Page 9 - Rapport annuel de la Société de l’arthrite 2019 / 2020
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UN BESOIN DE TENDRE
LA MAIN
John Beresford est passionné d’automobiles depuis toujours. En juin dernier,
il s’est lancé dans une aventure épique : un raid automobile de 16 000 km
Chine-France. Mais pour John, ce parcours débutait il y a longtemps, auprès
de l’amour de sa vie, Deirdre.
John vivait en Alberta dans les années 1980 avec sa femme Deirdre lorsqu’elle « La Société de
a reçu son diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Bien que Deirdre a continué
d’être active, travaillant même pour la Société de l’arthrite en tant que l’arthrite fait
bénévole quand le couple a déménagé en Colombie-Britannique dans les DEIRDRE BERESFORD
années 1990, la maladie a commencé à constituer un lourd fardeau. un excellent
Au bout de plusieurs opérations, traitements, blessures et hospitalisations, Deirdre s’en est sortie travail quant au
affaiblie et elle a succombé à sa maladie en avril 2016.
financement de
À peine quelques mois avant son décès, John lui avait acheté une coccinelle Volkswagen 1956. Il lui
serait plus facile d’entrer dans le véhicule et d’y sortir grâce aux sièges surélevés et aux portes légères,
qui favoriseraient ainsi son autonomie. Tristement, elle n’a jamais eu la recherche et
l’occasion de la conduire.
au soutien des
Ressentant le besoin de changer les choses après le décès bouleversant
de Deirdre, John s’est inscrit à la course Pékin-Paris 2019, en compagnie personnes qui vivent
de son frère Chris, afin de collecter des fonds pour la Société de l’arthrite
en l’honneur de sa femme. Les participants du raid automobile doivent avec la maladie. »
choisir un véhicule construit entre 1907 et 1976. Le modèle 1956 de la
coccinelle de Deirdre était non seulement symbolique, il répondait à ce
JOHN BERESFORD critère aussi. - JOHN BERESFORD
John explique ce qui le motive à participer à cette dure épreuve : « Une bonne partie de la population ne
comprend pas à quel point cette maladie affecte les personnes qui en souffrent et bouleverse leur vie. »
« La Société de l’arthrite fait un excellent travail quant au financement de la recherche et au soutien
des personnes qui vivent avec la maladie. »
John ne s’en tient pas à collecter des fonds, il a également décidé d’en léguer. Le souvenir que garde
John de l’amour de Deirdre pour le bénévolat l’a motivé à désigner la Société de l’arthrite en tant que
bénéficiaire dans son testament.
Il ne fait pas de doute que Deirdre aurait été heureuse de savoir que le legs de John à la Société de
l’arthrite représente une avenue d’espoir pour bien d’autres familles. Page 9 | Rapport annuel de la Société de l’arthrite 2019 / 2020