Les investissements de la Société de l’arthrite du Canada dans le domaine de la recherche
La Société de l’arthrite du Canada finance seulement les projets de recherche de la plus grande qualité et du plus grand mérite scientifique et qui présentent le plus d’espoir pour l’amélioration de notre capacité à diagnostiquer, prévenir, traiter, renverser et guérir l’arthrite.
En 2023-2024, la Société de l’arthrite du Canada a investi 6,6 millions de dollars dans la recherche sur l’arthrite et le développement des chercheurs et des cliniciens.
Résultats des concours annuels
Subventions stratégiques de fonctionnement
La Société de l’arthrite du Canada prévoit annoncer publiquement ces bourses en 2025. Nous vous informerons lorsqu’une date d’annonce publique aura été confirmée. Les établissements hôtes et les lauréats doivent d’abord communiquer avec nous avant de procéder à toute annonce locale.
Dr Hesham Abdelbary, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : Utilisation de cocktails bactériophages (phage), combinés à des antibiotiques pour améliorer les résultats des traitements pour les patients atteints d’arthrite ayant des infections de l’articulation prothétique (IAP)
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Une nouvelle manière de traiter les infections aux articulations de remplacement
Les infections subséquentes à une opération sont la principale cause d’arthroplastie de la hanche et du genou et les patients atteints d’arthrite sont plus à risque de développer cette grave complication. Le traitement actuel antibiotique et opération est défaillant dans plus d’un tiers des cas et il peut entraîner des conséquences mortelles. Une des principales causes est qu’une couche gélatineuse appelée biofilm peut se former sur l’implant et protéger les bactéries en croissance des antibiotiques. Afin de s’attaquer au problème, le Dr Hesham Abdelbary et son équipe utiliseront des virus appelés phages afin de pénétrer ce film et d’éradiquer la bactérie cachée. Pour sélectionner la meilleure combinaison de phage, l’équipe étudiera la composition du biofilm, concevra des combinaisons phage-antibiotiques uniques qui élimineront efficacement la bactérie du biofilm, puis elle recherchera les marqueurs d’inflammation chez les patients atteints d’arthrite afin de prédire le meilleur moment pour administrer son « cocktail » phage-antibiotiques. Cette approche pourrait améliorer les résultats des arthroplasties et réduire le fardeau associé aux infections survenant après une opération avec implant.
Antoine Dufour, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : Cibler HTRA1 : Un nouveau médicament pour prévenir la dégradation du cartilage dans les cas d’arthrose
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Restaurer la lubrification des articulations dans les cas d’arthrose
Comme il n’existe pas de remède contre l’arthrose, le besoin est urgent d’approfondir notre compréhension des causes complexes de la maladie et d’élaborer de nouvelles approches de traitement. Les traitements actuels contre l’arthrose reposent souvent sur un processus d’essais et d’erreurs, ce qui entraîne des délais avant l’atténuation de la douleur, une accélération des dommages aux articulations et au cartilage et une incapacité continue pour les patients. Antoine Dufour, Ph. D., et son équipe explorent une nouvelle approche de traitement en étudiant HTRA1, une enzyme omniprésente dans les cas d’arthrose et qui agit comme un ciseau moléculaire qui coupe et dégrade la lubricine, une protéine essentielle pour la lubrification des articulations. L’équipe testera si un nouveau médicament peut prévenir la perte de lubrification de l’articulation, ce qui réduirait la destruction de cette dernière. Cette recherche pourrait déboucher sur un nouveau traitement par médicament contre l’arthrose qui restaurerait la lubrification des articulations et atténuerait éventuellement la douleur des personnes atteintes d’arthrose.
Dre Lihi Eder, Women’s College Hospital
Titre du projet : Explorer les mécanismes liés au sexe de la réponse de l’arthrite psoriasique aux thérapies avancées (EXSEMP – EXploring SEx-related Mechanisms of Psoriatic arthritis response to advanced therapies) : Méta-analyse des données des patients individuels d’essais contrôlés randomisés de thérapies avancées
Engagement annuel :
1re année : 112 100 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Comment le sexe du patient influence la réponse aux traitements biologiques dans les cas d’arthrose psoriasique
Les médicaments biologiques sont des traitements contre l’arthrite inflammatoire efficaces, mais coûteux. Les patientes atteintes d’arthrite psoriasique sont moins susceptibles de bien répondre aux thérapies biologiques que les patients mâles. La Dre Lihi Eder et son équipe cherchent à comprendre pourquoi en analysant les données d’essais contrôlés randomisés de thérapies biologiques contre l’arthrite psoriasique. À l’aide de modèles statistiques, ils étudieront si certains types de traitements biologiques sont plus efficaces et sécuritaires pour les patientes. Ils examineront également si les facteurs comme les différences dans les niveaux d’inflammation, le poids, les niveaux de médicament ou les signalements de douleurs peuvent expliquer pourquoi les patientes répondent moins bien à ces traitements que les patients mâles. Les conclusions de cette étude pourraient aider à élaborer des lignes directrices propres aux genres afin de prescrire des traitements biologiques contre l’arthrite psoriasique, ce qui améliorerait l’efficacité et la personnalisation des soins.
Dr Akihiro Nakamura, Université Queen
Titre du projet : Tirer parti d’un composé de catéchine de thé vert afin d’atténuer la formation de nouveaux os dans les cas de spondylarthrite par le biais de la régulation négative de l’enzyme LOXL2
Engagement annuel :
1re année : 138 500 $
2e année : 150 000 $
3e année : 145 000 $
Résumé du projet :
Ralentir la croissance excessive des os dans les cas de spondylarthrite grâce à un composé du thé vert
La spondylarthrite cause une formation ou une croissance anormale de nouveaux os dans la colonne vertébrale et les articulations, entraînant de la douleur et une mobilité limitée. Bien que les traitements actuels ciblent l’inflammation, la gestion de la croissance osseuse anormale reste un défi de taille. Dans une étude récente, le Dr Akihiro Nakamura et son équipe ont identifié LOXL2, un gène impliqué dans la formation de collagène, comme facteur clé de la croissance osseuse anormale. En s’appuyant sur cette découverte, l’équipe cherchera à savoir si LOXL2 peut servir de marqueur spécifique de la croissance osseuse dans la spondylarthrite et examinera comment LOXL2 réagit au stress et aux faibles niveaux d’oxygène, deux facteurs reconnus pour accélérer la croissance osseuse. Elle testera également si un composé du thé vert, l’EGCC, peut bloquer LOXL2 et ralentir la croissance osseuse dans les modèles de spondylarthrite. Si ces recherches aboutissent, elles pourraient déboucher sur le premier marqueur et le premier médicament conçus expressément pour stopper la croissance osseuse anormale dans les cas de spondylarthrite, offrant ainsi une option thérapeutique révolutionnaire.
Maxwell Slepian, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Entraînement à la spécificité de la mémoire pour la prévention de la douleur chronique après une arthroplastie totale du genou : Essai pilote contrôlé randomisé
Engagement annuel :
1re année : 118 684 $
2e année : 142 231 $
3e année : 147 489 $
Résumé du projet :
L’entraînement de la mémoire peut-il prévenir la douleur chronique après une arthroplastie du genou?
Après une arthroplastie du genou, un patient sur cinq ressent une douleur chronique, mais il n’existe pas de traitement ni de mesures préventives pour ce type de douleur. De nouvelles recherches montrent un chevauchement des zones du cerveau qui traitent la douleur et la mémoire, ce qui suggère que les personnes dont les souvenirs sont les plus détaillés sont moins susceptibles de ressentir une douleur chronique après une intervention chirurgicale. Maxwell Slepian, Ph. D., et son équipe émettent l’hypothèse que l’entraînement des patients à se rappeler des souvenirs détaillés pourrait prévenir la douleur chronique après une opération. Pour tester cette hypothèse, ils mèneront une étude pilote auprès de 60 patients, en les répartissant au hasard afin qu’ils suivent ou non une formation à la mémoire. Trois mois après l’opération, ils mesureront la douleur et la mémoire des patients. Si cette étude est couronnée de succès, elle sera étendue à 260 patients. Cette recherche pourrait faire de l’entraînement à la mémoire un outil efficace et à la portée de tous pour prévenir la douleur chronique après une intervention chirurgicale et améliorer la qualité de vie des patients.
Dre Carrie Ye, University of Alberta
Titre du projet : Humains vs IA : La précision du triage des patients aiguillés en rhumatologie
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Médecins versus IA : Qui est meilleur en matière de triage des patients aiguillés en rhumatologie
Le triage des patients nouvellement aiguillés en rhumatologie aide à faciliter l’accès aux soins rhumatologiques en temps opportun. Cependant, cela prend du temps et prive les rhumatologues du temps qu’ils pourraient consacrer à leurs patients. L’intelligence artificielle, en particulier les grands modèles de langage (la technologie derrière ChatGPT), a le potentiel de trier les patients aiguillés de manière précise et efficace. Dans le cadre de cette étude, la Dre Carrie Ye et son équipe formeront un grand modèle de langage pour trier les patients aiguillés vers leur clinique de rhumatologie. Ils évalueront le rendement du modèle en comparant sa capacité à déterminer le diagnostic probable et le degré d’urgence de chaque patient sur la base des évaluations faites par les rhumatologues, et en déterminant dans quelle mesure ses prédictions s’alignent sur le diagnostic final lors de la première visite du patient à la clinique. Si elle est couronnée de succès, cette technologie permettra aux rhumatologues de voir davantage de patients, de réduire les temps d’attente et d’améliorer l’accès aux soins rhumatologiques pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Bourses des étoiles pour le développement de carrière
La Société de l’arthrite du Canada prévoit annoncer publiquement ces bourses en 2025. Nous vous informerons lorsqu’une date d’annonce publique aura été confirmée. Les établissements hôtes et les lauréats doivent d’abord communiquer avec nous avant de procéder à toute annonce locale.
