel dans la peau. Un type de cellule nommé fibroblaste est à l’origine d’une surproduction de collagène et de la formation de tissu cicatriciel rigide (un processus appelé fibrose). Andrew Leask a découvert qu’inhiber une protéine à l’intérieur du fibroblaste appelée YAP1 peut bloquer les gènes responsables de la fibrose.

L’avenir : Cette découverte fournit des indices pour un nouveau domaine d’investigation, à savoir l’utilité des médicaments qui ciblent YAP1 pour renverser la fibrose, ce qui mènerait à de plus nombreuses options de traitement et à une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de sclérodermie.

Réduire le risque d’influenza chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde

Dre Ines Colmegna, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Dr. Ines Colmegna

La découverte : Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) sont plus sujettes aux infections. L’une des causes les plus fréquentes d’infection chez ces patients est l’influenza ou grippe saisonnière. La Dre Ines Colmegna a mené la première étude visant à montrer que l’utilisation d’un vaccin à forte dose contre l’influenza protège mieux les patients atteints de PR contre la grippe que le vaccin à dose standard.

L’avenir : Ces résultats appuient l’utilisation du vaccin antigrippal à forte dose pour les personnes atteintes de PR, quel que soit leur âge. Cela pourrait améliorer la protection induite par le vaccin et réduire le risque de la grippe chez ces patients.

Améliorer la protection articulaire des personnes atteintes d’arthrose de la main

Joy MacDermid, Ph. D., Université Western
Candidat : Pavlos Bobos, Université Western

Dr-Joy-MacDermid-and-Pavlos-Bobos

La découverte : Les programmes de protection articulaire aident les patients atteints d’arthrose de la main en réduisant la douleur et en améliorant la fonction. Dans une revue complète de la littérature, Pavlos Bobos a trouvé des défis avec ces programmes, par exemple, ils manquent de constance, certains ne sont pas appuyés par des données probantes, un grand nombre ne sont pas à jour et peu d’entre eux se servent d’appareils fonctionnels. Joy MacDermid a créé un nouveau moyen de mesurer l’impact des tâches quotidiennes sur les mains, grâce à un capteur intégré à un faux ongle.

L’avenir : Une meilleure compréhension des forces employées lors des tâches quotidiennes aidera à mettre au point de nouveaux programmes de protection des articulations pour améliorer la fonction des mains et préserver les articulations.

Trois outils pour voir les lésions articulaires causées par la polyarthrite rhumatoïde

Sarah Manske, Ph. D., Université de Calgary

Dr. Sarah Manske

La découverte : Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) subissent de l’enflure et des lésions osseuses dans les articulations. Toutefois, l’origine de cette détérioration et de son aggravation reste encore à déterminer. Sarah Manske a élaboré des techniques pour superposer des images prises lors de tests variés administrés à différents moments (p. ex. IRM, échographie et tomodensitogramme). L’objectif est de mieux mesurer les changements touchant les os des personnes atteintes de PR, et l’inflammation qui pourrait être en cause.

L’avenir : Une utilisation accrue des outils d’imagerie pour détecter l’inflammation qui n’est pas visible lors d’un examen clinique aidera les cliniciens à déterminer comment la PR progresse, si la personne est à risque de subir d’autres lésions osseuses et, le cas échéant, quelles stratégiques peuvent aider à réduire ces dommages.

Le cannabis contre la douleur de l’arthrite

Jason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie

Dr. Jason McDougall

La découverte : De nombreuses personnes atteintes d’arthrose ont du mal à trouver un moyen efficace de soulager leur douleur. Les analgésiques prescrits, comme les AINS, ont ceci comme limitation : ils traitent la douleur causée par l’inflammation, mais ne sont pas efficaces contre la douleur neuropathique, qui est causée par les nerfs endommagés dans les articulations. Jason McDougall a identifié un système cannabinoïde naturel à l’intérieur d’articulations animales qui est efficace pour soulager la douleur neuropathique et inflammatoire. Il a également découvert de nouveaux composés du cannabis qui pourraient aider les patients à mieux gérer leur douleur.

L’avenir : En tirant parti du système cannabinoïde naturel du corps, on pourrait aider les personnes atteintes d’arthrose à diminuer la dose d’AINS nécessaire pour traiter leur douleur et leur inflammation articulaires, réduisant du même coup les effets secondaires qu’elles subissent.

