Histoires

Des amitiés aussi grandes que les plus grands arbres

Louise Walters portrait

Louise Waters a plus de 100 enfants.

Oui, vous avez bien lu.

Au cours des cinq dernières années, la résidente d’Halifax a par elle-même permis à une centaine d’enfants de participer au camp d’été de la Société de l’arthrite, en Nouvelle-Écosse. Pour Louise, fournir les fonds nécessaires au soutien de ces enfants malades lui est tout à fait naturel.

« Je vis avec l’arthrose depuis déjà sept ans. Je connais les dommages que cette maladie peut infliger. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point vivre avec l’arthrite à un si jeune âge doit être horrible. La Société de l’arthrite m’a beaucoup aidé dans ma gestion de la douleur et je voulais trouver une façon de redonner. »

Louise est fière de savoir qu’elle aide ces jeunes de façon si significative.

« Lorsque j’étais à la recherche d’une façon de redonner, j’avais de nombreux critères précis. Le camp néo-écossais JoinTogether de la Société de l’arthrite les remplissait tous. Je suis si heureuse de voir mes dons aider directement les enfants dans ma communauté. »

La dame de 72 ans est bien placée pour connaître l’importance des camps d’été pour jeunes enfants. Elle garde de chaleureux souvenirs des camps auxquels elle participait dans sa jeunesse. Elle se rappelle avoir noué « des amitiés aussi grandes que les plus grands arbres » qui peuplaient les abords du camp.

Photography of Louise Waters« La nature, l’oubli des contraintes et l’ouverture à de nouvelles rencontres et expériences, c’est essentiel pour eux. Leur maladie les rend forts et uniques à un si jeune âge. C’est génial de les voir tout simplement être des enfants, pour une fois. »

Un de ses plus grands plaisirs est de passer une journée au Camp avec les enfants qu’elle aide. Elle dîne avec eux, les écoute partager leurs histoires, leurs rêves et leurs passions. Inévitablement, elle est conquise par leur bonne humeur contagieuse.

« Les enfants se sentent normaux ici. J’aime voir à quel point ils sont heureux de faire du canot. C’est toujours un moment fort pour moi. Je ne peux m’empêcher d’être émue quand je vois un enfant en fauteuil roulant participer à des activités qu’il n’aurait jamais pu faire autrement. »

Même si le Camp de cette année a eu lieu exclusivement en ligne à cause de la pandémie de COVID-19, la créativité, le dévouement et l’ingéniosité des moniteurs n’ont pas été amoindris, selon elle.

« Les jeunes acquièrent tellement de nouvelles aptitudes au Camp. Ça leur servira toutes leurs vies. Une campeuse a créé une vidéo de sa semaine, une habileté qu’elle a développée là-bas. C’était vraiment beau à voir! »

Tout au long de cette conversation téléphonique, le sourire de Louise émanait le bonheur. On ne pouvait évidemment pas le voir, mais c’était bien audible. Bien que ses dons aient créé des centaines de sourires parmi les campeurs, étrangement, le sien semble être le plus rayonnant.