Dre Lauren King, Université de Toronto
Titre du projet : Aller de l’avant : Innover dans la prestation de soins de l’arthrose pour des résultats améliorés
Engagement annuel :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet
Révolutionner les soins de l’arthrose : Du dépistage précoce aux traitements personnalisés
Des millions de Canadiens atteints d’arthrose ne bénéficient pas de traitements sûrs et efficaces fondés sur des données probantes. De plus, lorsqu’un traitement est proposé, il arrive souvent à un stade avancé de la maladie. Cette lacune dans les soins est une occasion manquée de réduire la douleur et d’améliorer la qualité de vie. La Dre Lauren King et son équipe visent à remédier à cette lacune en mettant au point des méthodes novatrices de prestation de soins personnalisés tôt dans l’évolution de la maladie. Leur recherche se concentrera également sur la création d’une méthode normalisée de diagnostic précoce de l’arthrose, permettant de tester des traitements préventifs et modificateurs de la maladie. Cette recherche consistera à interroger des patients et des professionnels de la santé, à synthétiser les connaissances médicales, à concevoir de nouvelles solutions en matière de soins de santé et à en tester la faisabilité et l’efficacité. À terme, l’objectif est d’améliorer le diagnostic précoce et d’optimiser la prestation des soins, afin de réduire le fardeau de l’arthrose et d’améliorer la santé de la population au Canada.
Bourse salariale de clinicien-chercheur SCR (ICORA) de la Société de l’arthrite du Canada
Dre Carrie Ye, University of Alberta
Titre du projet : Humains vs IA : La précision du triage des patients aiguillés en rhumatologie
Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter https://rheum.ca
Subventions Stimuler la recherche
La Société de l’arthrite du Canada prévoit annoncer publiquement ces bourses en 2025. Nous vous informerons lorsqu’une date d’annonce publique aura été confirmée. Les établissements hôtes et les lauréats doivent d’abord communiquer avec nous avant de procéder à toute annonce locale.
Adele Changoor, Ph. D., Université de Toronto
Titre du projet : Transformer l’évaluation des agents modificateurs de la maladie pour le traitement de l’arthrose par le biais de l’électroarthrographie, un outil non invasif pour évaluer la structure du cartilage
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Un outil non invasif pour transformer les mises à l’essai de nouveaux médicaments contre l’arthrose
L’arthrose entraîne la dégradation du cartilage, ce qui cause de la douleur et de l’invalidité, mais il n’existe toujours pas de médicament pour arrêter ou renverser les dommages. Afin de trouver les meilleurs traitements, il est essentiel de trouver de nouvelles manières de mesurer les dommages aux cartilages. Adele Changoor, Ph. D., et son équipe explorent une technique appelée électroarthrographie qui utilise des capteurs sur la peau autour d’une articulation afin d’évaluer la santé du cartilage. Leur étude testera en quoi l’électroarthrographie peut repérer les dommages au cartilage à divers stades de l’arthrose en comparant les résultats avec ceux de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Bien que l’IRM soit la technique habituelle pour mesurer le cartilage, elle est coûteuse et difficile d’accès, tandis que l’électroarthrographie est portative, abordable et facilement utilisable en clinique. Puisque cette technique pourrait permettre un suivi à fréquence accrue des changements au cartilage, elle pourrait améliorer l’efficacité des nouveaux traitements. Les conclusions de cette recherche pourraient ainsi permettre un accès précoce aux traitements pour les patients.
Joshua Giles, Ph. D., Université de Victoria
Titre du projet : Mise au point de la future génération de technologie de planification d’opérations chirurgicales afin de personnaliser le traitement de l’arthroplastie de l’épaule
Engagement annuel :
1re année : 49 750 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Faire progresser les opérations de l’épaule : Une approche personnalisée de la planification préopératoire
L’articulation de l’épaule repose sur des interactions complexes entre les os et les muscles. Pour les personnes ayant des lésions musculaires graves causées par l’arthrose ou l’arthrite inflammatoire, une opération appelée remplacement de l’épaule par une prothèse inversée peut rétablir la fonction de l’épaule, cependant, elle modifie drastiquement les caractéristiques musculaires de l’épaule du patient. En raison de ces changements, il peut s’avérer difficile de prédire les résultats postopératoires pour chaque personne et de parvenir aux résultats optimaux. Afin de résoudre ce problème, Joshua Giles, Ph. D., et son équipe mettent au point un outil de planification unique en son genre afin de prévoir comment les muscles de l’épaule fonctionneront après l’opération. En combinant la biomécanique, les algorithmes informatiques et l’analyse d’images médicales, leur outil permettra aux chirurgiens d’utiliser des données personnalisées afin de concevoir le meilleur plan chirurgical pour chaque patient. S’il est couronné de succès, ce travail pourrait transformer les approches actuelles de la planification de remplacement de l’épaule et grandement améliorer les résultats pour les patients.
Shyh-Dar Li, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Mise au point d’une formulation topique d’opioïde afin d’atténuer la douleur et l’inflammation liées à l’arthrose
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Une crème topique pour atténuer la douleur liée à l’arthrose
Les options actuelles de gestion de la douleur liée à l’arthrose sont inadéquates, les gens comptant souvent sur des médicaments qui ne fonctionnent pas pour tout le monde ou qui peuvent causer d’importants effets secondaires. Shyh-Dar Li, Ph. D., et son équipe mettront au point une nouvelle crème topique avec un nouvel opioïde, le KK-103, conçue pour cibler la douleur directement à la source sans les effets secondaires néfastes liés à l’ingestion d’opioïdes. En l’appliquant directement sur l’articulation touchée, cette crème vise à procurer un soulagement efficace et ciblé tout en limitant les effets secondaires sur le reste du corps. Afin d’optimiser l’absorption cutanée du KK-103, l’équipe incorporera deux stimulateurs d’absorption afin de s’assurer qu’elle atteint la zone enflammée de manière efficace. Cet opioïde topique novateur a le potentiel de révolutionner la gestion de la douleur liée à l’arthrose en offrant une option de traitement sécuritaire et optimale avec un risque réduit d’effets secondaires affectant l’ensemble du corps.
Dre Arielle Mendel, Centre universitaire de santé McGill
Titre du projet : L’étude RheumSafer : Améliorer le caractère approprié des médicaments pour les personnes atteintes de maladies rhumatismales
Engagement annuel :
1re année : 49 912 $
2e année : 49 938 $
Résumé du projet :
Déprescription dans les cas d’arthrite : Une mission pour arrêter les médicaments qui font plus de mal que de bien
Les aînés atteints d’arthrite prennent parfois plus de 10 médicaments, mais un nombre accru de médicaments n’est pas toujours une bonne chose et peut même accroître le risque d’effets secondaires. Ces médicaments sont connus sous le nom de « médicaments potentiellement inappropriés » ou MPI. L’objectif de la Dre Arielle Mendel et de son équipe est de réduire le recours aux MPI chez les personnes atteintes d’arthrite. Ils testeront un outil logiciel qui aide les médecins à trouver rapidement les MPI dans la liste de médicaments des patients et d’en diminuer la quantité ou de les faire cesser en toute sécurité. À l’aide de brochures éducatives, ils transmettront aussi de l’information aux patients au sujet des MPI qu’ils prennent. L’équipe fera un suivi afin de voir si la stratégie aide à diminuer le recours aux MPI chez les patients aînés atteints d’arthrite et de maladies connexes, tout en maintenant la qualité de vie. Cette étude sera la première à se concentrer sur les personnes atteintes d’arthrite et elle pourrait devenir une partie de la routine de soins afin d’améliorer l’innocuité des médicaments chez les personnes âgées.
Alain Moreau, Ph. D., CHU Sainte-Justine / Université de Montréal
Titre du projet : Cibler les prohibitines pour le dépistage et le traitement précoces de l’arthrose : l’étude « PREDICT »
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Découvrir de nouvelles voies pour le dépistage et le traitement de l’arthrose
L’arthrose touche des centaines de millions de personnes dans le monde, mais les causes exactes de la maladie ne sont pas entièrement comprises. Alain Moreau, Ph. D., et son équipe cherchent à s’attaquer à ce problème en étudiant les rôles de deux protéines en particulier appelées prohibitines (PHB1 et PHB2) et un processus cellulaire appelé SUMOylation qui modifie le fonctionnement de ces protéines dans l’arthrose du genou et de la hanche. D’abord, l’équipe analysera les données du patient afin de confirmer si les protéines PHB1 et PHB2 peuvent servir de biomarqueurs pour faire le suivi de la progression de l’arthrose. Ensuite, ils testeront si l’utilisation des inhibiteurs de SUMOylation peut offrir de nouvelles avenues de traitements. En validant les PHB1 et PHB2 comme biomarqueurs de l’arthrose, l’équipe espère mettre au point un test sanguin pour le dépistage précoce et pour identifier les patients à risque d’une progression rapide de la maladie, ce qui permettrait d’intervenir en temps opportun. De plus, l’exploration des inhibiteurs de SUMOylation comme stratégie de traitement pourrait déboucher sur des thérapies afin de s’attaquer aux causes profondes de l’arthrose et pas seulement à ses symptômes.