Développement de la polyarthrite rhumatoïde dans une population à haut risque

Vidyanand Anaparti, Ph. D., Université du Manitoba
Superviseurs : Dr Hani El-Gabalawy et Neeloffer Mookherjee, Ph. D.

Vidyanand-Anaparti_Hani-El-Gabalawy_Neeloffer-Mookerjee_web

La découverte : Les membres des Premières Nations présentent des taux élevés de polyarthrite rhumatoïde (PR), et les raisons de ce phénomène sont encore inconnues. Vidyanand Anaparti étudie des membres des Premières Nations présentant un risque élevé de PR à mesure qu’ils commencent à présenter des symptômes afin de déterminer quels facteurs précèdent l’apparition de la maladie et y contribuent. Les microARN, ces « interrupteurs cellulaires » qui activent ou désactivent les gènes, sont parmi ces facteurs. M. Anaparti a déterminé que les parents au premier degré des personnes atteintes de PR ont des niveaux altérés de microARN, et que les façons dont ceux-ci sont exprimés dépendent du type de cellule immunitaire.

La méthylation, un processus qui contrôle l’expression des gènes, est un autre interrupteur cellulaire. M. Anaparti a découvert que la méthylation de gènes spécifiques était différente chez les patients atteints de PR et pourrait jouer un rôle important dans le développement de la maladie. Il a également constaté que les niveaux de marqueurs métaboliques (comme la vitamine D, les acides gras oméga-3 et oméga-6, les oxylipines et les adipokines) sont modifiés dans les parents au premier degré des personnes atteintes de PR qui sont à risque élevé de développer la maladie.

L’avenir : M. Anaparti a découvert que les microARN et la méthylation ont une influence directe sur l’expression des gènes impliqués dans la PR. Ces découvertes ne s’appliquent pas uniquement à la population autochtone et pourraient aider à identifier les personnes à risque de développer la PR, en général.

.

Des progrès de la recherche en 2019 qui sont en train de transformer l’avenir de l’arthrite.

Grâce à la générosité et à la vision de nos donateurs, la Société de l’arthrite du Canada est le plus important organisme de bienfaisance qui suscite de nouvelles idées et carrières en recherche sur l’arthrite au Canada. Ce soutien essentiel permet à des esprits innovateurs de répondre aux questions les plus pressantes sur les diverses formes de la maladie. Qu’ils travaillent en laboratoire, en clinique ou dans la communauté, les chercheurs transforment le soutien financier des donateurs en découvertes qui améliorent les soins pour les personnes arthritiques maintenant et ouvrent les portes à de nouveaux traitements, dont des traitements curatifs, pour demain. Voici certaines des nombreuses percées que vous avez rendues possibles en 2019.

Avancées dans l’administration de médicaments pour l’arthrose
(Recherche préférée des consommateurs)

Frank Beier en collaboration avec Elizabeth Gillies, Université Western

Dr. Frank Beier

La découverte : Alors que de nombreux scientifiques travaillent à développer de nouveaux traitements pour l’arthrose, les médicaments qui circulent dans tout le corps ont souvent des effets secondaires indésirables. Pour aider à résoudre ce problème, les chercheurs ont mis au point un nouveau mode d’administration d’un médicament anti-inflammatoire en le convertissant en minuscules particules qui pourraient être injectées directement dans l’articulation.

L’avenir : À la suite de travaux plus poussés, ce système novateur de libération de médicaments pourrait être utilisé pour administrer des traitements novateurs et existants de l’arthrose directement dans l’articulation afin de réduire au minimum les effets secondaires et de maximiser les bienfaits.

Une thérapie cellulaire innovatrice contre l’arthrose

Sowmya Viswanathan, Réseau universitaire de sant

Dr. Sowmya Viswanathan

La découverte : Les traitements qui limitent les répercussions de l’arthrose sont peu nombreux. La clé pourrait résider dans les thérapies cellulaires, mais il n’a pas encore été prouvé qu’elles sont sécuritaires et efficaces. Le premier essai clinique canadien d’une thérapie cellulaire innovatrice pour traiter l’arthrose du genou en stade avancé a révélé que celle-ci pourrait être une approche sécuritaire pour réduire la douleur aux articulations et améliorer la fonction, probablement en luttant contre l’inflammation.