David Wilson, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Imagerie par résonnance magnétique des mécanismes du ménisque prise en position debout pour améliorer la prévention de l’arthrose du genou
Engagement annuel :
1re année : 49 925 $
2e année : 49 925 $
Résumé du projet :
Nouveau balayage par IRM pour protéger les genoux de l’arthrose
Actuellement, il n’existe aucun moyen de mesurer l’efficacité du ménisque, le tissu souple du genou qui sert de coussin dans l’articulation et répartit la charge. Il est aussi essentiel que le coussin qui protège l’articulation de l’arthrose qui se développe couramment après des déchirures du ménisque. Bien que les chirurgiens puissent réparer certaines de ces déchirures, sans moyen de mesurer le coussin, ils ne savent pas si ces réparations protégeront l’articulation de l’arthrose plus tard dans la vie. Afin de résoudre ce problème, David Wilson, Ph. D. et son équipe mettront au point de nouveaux moyens de mesurer le ménisque à l’aide d’un appareil à IRM spécialisé qui prend des images du patient en position debout. Ils utiliseront ces mesures pour voir comment les déchirures et les réparations du ménisque affectent le coussin de l’articulation et si des procédures chirurgicales améliorées sont nécessaires pour traiter ces déchirures et diminuer le nombre de cas futurs d’arthrose du genou.
Bourse salariale de formation au doctorat
Wils Nielsen, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Mise à jour de l’ensemble de résultats principaux dans le pronostic du lupus érythémateux disséminé
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1ère année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Créer un ensemble normalisé de mesures d’essais cliniques pour le lupus
Le lupus est une maladie auto-immune chronique qui affecte plusieurs systèmes d’organes, entraînant un éventail de symptômes pouvant inclure l’arthrite. Afin d’évaluer les répercussions du lupus et des traitements sur le patient, de nombreux résultats (ou effets du traitement sur un patient) sont mesurés dans des essais cliniques et des études de recherche. Cependant, le manque de normalisation dans le choix et l’évaluation de ces résultats nuit à la transmission et à la compréhension des résultats et ralentit la mise au point de nouveaux traitements. Sous la supervision du Dr Zahi Touma, Wils Nielsen créera un « ensemble de résultats principaux » afin de repérer et définir les résultats les plus importants pour le lupus et la manière dont ils doivent être mesurés. En se basant sur un ensemble de résultats principaux datant de 1998, ce nouvel ensemble inclura la contribution internationale inédite de patients et les nouveaux résultats recensés depuis 1998. Grâce à cet ensemble mis à jour, l’équipe vise à améliorer la communication et la compréhension des résultats de recherche, à accélérer la vitesse à laquelle les essais cliniques et les études de recherches sont menés et à optimiser la mise au point de nouveaux traitements pour les patients atteints de lupus.
Peter Suderman, Université de Toronto
Titre du projet : Électroarthrographie : la mesure non invasive des potentiels électriques
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1ère année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Suivi rapide et abordable de l’arthrose
Il est difficile d’établir un diagnostic précoce de l’arthrose sans imagerie médicale dispendieuse, ce qui entraîne souvent des diagnostics posés bien après la manifestation des douleurs articulaires. Il est nécessaire de disposer d’un outil à l’accessibilité accrue pour diagnostiquer l’arthrose de manière précoce et qui peut être utilisé par les médecins en clinique afin de traiter l’arthrite de manière précoce et efficace. Sous la supervision d’Adele Changoor, Ph. D., Peter Suderman cherche à mettre au point un appareil utilisant les signaux électriques afin de tester la santé du cartilage et aider à diagnostiquer l’arthrose sans devoir recourir à l’imagerie médicale dispendieuse. Des chevaux seront utilisés comme modèles afin de mesurer les signaux électriques et étudier les liens entre ces signaux et la santé du cartilage. Si elle est couronnée de succès, cette recherche pourrait déboucher sur une technique de détection de l’arthrose abordable permettant aux médecins de détecter l’arthrose de manière précoce, de cibler et d’évaluer les traitements de manière plus efficace et d’appliquer rapidement des mesures préventives pour ralentir la progression des dommages aux articulations.
Bourse de recherche postdoctorale
Paramvir Kaur, Ph.D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Élucider le rôle du récepteur de progestérone (RPG) dans la pathologie synoviale associée à l’arthrose
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1ère année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Le rôle caché du récepteur de progestérone dans l’arthrose
Malgré sa forte prévalence, les traitements efficaces contre l’arthrose sont limités en raison des lacunes dans la compréhension de ses mécanismes sous-jacents. Afin d’aider à combler ces lacunes, Paramvir Kaur, Ph. D., sous la supervision de Mohit Kapoor, Ph. D., étudiera le récepteur de progestérone (RPG), une protéine à l’intérieur des cellules qui se lie à l’hormone progestérone et influe sur le comportement de la cellule et cherchera à savoir si elle contribue à la progression de l’arthrose. Dans le cadre de sa recherche, l’équipe examinera le RPG à partir de modèles animaux et de cellules humaines afin de comprendre son rôle dans la fibrose synoviale (lorsque la membrane de l’articulation devient épaisse et cicatrisée) et la destruction de l’articulation. Ils exploreront également si le fait de cibler le RPG offre de nouvelles stratégies thérapeutiques pour gérer cette maladie débilitante. Se démarquant des efforts de recherche actuels, cette étude est unique, car elle se concentre sur l’implication potentielle du RPG dans la fibrose synoviale et qu’elle pourrait déboucher sur de nouvelles avenues de traitements améliorés contre l’arthrose.
Erin Lee, Ph.D., Université de Waterloo
Titre du projet : Le rôle de la forme de l’os dans l’aggravation de l’arthrose du genou : étude des relations entre la forme de l’os, la santé du cartilage et la charge sur l’articulation
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1ère année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Façonner l’avenir de l’arthrose du genou
Si certaines personnes atteintes d’arthrose du genou voient leur incapacité évoluer légèrement au fil du temps, d’autres connaissent un déclin rapide. Pour le traitement, il est essentiel de prévoir l’aggravation rapide de l’arthrose du genou et d’en comprendre les causes. Dans l’étude de l’arthrose du genou, la forme des os est déjà exploitée pour comprendre le mouvement des articulations et le développement éventuel de la maladie. Sous la supervision de Monica Maly, Ph. D., Erin Lee, Ph. D., suivra pendant trois ans des adultes ayant reçu un diagnostic d’arthrose du genou afin d’évaluer si la forme de l’os du genou peut également prédire l’aggravation de celle-ci. Pour ce faire, elle examinera les relations entre la forme de l’os, la charge sur l’articulation et la santé du cartilage, et la manière dont chacune de ces relations diffère entre les hommes et les femmes. Ces résultats permettront de déterminer les approches thérapeutiques les plus efficaces et d’identifier les personnes qui ont besoin d’un accès prioritaire aux traitements, comme une arthroplastie du genou.
Bourse de transition en début de carrière des IRSC – Excellence, diversité et indépendance en recherche (EDIR)
Laura Whittall-Garcia, Ph.D., Réseau universitaire de santé (cofinancé par l’IALA des IRSC)
Titre du projet : Vers la découverte de biomarqueurs prédictifs des résultats de la néphrite lupique
Résumé du projet :
Les biomarqueurs pour améliorer les résultats dans les cas de néphropathie lupique
De nombreuses personnes vivant avec une néphropathie lupique, une maladie rénale qui se développe fréquemment chez les personnes atteintes de lupus, ne répondent pas bien aux traitements existants. De plus, pour les médecins, il est souvent difficile de prédire la réponse au traitement. En effectuant des biopsies des reins de personnes vivant avec une néphropathie lupique, les chercheurs ont découvert un type de gène qui pourrait prédire une mauvaise réponse au traitement. Malheureusement, la technique utilisée pour mesurer les gènes n’est pas pratique pour une utilisation en clinique pour des raisons de coûts, de temps et de la nécessité de prélever des échantillons de tissus frais. Afin d’améliorer ces tests, madame Whittall-Garcia et son équipe ont mis au point une technique pour mesurer les niveaux d’une protéine similaire dans les échantillons de sang. L’équipe adaptera maintenant cette technique afin de mesurer ces protéines dans les biopsies des reins afin d’évaluer leurs niveaux lors des poussées d’inflammation des reins et d’améliorer leur capacité à prédire la réponse au traitement. Si cette recherche est couronnée de succès, ce test pourrait améliorer l’identification précoce des patients ayant une forte probabilité de mauvais résultats et les aider à recevoir des traitements agressifs de manière précoce dans l’évolution de la maladie.
Bourses des étoiles pour le développement de carrière
Dre May Choi, Université de Calgary
Titre du projet : CLIMB: Niveaux d’activation du complément et activité de l’interféron comme nouveaux biomarqueurs de la myosite
Engagement annuel :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Utiliser l’intelligence artificielle pour concevoir de nouveaux tests sanguins pour les maladies musculaires auto-immunes
Les auto-anticorps sont des protéines du système immunitaire qui attaquent les tissus de son propre corps. Ces auto-anticorps interagissent souvent avec d’autres protéines dans du sang des personnes atteintes de myopathie inflammatoire auto-immune (MIA) et des tests sanguins qui recherchent ces protéines pourraient aider à diagnostiquer et à faire le suivi de la maladie. La Dre May Choi et son équipe examinent des combinaisons de protéines sanguines qui pourraient être utilisées pour diagnostiquer la MIA et indiquer sa gravité. L’équipe examinera d’abord les échantillons de sang de personnes atteintes de MIA afin de déterminer si certaines protéines sanguines fournissent de l’information au sujet du sous-type de maladie ou de sa gravité. Ensuite, ils utiliseront des approches d’apprentissage machine afin de déterminer quelles sont les meilleures combinaisons de protéines sanguines pour diagnostiquer et faire le suivi de la MIA. Les résultats pourraient aider à mettre au point un test sanguin qui pourrait guider les décisions en matière de traitement et améliorer les résultats pour les personnes atteintes de cette maladie.