L’avenir : Cette découverte révolutionnaire jette les bases d’essais cliniques de plus grande envergure qui permettront de mettre au point de nouveaux traitements. En réduisant l’inflammation et la douleur articulaires, tout en permettant aux gens de retrouver leur mobilité et leur qualité de vie au moyen d’une seule injection de cellules, on pourrait permettre aux personnes souffrant d’arthrose du genou de retrouver la vie que la maladie les empêche de vivre.

Préférences des patients métis et des Premières Nations pour la prise en charge de l’arthrite rhumatoïde

Dr Glen Hazlewood, Université de Calgary

Dr. Glen Hazlewood

La découverte : La polyarthrite rhumatoïde (PR) est plus fréquente chez les Premières Nations et les Métis que chez les non-Autochtones. Cependant, on en sait peu sur les préférences des patients autochtones en matière de gestion de la PR. Les chercheurs ont constaté que les patients métis et des Premières Nations qui sont traités pour la PR dans les cliniques de rhumatologie du sud de l’Alberta acceptent une approche holistique pour gérer les aspects physiques, mentaux, émotionnels et spirituels de la vie avec la PR. Leurs préférences en matière de médicaments étaient également influencées par des facteurs cliniques, familiaux et sociétaux.

L’avenir : Ces renseignements aideront les fournisseurs de soins de santé à établir, avec leurs patients métis et des Premières Nations, des relations basées sur la confiance et une communication efficace. On s’attend à ce que cela encourage la prise de décisions partagée dans un environnement culturellement non menaçant afin d’améliorer le traitement de la PR au sein de cette population.

La prévention d’une complication de la sclérodermie qui présente un danger pour la vie

Dre Sabrina Hoa, Hôpital général juif — Institut Lady Davis (Superviseures : Dres Marie Hudson et Sasha Bernatsky)

Sabrina Hoa, Marie Hudson and Sasha Bernatsky

La découverte : La sclérodermie (parfois appelée sclérose systémique) est une maladie auto-immune rare où des tissus cicatriciels rigides s’accumulent dans la peau et parfois dans d’autres organes. Si les poumons sont affectés, les gens peuvent développer une complication potentiellement mortelle appelée maladie pulmonaire interstitielle (MPI). Les chercheurs ont découvert que les médicaments qui inhibent le système immunitaire des personnes atteintes d’une MPI légère aident à préserver la fonction pulmonaire et à prévenir la progression de la MPI.

L’avenir : Cela laisse entrevoir une possibilité prometteuse pour le traitement précoce de la MPI lorsque celle-ci est légère, afin d’empêcher qu’elle mette la vie en danger. À la suite d’études plus poussées, cette approche de traitement pourrait sauver la vie de personnes atteintes de la sclérodermie.

La vitamine D et la polyarthrite rhumatoïde

Vidyanand Anaparti, Université du Manitoba
(Superviseurs : Dr Hani El-Gabalawy et Neeloffer Mookherjee)

Vidyanand-Anaparti_Hani-El-Gabalawy_Neeloffer-Mookerjee_web

La découverte : Les membres des Premières Nations présentent des taux élevés de polyarthrite rhumatoïde (PR), mais on ne sait pas pourquoi. Étonnamment, les chercheurs ont constaté que le taux de vitamine D dans le sérum sanguin augmentait chez un petit groupe de membres des Premières Nations présentant un risque élevé de PR à mesure qu’ils commençaient à présenter des symptômes cliniques de la maladie.

L’avenir : Cette recherche fournit des indices précoces sur un nouveau domaine d’investigation : le rôle que la vitamine D pourrait jouer dans le développement de la PR au sein de cette population.

La technologie portable pour mesurer la fonction du genou avant une arthroplastie

Matthew Teeter, Lawson Health Research Institute

Dr. Matthew Teeter

La découverte : Les capteurs portables pourraient être l’avenir de l’évaluation préopératoire des personnes souffrant d’arthrite qui se préparent à une chirurgie de remplacement du genou. Les chercheurs ont découvert que la combinaison de capteurs portables pour suivre le mouvement du genou et d’une forme d’intelligence artificielle appelée apprentissage automatique pourrait être utilisée durant les rendez-vous avant et après l’opération pour déterminer dans quelle mesure une personne est susceptible de bénéficier d’une amélioration de sa fonction.