Nikolas Knowles, Ph.D., Université de Waterloo
Titre du projet : Phénotypage de l’arthrose de l’épaule : Vers l’amélioration de notre compréhension, du diagnostic et de la gestion thérapeutique de l’arthrose post-traumatique et de l’arthrose avancée
Engagement annuel :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Améliorer la détection précoce et le traitement de l’arthrose de l’épaule
Les chercheurs ne comprennent pas l’arthrose de l’épaule aussi bien que les autres formes d’arthrose, ce qui complique la détection précoce et le traitement. De nouvelles technologies de l’imagerie permettant aux chercheurs d’étudier l’ensemble de l’articulation de l’épaule et son mouvement pourraient fournir davantage d’information sur la façon dont la maladie se déclenche et progresse. Nikolas Knowles, Ph.D., et son équipe de recherche utilisent ces technologies novatrices pour analyser la structure du tissu de l’épaule et son mouvement chez les personnes atteintes d’arthrose de l’épaule à des stades variés, allant des personnes à risque élevé à celles au stade avancé de la maladie et qui ont besoin d’une arthroplastie. Ces images aideront les chercheurs à comprendre comment la structure de l’articulation et sa fonction changent à mesure que la maladie progresse, ce qui aidera à améliorer le diagnostic et le traitement et pourrait déboucher sur des stratégies qui préviennent ou ralentissent la maladie.
Subventions stratégiques de fonctionnement
Celia Greenwood, Ph. D., Institut Lady Davis pour la recherche médicale
Titre du projet : L’inactivation du chromosome X dans la polyarthrite rhumatoïde et son influence sur les risques de maladies propres au sexe
Engagement annuel :
1re année : 78 970 $
2e année : 148 570 $
3e année : 149 070 $
Résumé du projet :
L’influence du chromosome X sur le risque de polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde touche trois fois plus de femmes que d’hommes, peut-être parce que certains gènes du chromosome X sont activés alors qu’ils devraient être inactifs. Celia Greenwood, Ph. D., et son équipe étudient les moyens de déterminer quels gènes du chromosome X peuvent être impliqués dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde et si ces gènes sont associés à des changements avant que les symptômes se manifestent. Son équipe mettra au point un programme informatique, qu’elle prévoit de mettre à la disposition d’autres équipes de recherche pour des analyses similaires, afin d’analyser le matériel génétique de plus de 200 personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et de repérer les gènes qui influencent le risque. Les résultats pourraient expliquer pourquoi les femmes sont plus exposées au risque de développer la polyarthrite rhumatoïde et pourraient permettre d’identifier les personnes susceptibles de développer la maladie afin qu’elles puissent bénéficier d’un traitement précoce.
Ashley Harris, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : Déterminer les contributions neurochimiques dans la douleur liée à l’arthrose du genou
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Déterminer la contribution du cerveau dans la douleur liée à l’arthrose du genou
Certaines personnes atteintes d’arthrose du genou continuent à ressentir de la douleur même après une arthroplastie complète du genou, ce qui pourrait être dû à des déséquilibres dans les substances chimiques du cerveau associées à la douleur chronique. Ashley Harris, Ph. D., et son équipe utiliseront des techniques d’imagerie spécialisées pour mesurer ces substances chimiques dans le cerveau des personnes atteintes d’arthrose du genou avant et après une arthroplastie complète du genou, afin de déterminer si elles changent après l’opération. Ils interrogeront également les patients sur l’intensité de la douleur et mesureront des facteurs réputés pour leur influence sur la douleur. Ces mesures combinées approfondiront notre compréhension de la relation entre la chimie du cerveau et la douleur, aideront à expliquer pourquoi certaines personnes continuent à ressentir de la douleur après l’opération, et permettront éventuellement de mettre au point des traitements améliorés contre la douleur.
Dre Marie Hudson, Université McGill – Institut Lady Davis
Titre du projet : Caractérisation des signatures immunitaires des évènements indésirables secondaires rhumatismaux liés aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire
Engagement annuel :
1re année : 146 568 $
2e année : 146 568 $
3e année : 147 568 $
Résumé du projet :
Comprendre l’arthrite inflammatoire comme un effet secondaire des immunothérapies contre le cancer
Les thérapies anticancéreuses, appelées inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, induisent une réponse immunitaire contre les tumeurs, mais cette réponse peut parfois cibler d’autres parties du corps et causer des affections comme l’arthrite inflammatoire. La Dre Marie Hudson et son équipe étudieront les processus cellulaires à l’origine de ces réponses immunitaires hors cible. À l’aide d’une grande banque d’échantillons de tissus provenant de personnes atteintes d’un cancer et traitées avec ces inhibiteurs, l’équipe comparera les processus cellulaires chez les personnes ayant développé l’arthrite inflammatoire et chez celles qui ne l’ont pas développée. Ils examineront également ces processus chez des personnes atteintes d’arthrite inflammatoire non liée à un cancer et chez des personnes en bonne santé. Ces études permettront de comprendre comment les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire induisent l’arthrite inflammatoire et de trouver des médicaments qui traitent cette forme d’arthrite sans compromettre la réponse anticancéreuse.
Mohit Kapoor, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Les contributions de populations de cellules distinctes dans le paquet adipeux sous-rotulien : Relation entre le stade de la maladie, le sexe et l’obésité
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Comprendre comment différentes cellules du paquet adipeux sous-rotulien contribuent à l’arthrose du genou
Le tissu situé sous et derrière la rotule, appelé paquet adipeux sous-rotulien, contribue à soutenir l’articulation du genou. Des études récentes suggèrent que ce tissu pourrait contribuer à la douleur et à la raideur liées à l’arthrose, bien que l’on ne sache pas exactement quels types de cellules y sont impliqués et si des facteurs comme le sexe et l’obésité jouent un rôle. Mohit Kapoor, Ph. D., et son équipe étudieront des échantillons de ce tissu provenant de personnes en bonne santé et de patients à différents stades de l’arthrose afin d’identifier les types de cellules présentes et leur rôle au cours de la maladie. Ils examineront aussi si ces cellules sont liées au sexe ou à l’obésité. Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait permettre de définir des cibles pour de nouveaux traitements.
Jason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie
Titre du projet : Analyse des voies centrales responsables du soulagement de la douleur liée à l’arthrose par la thérapie à la lumière verte
Engagement annuel :
1re année : 147 178 $
2e année : 149 906 $
3e année : 149 828 $
Résumé du projet :
La thérapie à la lumière verte pour soulager la douleur liée à l’arthrose
Près des deux tiers des personnes atteintes d’arthrose n’éprouvent pas un soulagement adéquat de la douleur et ont besoin de nouvelles solutions. Jason McDougall, Ph. D., et son équipe disposent de premières preuves indiquant que l’exposition à une faible lumière verte peut atténuer les douleurs articulaires. Dans cette nouvelle étude, ils examineront comment la thérapie par la lumière verte affecte la façon dont le cerveau et le système nerveux traitent la douleur. En utilisant des modèles animaux atteints d’arthrose, l’équipe évaluera si la lumière verte modifie la transmission des signaux de douleur dans la moelle épinière et augmente les niveaux d’analgésiques naturels du système nerveux. Elle mesurera aussi si l’exposition à la lumière verte modifie l’activité cérébrale des patients afin de neutraliser la signalisation de la douleur. Les résultats pourraient déboucher sur une thérapie simple, sûre et efficace utilisant la lumière verte pour traiter l’arthrose et d’autres douleurs articulaires.
Elizabeth Stringer, Ph. D., IWK Health et Université Dalhousie
Titre du projet : L’arthrite de Lyme chez les enfants : de l’infection à l’auto-immunité
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 149 999 $
3e année : 149 495 $
Résumé du projet :
Comprendre le rôle du système immunitaire chez les enfants atteints de l’arthrite de Lyme
La maladie de Lyme, transmise par les tiques, peut affecter les articulations et provoquer une forme appelée arthrite de Lyme. Souvent traitée avec succès par antibiotiques, elle évolue parfois vers une forme chronique ressemblant à l’arthrite auto-immune. Elizabeth Stringer, Ph. D., et son équipe étudieront comment le système immunitaire contribue au développement de cette forme chronique chez les enfants. L’équipe comparera les protéines immunitaires présentes dans le sang d’enfants nouvellement diagnostiqués, d’enfants ayant répondu aux antibiotiques, et d’enfants souffrant d’arthrite chronique. Les résultats permettront d’identifier les enfants à risque élevé afin qu’ils bénéficient rapidement des traitements adaptés pour maîtriser l’inflammation et prévenir les lésions articulaires.
Jackie Whittaker, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Titre du projet : Autogestion de la santé du genou chez les jeunes personnes à risque élevé de développer l’arthrose précoce : L’essai pilote contrôlé randomisé MyKnee
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Mise à l’essai d’un programme autogéré afin de prévenir l’arthrose du genou
Beaucoup de jeunes adultes ayant subi des blessures au genou ne savent pas comment diminuer leur risque de développer l’arthrose précoce. Jackie Whittaker et son équipe ont conçu un programme virtuel d’une durée de six mois, guidé par des physiothérapeutes, qui offre une formation de groupe, des exercices personnalisés et des conseils. L’équipe mène actuellement un essai clinique pour évaluer si ce programme aide les personnes à risque à mieux gérer leur santé du genou, réduire la douleur et améliorer la fonction. Les résultats orienteront de futurs essais et pourraient démontrer que ce programme prévient l’apparition précoce de l’arthrose du genou.
Dre Rae Yeung, Hospital for Sick Children
Titre du projet : Réponses au vaccin contre la varicelle chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et traités avec des médicaments biologiques
Engagement annuel :
1re année : 149 338 $
2e année : 148 949 $
3e année : 145 800 $
Résumé du projet :
Protéger les enfants atteints d’arthrite contre de graves infections de varicelle
Les nouveaux médicaments contre l’arthrite juvénile ont amélioré la qualité de vie, mais ils peuvent affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque d’infections comme la varicelle. La Dre Rae Yeung et son équipe étudieront des échantillons de sang d’enfants atteints d’arthrite et d’enfants en bonne santé afin d’évaluer la protection offerte par le vaccin contre la varicelle chez ces enfants immunodéprimés. Ils analyseront la quantité et l’efficacité des anticorps et cellules immunitaires au fil du traitement. Cette étude aidera les médecins à déterminer si ces enfants sont suffisamment protégés ou s’ils bénéficieraient de doses supplémentaires de vaccin pour renforcer leur immunité.
Subventions stimuler la recherche
Dr Anthony Adili, Université McMaster
Titre du projet : La psilocybine comme nouvelle thérapie pour le traitement de la douleur chronique liée à l’arthrose
Engagement annuel :
1re année : 49 313 $
2e année : 49 313 $
Résumé du projet :
Utiliser la psilocybine pour traiter la douleur liée à l’arthrose de la hanche et du genou
De nombreuses personnes vivant avec la douleur liée à l’arthrose du genou et de la hanche ne trouvent pas de soulagement avec les options actuelles. Les recherches initiales suggèrent que la psilocybine, un médicament psychédélique présent dans certains champignons, pourrait traiter certains types de douleurs, mais elle n’a jamais été testée pour l’arthrose. Le Dr Adili et son équipe mèneront un essai clinique pilote pour tester si de très faibles doses de psilocybine (non hallucinogènes) soulagent la douleur des personnes atteintes. L’étude permettra d’évaluer l’innocuité, l’efficacité et la dose optimale, en vue de futurs essais cliniques élargis.
Lisa Carlesso, Ph. D., Université McMaster
Titre du projet : Combiner la stimulation transcrânienne par courant continu et le yoga pour améliorer la gestion de la douleur dans les cas d’arthrose du genou : Un essai pilote et de faisabilité
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 900 $
Résumé du projet :
Combiner la stimulation non invasive du cerveau et le yoga pour traiter la douleur liée à l’arthrose du genou
L’arthrose du genou peut être très douloureuse et il n’existe actuellement pas de traitement efficace. Puisque le système nerveux joue un rôle clé dans la perception de la douleur, l’équipe de Lisa Carlesso a conçu une approche combinant stimulation non invasive du cerveau et yoga. Cette étude pilote testera son efficacité et recueillera l’avis des participants. Les données serviront de base à des essais cliniques plus larges. Si efficace, cette combinaison pourrait devenir une nouvelle stratégie pour réduire la douleur et améliorer la qualité de vie.
Louis Gendron, Ph. D., Université de Sherbrooke
Titre du projet : Cibler les composants affectifs ou motivationnels de la douleur liée à l’arthrite afin d’améliorer la qualité de vie : Une étude préclinique
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Cibler l’aspect désagréable de la douleur
La douleur a une composante sensorielle (emplacement, intensité) et une composante affective (le caractère désagréable). Les traitements actuels ciblent surtout la première. Le Dr Louis Gendron et son équipe étudieront une protéine du système nerveux, le récepteur opioïde delta, pour voir si sa stimulation dans l’amygdale (une région du cerveau) réduit le caractère désagréable de la douleur. Si confirmé, cela pourrait déboucher sur des stratégies thérapeutiques qui transforment la façon dont les patients vivent la douleur, améliorant ainsi leur qualité de vie.
Pingzhao Hu, Ph. D., Université Western
Titre du projet : Mise au point d’un outil en ligne, basé sur l’intelligence artificielle, pour la détection automatique de l’articulation et l’évaluation des dommages à l’articulation dans la polyarthrite rhumatoïde
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Utilisation de l’apprentissage machine pour évaluer la progression de la polyarthrite rhumatoïde
Le suivi des dommages articulaires en polyarthrite rhumatoïde se fait par radiographies, mais leur interprétation est complexe. L’équipe de Pingzhao Hu développe un outil d’intelligence artificielle qui identifie automatiquement les dommages articulaires et apprend à s’améliorer avec l’expérience. L’objectif est de créer une plateforme web sécurisée permettant aux cliniciens, y compris en régions éloignées, de téléverser des radiographies et recevoir des rapports fiables. Cet outil améliorerait le suivi, faciliterait le diagnostic et appuierait les décisions de traitement.
Dre Valérie Leclair, Hôpital général juif
Titre du projet : Personnalisation des soins de la dermatomyosite : Suivi longitudinal à domicile de l’activité de la maladie à l’aide des résultats rapportés par les patients et de prélèvements de sang au bout du doigt
Engagement annuel :
1re année : 49 316 $
2e année : 48 205 $
Résumé du projet :
Utilisation d’une stratégie de suivi à domicile pour la dermatomyosite
La dermatomyosite provoque une inflammation des muscles, de la peau et des articulations. Les poussées sont difficiles à prédire, mais une protéine appelée interféron pourrait en être un indicateur. L’équipe de Valérie Leclair testera une stratégie novatrice : recueillir à domicile des données de santé via capteurs portables et prélèvements de sang par piqûre au doigt. Ils examineront si les niveaux d’interféron corrèlent avec les poussées. Cette approche pourrait fournir un moyen pratique et fiable de prédire les poussées, permettant une gestion proactive.
Sarah Manske, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : La tomographie par ordinateur à faisceau conique comme nouvelle approche d’imagerie pour diagnostiquer et suivre la polyarthrite rhumatoïde
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 989 $
Résumé du projet :
La tomographie à faisceau conique pour améliorer le diagnostic et le suivi
La tomographie fournit des images 3D de haute qualité des articulations, mais leur interprétation est longue. L’équipe de Sarah Manske développe un programme informatique pour analyser automatiquement ces images issues d’une technique à faibles radiations appelée tomographie à faisceau conique. Le logiciel détectera les dommages osseux et mesurera leur progression dans le temps. Cette technologie pourrait accélérer le diagnostic, faciliter le suivi des traitements et améliorer la prise en charge des patients.
Aaron Marshall, Ph. D., Université du Manitoba
Titre du projet : Cibler les cellules auto-immunes B par le biais des vulnérabilités métaboliques
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre comment le métabolisme du sucre contribue à la maladie auto-immune
Chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, certaines cellules B produisent des anticorps qui attaquent l’organisme. Aaron Marshall et son équipe étudieront si ces cellules utilisent le sucre différemment des autres. Ils analyseront des échantillons sanguins de patients et compareront le métabolisme du sucre avec celui de personnes non atteintes. Les résultats pourraient identifier des enzymes clés responsables de cette dérégulation, ouvrant la voie à de nouveaux traitements qui empêchent les cellules B de causer des dommages.
Dr Alan Rosenberg, Université de la Saskatchewan
Titre du projet : Découvrir les cibles pour les anticorps antinucléaires dans l’arthrite idiopathique juvénile : Vers des diagnostics de précision pour améliorer les soins
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Découvrir les cibles des anticorps dans les cellules des enfants atteints d’arthrite
Certains types d’arthrite juvénile sont auto-immunes et impliquent des anticorps attaquant le noyau cellulaire. Mais on ignore quelles protéines précises sont visées. L’équipe du Dr Rosenberg analysera comment les anticorps interagissent avec différentes protéines nucléaires et étudiera les changements génétiques menant à leur surproduction. Comprendre ces mécanismes pourrait améliorer le diagnostic et orienter de nouveaux traitements préventifs.
Philippe Séguéla, Ph. D., Université McGill
Titre du projet : Les bloqueurs des canaux ioniques senseurs d’acidité comme nouveaux analgésiques pour le traitement de la douleur liée à l’arthrite
Engagement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Cibler l’acidification des tissus pour soulager la douleur
L’inflammation de l’arthrite acidifie les tissus, activant des canaux ioniques de la douleur. Philippe Séguéla et son équipe testent des molécules capables de bloquer ces canaux et donc la douleur. Ils étudieront aussi le gène produisant le canal principal afin de mieux comprendre son rôle. Cette recherche pourrait déboucher sur de nouveaux médicaments qui réduisent efficacement la douleur arthritique.
Amanda Wurz, Ph. D., Université Fraser Valley
Titre du projet : Un projet de réseau d’interventions axé sur les patients atteints de sclérodermie afin de comprendre la résilience et son influence sur la santé mentale : Une étude qualitative utilisant une approche d’entrevue dyadique
Engagement annuel :
1re année : 49 729 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre la résilience et la santé mentale dans la sclérodermie
La sclérodermie systémique est une maladie auto-immune qui cause de la douleur et affecte la santé physique et mentale. Développer la résilience pourrait aider les patients à mieux s’adapter. L’équipe d’Amanda Wurz mènera des entrevues avec des patients et leurs proches aidants pour comprendre leur expérience, leur résilience et ses effets sur la santé. Les résultats guideront les futurs programmes de soutien afin d’améliorer la santé mentale et la qualité de vie des personnes atteintes.