L’avenir : Avec des développements ultérieurs, cette technologie pourrait être utilisée pour aider les patients à gérer leurs attentes et pour façonner leurs plans de rétablissement et de réadaptation postopératoires.

L’intelligence artificielle pour guider le traitement de l’arthrite juvénile

Simon Eng, Hôpital pour enfants de Toronto
(Superviseure : Dre Rae Yeung)

Dr. Simon Eng and Dr. Rae Yeung

La découverte : Certains enfants souffrent de formes d’arthrite légères, tandis que d’autres peuvent subir des effets dévastateurs qui perdurent, même à l’âge adulte. Il est difficile de prédire quels enfants pourraient être en mesure d’éviter des traitements et des effets secondaires inutiles. Les chercheurs ont découvert un algorithme utilisant l’intelligence artificielle qui peut prédire comment l’arthrite juvénile évoluera.

L’avenir : Cette nouvelle approche façonnera la pratique clinique et orientera les décisions relatives à des traitements personnalisés qui garderont les enfants atteints d’arthrite en bonne santé.

 

La dépression et l’anxiété liées au lupus

Dr Zahi Touma, Réseau universitaire de santé

Dr. Zahi Touma

La découverte : Le lupus, ou le lupus érythémateux disséminé (DEL), est une maladie inflammatoire grave qui peut toucher les articulations et plusieurs organes, notamment le système nerveux. Cela peut entraîner plusieurs troubles de l’humeur qui, souvent, ne sont pas diagnostiqués. Les chercheurs ont découvert que de simples questionnaires pouvaient être utiles pour identifier les patients atteints de lupus qui sont susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété. Ils ont aussi constaté que jusqu’à la moitié des patients atteints de lupus étaient aux prises avec ces troubles.

L’avenir : Attirer l’attention sur la prévalence élevée de la dépression et de l’anxiété chez les personnes atteintes de lupus et offrir des outils fiables pour aider les fournisseurs de soins de santé à dépister ces troubles peut aider à faire en sorte que les patients reçoivent, en temps opportun, les soins psychiatriques et le soutien dont ils ont besoin.

 

Premiers changements articulaires dans les cas d’arthrose découlant d’une blessure

Steven Boyd, Université de Calgary

Dr. Steven Boyd

La découverte : La déchirure du ligament croisé antérieur (LCA) du genou est une blessure sportive courante qui augmente le risque de développer l’arthrose du genou. De façon plus détaillée que jamais, les chercheurs ont pu utiliser l’imagerie médicale avancée pour visualiser certains des premiers changements aux os de l’articulation du genou après une lésion au LCA.

L’avenir : Sachant que l’os est perdu ou endommagé dans l’articulation blessée dans les mois immédiatement après une déchirure du LCA, les efforts pour réhabiliter l’articulation devraient commencer rapidement après la blessure pour prévenir l’apparition future d’arthrose.

 

Les délais d’attente pour un traitement multidisciplinaire de la douleur

Simon Deslauriers, Université Laval
(Superviseure : Kadija Perreault)

Simon Deslauriers and Dr. Kadija Perreault

La découverte : Les personnes atteintes d’arthrite peuvent recevoir des services complets de gestion de la douleur dans des cliniques de la douleur, où plusieurs fournisseurs de soins de santé fournissent des soins coordonnés pour traiter la douleur chronique. Les services des cliniques de la douleur peuvent améliorer la qualité de vie des patients, mais les temps d’attentes sont souvent longs. Les chercheurs ont constaté qu’environ le tiers des personnes souffrant d’arthrite au Québec qui voulaient un suivi dans un centre de traitement multidisciplinaire de la douleur ont attendu plus de six mois avant leur premier rendez-vous.

L’avenir : Cette recherche met en évidence une lacune dans l’accès à des soins opportuns et efficaces, et identifie plusieurs obstacles à surmonter pour améliorer l’accès à des services de gestion de la douleur.

 

Remarque : On a choisi la « Recherche préférée des consommateurs » en menant un sondage auprès des participants à nos tables rondes des consommateurs en ligne. Les tables rondes des consommateurs de la Société de l’arthrite permettent aux gens ayant une expérience vécue de la maladie de fournir leurs points de vue.