Bourse salariale de formation au doctorat
Saber Ghazizadeh Darband, Centre universitaire de santé McGill
Titre du projet : Approche régénératrice pour traiter la dégénérescence des disques intervertébraux et la douleur au dos
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
De nouveaux traitements potentiels contre les douleurs au bas du dos
La dégénérescence des disques intervertébraux (les coussins entre les vertèbres) est une cause majeure de maux de dos. Les vieilles cellules discales peuvent s’accumuler et causer de l’inflammation, accélérant la dégradation. Les médicaments sénolytiques, qui éliminent les vieilles cellules, pourraient ralentir ce processus. Sous la supervision de Lisbet Haglund, Ph. D., Saber Ghazizadeh Darband testera deux sénolytiques (o-Vanilline et RG-7112) dans un modèle animal préclinique. Ils seront testés seuls et en combinaison pour évaluer leur efficacité et sécurité. Cette recherche pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies pour prévenir ou ralentir la dégénérescence discale et la douleur.
Zhexuan (Steven) Jiang, Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Nouveaux traitements contre l’arthrite inflammatoire
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Vers de nouveaux traitements contre la polyarthrite rhumatoïde
Dans la polyarthrite rhumatoïde, des cytokines (molécules de signalisation) provoquent une inflammation excessive qui endommage les tissus. Sous la supervision de Hugh Kim, Ph. D., Steven Jiang étudiera le rôle de cytokines dérivées des plaquettes sanguines. Il utilisera des cellules humaines et des modèles animaux pour déterminer si le blocage de ces cytokines réduit les dommages aux tissus. Comprendre ces mécanismes pourrait mener à de nouvelles thérapies ciblées améliorant les résultats cliniques.
Joseph Khoury, Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Titre du projet : Formation de l’homodimère CD40 et son rôle dans le lupus disséminé
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Comprendre la biologie du lupus disséminé
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque ses propres cellules. Une protéine appelée CD40 est impliquée dans son développement et pourrait être ciblée par de futures thérapies. Sous la supervision de Walid Mourad, Ph. D., Joseph Khoury étudiera le rôle de CD40 en laboratoire, en utilisant des cellules immunitaires et des modèles animaux. Il comparera les versions normales et génétiquement modifiées de CD40 pour comprendre comment elles influencent la réponse immunitaire. Cette recherche pourrait aider à identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour améliorer la survie et la qualité de vie des patients.
Dimitra Pouliopoulou, Université Western
Titre du projet : Mise au point et test d’un programme de protection à distance des articulations, reposant sur la technologie, pour les personnes atteintes d’arthrose de la main
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Un programme de protection articulaire basé sur vidéo pour l’arthrose de la main
Les programmes actuels d’autogestion pour l’arthrose de la main sont souvent dépassés et peu accessibles. Sous la supervision de Joy MacDermid, Ph. D., et Pavlos Bobos, Ph. D., Dimitra Pouliopoulou développera un programme vidéo interactif enseignant aux patients comment réduire la charge sur leurs articulations. Conçu en collaboration avec patients et cliniciens, il sera comparé aux pratiques actuelles. Les résultats guideront un futur essai clinique de grande envergure. L’objectif est de proposer un programme novateur, accessible et fondé sur des données probantes pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.
Sepideh Taghizadeh, Université Western
Titre du projet : Stratégies de thérapies géniques anti-inflammatoires afin de promouvoir la réparation des articulations dans un modèle préclinique d’arthrose post-traumatique
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Une thérapie génique anti-inflammatoire contre l’arthrose
L’inflammation articulaire accélère la destruction et la douleur dans l’arthrose. Deux protéines anti-inflammatoires prometteuses ont montré une efficacité limitée dans le temps. Sous la supervision de Matthew Grol, Ph. D., et Frank Beier, Ph. D., Sepideh Taghizadeh développera une thérapie génique permettant aux cellules articulaires de produire ces protéines de manière prolongée. Testée dans un modèle de souris, cette stratégie pourrait ralentir la progression de l’arthrose post-traumatique et bloquer la douleur avec une seule injection.
Jocelyn Thomas, Université de Calgary
Titre du projet : Vers la personnalisation des choix de traitements contre la polyarthrite rhumatoïde : Combiner les stratégies de modélisation cliniques pour personnaliser les estimations de risque
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Des options de traitement personnalisées contre la polyarthrite rhumatoïde
Il existe plusieurs options thérapeutiques pour la polyarthrite rhumatoïde, mais choisir le bon traitement pour chaque patient est difficile. Sous la supervision du Dr Glen Hazlewood, Jocelyn Thomas développera un outil prédictif basé sur des données cliniques et d’essais contrôlés. L’objectif est de fournir des estimations de risque personnalisées pour aider patients et médecins à sélectionner plus rapidement le traitement le plus efficace. Cette approche pourrait transformer la personnalisation des soins en rhumatologie.
Jean Vencic, Université de Sherbrooke
Titre du projet : Étude des endophénotypes immunitaires à l’aide du séquençage de l’ARN d’une cellule unique auprès des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Un outil pour guider la médecine personnalisée dans la polyarthrite rhumatoïde
Les traitements actuels contre la polyarthrite rhumatoïde ne fonctionnent pas pour tous. Sous la supervision du Dr Hugues Allard-Chamard et de Michelle Scott, Ph. D., Jean Vencic identifiera des biomarqueurs à partir d’échantillons de sang et de données cliniques recueillis dans le temps. Grâce au séquençage de l’ARN à cellule unique et à l’intelligence artificielle, il développera un outil prédictif pour déterminer la réponse d’un patient à un traitement donné. Cet outil pourrait aider les cliniciens à adapter les thérapies, améliorant ainsi les résultats de santé et la qualité de vie des patients.
Bourse de recherche postdoctorale
Dr Yosuke Asano, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Dérégulation de l’ubiquitine ligase RNF146 E3 associée au développement de l’arthrite inflammatoire par le biais de son substrat, la protéine adaptatrice 3BP2
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $
Résumé du projet :
Les signaux cellulaires comme cible thérapeutique dans les cas de polyarthrite rhumatoïde
Une voie de signalisation cellulaire récemment découverte régule l’inflammation et la formation ou la destruction des os. Elle pourrait aussi jouer un rôle clé dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde. Sous la direction du Dr Robert Rottapel, le Dr Yosuke Asano étudiera la relation entre cette voie, l’arthrite inflammatoire et l’os, et testera si une enzyme particulière peut bloquer cette voie. L’équipe analysera les tissus articulaires dans des modèles animaux pour évaluer la gravité de l’arthrite et examiner les voies de signalisation. Les résultats pourraient orienter la création de nouvelles thérapies.
Alexandre Aubert, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Granzyme B comme cible thérapeutique potentielle pour lutter contre la polyarthrite rhumatoïde
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Une nouvelle cible potentielle pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde
La protéine Granzyme B, qui décompose d’autres protéines dans les tissus enflammés, est élevée dans le sang et les articulations des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, surtout dans les cas graves. Sous la supervision de David Granville, Ph. D., Alexandre Aubert étudiera le rôle de cette protéine dans des modèles expérimentaux et dans des échantillons de patients. L’équipe testera aussi un nouveau médicament inhibiteur de Granzyme B pour voir s’il soulage la polyarthrite rhumatoïde. Les résultats pourraient mener à des traitements novateurs ciblant directement ce mécanisme.
Élodie Mareux, Ph. D., Université Laval
Titre du projet : Explorer l’expression du PlGF et les voies de signalisation : Vers une nouvelle thérapie ciblée pour combattre la fibrose dans la sclérodermie
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Combattre la fibrose dans la sclérodermie
La sclérodermie est une maladie auto-immune rare marquée par une fibrose excessive (cicatrisation et dysfonction des organes). Élodie Mareux, sous la supervision de Véronique Moulin, Ph. D., explorera le rôle d’une protéine appelée PlGF (facteur de croissance placentaire) dans ce processus. L’équipe analysera son expression dans des tissus humains et étudiera sa voie de signalisation dans des cellules normales et fibrotiques. Cette recherche pourrait identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour prévenir ou limiter la fibrose, améliorer la qualité de vie et réduire les complications graves.
Codie Primeau, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Titre du projet : Explorer l’expérience vécue par les populations de minorités sexuelles et de genre vivant avec l’arthrite : Une approche axée sur l’engagement du patient
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $
Résumé du projet :
Améliorer l’inclusivité de la recherche en matière de diversité sexuelle et de genre
Les communautés LGBTQIA2S+ sont souvent sous-représentées dans la recherche en santé, y compris sur l’arthrite. Codie Primeau, supervisé par Linda Li, Ph. D., explorera les expériences de douleur et de soins des personnes issues de ces communautés vivant avec l’arthrite. L’équipe mènera des entrevues pour recueillir leurs perspectives et définir des priorités de recherche. En s’appuyant sur l’expérience vécue et en collaborant avec les communautés, ce projet vise à orienter des recherches plus inclusives et à améliorer les soins offerts.
Brent Wakefield, Ph. D., Université Western
Titre du projet : Inflammation et douleur causée par l’activité dans les cas d’arthrose du genou
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
3e année : 25 000 $
Résumé du projet :
Le système immunitaire, l’exercice et la douleur liée à l’arthrose
Chez certains patients atteints d’arthrose du genou, l’activité physique déclenche de la douleur, probablement en raison de réponses anormales du système immunitaire. Pourtant, l’exercice peut aussi réduire la douleur arthritique. Brent Wakefield, sous la supervision du Dr Tom Appleton et de Trevor Birmingham, Ph. D., analysera les cellules immunitaires dans les genoux de patients et comparera les différences entre ceux qui ressentent ou non de la douleur induite par l’activité. L’équipe étudiera aussi les effets bénéfiques de l’exercice sur ces mécanismes immunitaires. Ces travaux pourraient éclairer de nouvelles approches thérapeutiques.
Bourse des étoiles pour le développement de carrière
Dre Sindhu Johnson, Hôpital Mount Sinai (cofinancé par l’IALA des IRSC)
Titre du projet : Comprendre comment les facteurs sanitaires, le contexte de travail, le sexe et le genre affectent les accommodements en milieu de travail pour les hommes et les femmes atteints d’arthrite. Le modèle de la sclérodermie
Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
La sclérodermie et le soutien au travail : Quand et comment est-ce nécessaire?
Les nouveaux traitements ont amélioré la vie des personnes atteintes d’arthrite. Elles sont nombreuses à vouloir maintenir leur capacité à travailler. La manière dont vous fonctionnez au travail ne s’explique pas uniquement par votre âge ou les symptômes de votre maladie. Elle est également reliée aux autres facteurs personnels, le contexte de travail et les pratiques des lieux de travail qui peuvent favoriser ou nuire au rendement au travail. En utilisant la sclérodermie – une maladie inflammatoire qui peut causer l’arthrite et de l’incapacité – comme modèle, la Dre Sindhu Johnson étudiera comment les facteurs sanitaires, le contexte de travail, le sexe et le genre affectent les accommodements en milieu de travail pour les femmes et les hommes atteints de cette maladie. Les conclusions de cette recherche permettront d’élaborer des politiques et des pratiques de travail en plus d’appuyer le développement de soutiens ciblés dans le milieu de travail afin d’aider les personnes atteintes de sclérodermie à contribuer de manière productive au travail.
Jordan Miller, Ph. D., Université Queen (cofinancé par l’IALA des IRSC)
Titre du projet : Faire progresser les soutiens à l’autogestion, les nouveaux modèles de soin et les professions du domaine de la santé afin d’améliorer l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrose et de douleurs arthritiques
Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Améliorer l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrose et de douleurs arthritiques
L’arthrose et la douleur arthritique comptent parmi les principales raisons d’invalidité au monde. Des traitements comme des exercices personnalisés et des programmes d’autogestion peuvent améliorer les fonctions, mais ils sont souvent difficiles d’accès. Jordan Miller, Ph. D., explorera les manières de faciliter l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrite et de douleurs articulaires. Premièrement, il adaptera un programme d’autogestion en personne efficace en un format en ligne et il se préparera à l’évaluer. Deuxièmement, il étudiera les retombées d’un modèle de soins basé sur l’équipe en mettant des physiothérapeutes dans les bureaux de médecins de famille et en faisant du physiothérapeute la première personne qu’un patient rencontre lorsqu’il prend un rendez-vous en raison de douleur au genou ou à la hanche. Troisièmement, il parviendra à s’entendre avec les éducateurs de douleur en physiothérapie du Canada pour déterminer quelles compétences, connaissances, valeurs et attitudes les physiothérapeutes doivent utiliser pour aider les personnes ayant des douleurs. Ensemble, ces études devraient fournir des preuves sur les manières de faciliter l’accès aux soins basés sur des données probantes pour les personnes atteintes d’arthrite au Canada.
Dre Prism Schneider, Université de Calgary (cofinancé par l’IALA des IRSC)
Titre du projet : Durée de l’hypercoagulabilité définie par la thrombélastographie après une arthroplastie totale élective de la hanche et du genou
Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Évaluer les risques de coagulation sanguine chez les personnes après une arthroplastie de la hanche ou du genou
Un simple test sanguin peut être utilisé pour analyser comment les caillots sanguins se forment et se brisent chez une personne, ce qui peut servir d’indicateur pour déterminer quels patients sont exposés à un risque accru de faire des caillots sanguins potentiellement mortels après une arthroplastie de la hanche et du genou. La Dre Prism Schneider mesurera les changements dans la coagulation des personnes avant l’opération, 24 heures après l’opération et lors des visites de suivi routinières jusqu’à trois mois après l’opération. L’imagerie ultrason des jambes deux semaines après l’intervention sera aussi utilisée pour détecter de potentiels caillots sanguins. Cette recherche sera utilisée pour personnaliser les évaluations des risques et améliorer les traitements préventifs afin d’aider à réduire les caillots sanguins douloureux et potentiellement mortels après une arthroplastie.
Matthew Teeter, Ph. D., Université Western (cofinancé par l’IALA des IRSC)
Titre du projet : Des approches d’imagerie pour comprendre le rôle des facteurs biologiques des patients dans les résultats suivant une arthroplastie totale
Engagement annuel (cofinancé par l’IALA des IRSC)
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Comprendre pourquoi les articulations artificielles n’arrivent pas à fonctionner comme prévu
Les arthroplasties totales de la hanche et du genou sont les traitements traditionnels dans les cas d’arthrose avancée. Malheureusement, environ un tiers des patients éprouvent des complications ou de l’insatisfaction avec les résultats de la procédure et environ 10 % doivent subir des interventions chirurgicales à répétition pour remplacer des implants articulaires défectueux. La mission de Matthew Teeter, Ph. D., est d’améliorer la mobilité et la qualité de vie après l’arthroplastie grâce au développement et à l’application de technologies d’imagerie et numériques. Plus précisément, il combinera l’imagerie médicale et les approches de recherche biologique afin de voir comment les bactéries intestinales affectent l’intégration entre l’os et les implants artificiels, si l’inflammation continue des articulations après l’arthroplastie du genou cause de la douleur et de l’insatisfaction et s’il peut distinguer les dommages aux composantes de l’implant après une arthroplastie associée aux réactions des cellules immunitaires dans le tissu articulaire. La compréhension des facteurs de risque et l’évaluation des nouveaux traitements pour ces problèmes aideront les patients à recevoir des soins personnalisés qui éviteront les complications et le besoin des interventions répétées.
Subventions stratégiques de fonctionnement
Celia Greenwood, Ph. D., Institut Lady Davis pour la recherche médicale
Titre du projet : L’inactivation du chromosome X dans la polyarthrite rhumatoïde et son influence sur les risques de maladies propres au sexe
Engagement annuel :
1re année : 78 970 $
2e année : 148 570 $
3e année : 149 070 $
Résumé du projet :
L’influence du chromosome X sur le risque de polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde touche trois fois plus de femmes que d’hommes, peut-être parce que certains gènes du chromosome X sont activés alors qu’ils devraient être inactifs. Celia Greenwood, Ph. D., et son équipe étudient les moyens de déterminer quels gènes du chromosome X peuvent être impliqués dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde et si ces gènes sont associés à des changements avant que les symptômes se manifestent. Son équipe mettra au point un programme informatique, qu’elle prévoit de mettre à la disposition d’autres équipes de recherche pour des analyses similaires, afin d’analyser le matériel génétique de plus de 200 personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et de repérer les gènes qui influencent le risque. Les résultats pourraient expliquer pourquoi les femmes sont plus exposées au risque de développer la polyarthrite rhumatoïde et pourraient permettre d’identifier les personnes susceptibles de développer la polyarthrite rhumatoïde afin qu’elles puissent bénéficier d’un traitement précoce.
Ashley Harris, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : Déterminer les contributions neurochimiques dans la douleur liée à l’arthrose du genou
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Déterminer la contribution du cerveau dans la douleur liée à l’arthrose du genou
Certaines personnes atteintes d’arthrose du genou continuent à ressentir de la douleur même après une arthroplastie complète du genou, ce qui pourrait être dû à des déséquilibres dans les substances chimiques du cerveau associées à la douleur chronique. Ashley Harris, Ph. D., et son équipe utiliseront des techniques d’imagerie spécialisées pour mesurer ces substances chimiques dans le cerveau des personnes atteintes d’arthrose du genou avant et après une arthroplastie complète du genou, afin de déterminer si ces substances chimiques changent après l’opération. Ils interrogeront également les personnes atteintes d’arthrose du genou sur l’intensité de la douleur et mesureront les facteurs réputés pour leur influence sur la douleur. Les mesures des substances chimiques du cerveau combinées aux expériences des personnes atteintes d’arthrose du genou approfondiront notre compréhension de la relation entre la chimie du cerveau et la douleur, aideront à expliquer pourquoi certaines personnes continuent à ressentir de la douleur due à l’arthrose du genou après l’opération, et permettront éventuellement de mettre au point des traitements améliorés contre la douleur.
Dre Marie Hudson, Université McGill – Institut Lady Davis
Titre du projet : Caractérisation des signatures immunitaires des évènements indésirables secondaires rhumatismaux liés aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire
Engagement annuel :
1re année : 146 568 $
2e année : 146 568 $
3e année : 147 568 $
Résumé du projet :
Comprendre l’arthrite inflammatoire comme un effet secondaire des immunothérapies contre le cancer
Les thérapies anticancéreuses, appelées inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, induisent une réponse immunitaire contre les tumeurs, mais cette réponse immunitaire peut parfois cibler d’autres parties du corps et causer des affections comme l’arthrite inflammatoire. La Dre Marie Hudson et son équipe étudieront les processus cellulaires à l’origine de ces réponses immunitaires hors cible. À l’aide d’une grande banque d’échantillons de tissus provenant de personnes atteintes d’un cancer et traitées avec des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, l’équipe comparera ces processus cellulaires chez les personnes qui ont développé l’arthrite inflammatoire après le traitement et chez celles qui ne l’ont pas développée. Ils examineront également ces processus chez des personnes atteintes d’arthrite inflammatoire non liée à un cancer et chez des personnes en bonne santé. Ces études permettront de comprendre comment les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire induisent l’arthrite inflammatoire et de trouver des médicaments qui traitent l’arthrite induite par l’immunothérapie sans affecter la réponse de l’organisme contre les tumeurs.
Mohit Kapoor, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Les contributions de populations de cellules distinctes dans le paquet adipeux sous-rotulien : Relation entre le stade de la maladie, le sexe et l’obésité
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Comprendre comment différentes cellules du paquet adipeux sous-rotulien contribuent à l’arthrose du genou
Le tissu situé sous et derrière la rotule, appelé paquet adipeux sous-rotulien, contribue à soutenir l’articulation du genou. Des études récentes suggèrent que ce tissu pourrait contribuer à la douleur et à la raideur du genou liées à l’arthrose, bien que l’on ne sache pas exactement quels types de cellules du paquet adipeux pourraient être impliqués et si des facteurs comme le sexe et l’obésité jouent un rôle. Mohit Kapoor, Ph. D., et son équipe étudieront des échantillons du paquet adipeux sous-rotulien de personnes en bonne santé et de personnes à différents stades de l’arthrose afin d’identifier les types de cellules présentes dans le paquet adipeux sous-rotulien au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. Ils examineront également la fonction de ces cellules et détermineront si elles sont liées au sexe ou à l’obésité. Une compréhension approfondie de la manière dont le paquet adipeux sous-rotulien contribue au développement de l’arthrose du genou pourrait permettre de définir des cibles pour de nouveaux traitements.
Jason McDougall, Ph. D., Université Dalhousie
Titre du projet : Analyse des voies centrales responsable du soulagement de la douleur liée à l’arthrose par la thérapie à la lumière verte
Engagement annuel :
1re année : 147 178 $
2e année : 149 906 $
3e année : 149 828 $
Résumé du projet :
La thérapie à la lumière verte pour soulager la douleur liée à l’arthrose
Près des deux tiers des personnes atteintes d’arthrose n’éprouvent pas un soulagement adéquat de la douleur et ont besoin de nouvelles façons de gérer leur douleur. Jason McDougall, Ph. D., et son équipe disposent de premières preuves indiquant que l’exposition à une faible lumière verte peut atténuer les douleurs articulaires. Dans cette nouvelle étude, ils examineront comment la thérapie par la lumière verte affecte la façon dont le cerveau et le système nerveux traitent la douleur. En utilisant des modèles animaliers atteints d’arthrose, l’équipe examinera si l’exposition à la lumière verte modifie la façon dont les signaux de douleur sont transmis dans la moelle épinière et augmente les niveaux d’analgésiques naturels du système nerveux. Elle mesurera également si l’exposition à la lumière verte modifie l’activité cérébrale des personnes atteintes d’arthrose afin de neutraliser la signalisation de la douleur. Les résultats pourraient déboucher sur une forme de thérapie simple, sûre et efficace utilisant la lumière verte pour traiter l’arthrose et d’autres douleurs articulaires.
Elizabeth Stringer, Ph. D., IWK Health et Université Dalhousie
Titre du projet : L’arthrite de Lyme chez les enfants : de l’infection à l’auto-immunité
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 149 999 $
3e année : 149 495 $
Résumé du projet :
Comprendre le rôle du système immunitaire chez les enfants atteints de l’arthrite de Lyme
La maladie de Lyme, transmise par les tiques, peut affecter les articulations et provoquer une forme de la maladie de Lyme appelée l’arthrite de Lyme. Souvent, cette maladie peut être traitée avec succès avec des antibiotiques, mais elle évolue parfois vers une forme d’arthrite chronique qui ressemble à l’arthrite auto-immune, une forme d’arthrite dans laquelle le système immunitaire attaque son organisme, provoquant de la douleur et de l’inflammation. Elizabeth Stringer, Ph. D., et son équipe étudieront comment le système immunitaire contribue au développement de l’arthrite de Lyme chronique chez les enfants. L’équipe cherchera des différences dans les protéines du système immunitaire dans le sang d’enfants atteints d’arthrite de Lyme au moment du diagnostic, dans le sang d’enfants qui ont répondu aux antibiotiques et dans le sang d’enfants atteints d’arthrite chronique. Les résultats de cette recherche permettront d’identifier les enfants atteints d’arthrite de Lyme ayant des risques élevés de développer de l’arthrite chronique, afin que ces enfants puissent bénéficier des meilleurs traitements précoces contre l’arthrite pour maîtriser rapidement l’inflammation et la douleur et prévenir les lésions articulaires.
Jackie Whittaker, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Titre du projet : Autogestion de la santé du genou chez les jeunes personnes à risque élevé de développer l’arthrose précoce : L’essai pilote contrôlé randomisé MyKnee
Engagement annuel :
1re année : 150 000 $
2e année : 150 000 $
3e année : 150 000 $
Résumé du projet :
Mise à l’essai d’un programme autogéré afin de prévenir l’arthrose du genou
Beaucoup de jeunes adultes ayant subi des blessures au genou ne savent pas comment diminuer leur risque de développer l’arthrose précoce du genou. Jackie Whittaker et son équipe ont conçu un programme virtuel d’une durée de six mois, guidé par des physiothérapeutes, afin de veiller à la santé du genou. Le programme offre une formation de groupe, des programmes d’exercices en tête-à-tête et des conseils. L’équipe mène actuellement un essai clinique afin de déterminer si le programme aide les personnes à risque de développer l’arthrose du genou à gérer elles-mêmes la santé de leur genou, l’atténuation de la douleur et l’amélioration de la fonction. Les résultats de l’essai seront utilisés pour les futurs essais afin d’évaluer si le programme peut éventuellement prévenir l’apparition précoce de l’arthrose du genou chez les jeunes adultes à risque de développer la maladie.
Dre Rae Yeung, Hospital for Sick Children
Titre du projet : Réponses au vaccin contre la varicelle chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et traités avec des médicaments biologiques
Engagement annuel :
1re année : 149 338 $
2e année : 148 949 $
3e année : 145 800 $
Résumé du projet :
Protéger les enfants atteints d’arthrite contre de graves infections de varicelle
Les nouveaux médicaments contre l’arthrite juvénile ont considérablement amélioré la qualité de vie, mais ils peuvent également affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque d’infections comme la varicelle. La Dre Rae Yeung et son équipe étudieront des échantillons de sang d’enfants atteints d’arthrite et d’enfants en bonne santé afin d’approfondir notre compréhension de l’efficacité de protection du vaccin contre la varicelle pour les enfants dont le système immunitaire est affaibli. Ils détermineront si la quantité et l’efficacité des anticorps et des cellules du système immunitaire changent chez les mêmes enfants au cours du traitement, et si la réponse immunitaire est différente chez les enfants atteints d’arthrite par rapport aux enfants en bonne santé. Cette étude aidera les médecins à comprendre dans quelle mesure le vaccin contre la varicelle protège les enfants atteints d’arthrite et si ces enfants pouvaient bénéficier de doses supplémentaires de vaccin pour renforcer leur protection.
Subventions stimuler la recherche
Abdelaziz Amrani, Ph. D., Université de Sherbrooke
Titre du projet : Le rôle des cellules dendritiques tolérogènes dans la prévention de l’arthrite
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Nouvelle immunothérapie contre la polyarthrite rhumatoïde
Les médicaments anti-inflammatoires les plus prescrits atténuent la douleur articulaire et l’enflure, mais ils n’arrêtent pas la progression de la maladie. De plus, ils ne fonctionnent pas pour tout le monde. L’immunothérapie, qui tire parti du système immunitaire pour combattre la maladie, pourrait transformer le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. L’immunothérapie à base de cellules dendritiques a déjà été reconnue comme sécuritaire chez l’humain. Abdelaziz Amrani développera une approche novatrice en utilisant des cellules dendritiques génétiquement modifiées pour combattre l’inflammation et les testera sur des cellules de souris et humaines. Ces expériences pourraient accélérer les essais cliniques d’une immunothérapie potentielle contre la polyarthrite rhumatoïde.
Landon Edgar, Ph. D., Université de Toronto
Titre du projet : Pirater les glucides à la surface des cellules pour effectuer le suivi de la progression de la maladie et supprimer l’inflammation dans les cas de spondylarthrite axiale
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Effectuer le suivi de l’arthrite de la colonne vertébrale et l’arrêter à l’aide des glucides sur les cellules immunitaires
La spondylarthrite axiale entraîne douleur, raideur et fusion progressive de la colonne vertébrale. Landon Edgar travaillera à intercepter cette progression en ciblant les glucides à la surface des cellules immunitaires inflammatoires. En laboratoire, il repérera les anomalies glucidiques qui pourraient améliorer le diagnostic et le suivi précoces de la maladie, et développera des approches thérapeutiques ciblées pour corriger ces anomalies et maîtriser l’inflammation.
Dr George Grammatopoulos, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : Caractérisation cellulaire et moléculaire du tissu adipeux intraarticulaire de la hanche vieillissante et atteinte d’arthrite
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Le tissu adipeux, le vieillissement et l’arthrose de la hanche
L’arthrose de la hanche est une cause fréquente de douleur et d’invalidité. Le tissu adipeux, présent dans les articulations, joue un rôle dans la régénération et l’inflammation mais reste peu étudié. George Grammatopoulos utilisera des techniques de pointe pour examiner le tissu adipeux de l’articulation de patients d’âges différents, avec ou sans arthrose, afin de mieux comprendre son rôle dans le vieillissement et la maladie. Cette étude pourrait identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour prévenir et traiter l’arthrose en modulant la fonction cellulaire.
Jim Johnson, Ph. D., Université Western
Titre du projet : Repenser la conception des implants articulaires pour les arthroplasties : Un changement de paradigme pour de nouvelles surfaces d’appui à faible rigidité
Investissement annuel :
1re année : 35 647 $
2e année : 35 147 $
Résumé du projet :
Repenser la conception des implants pour les arthroplasties
Le remplacement articulaire est une procédure courante, mais les implants partiels actuels usent rapidement le cartilage voisin. Jim Johnson explorera de nouvelles conceptions d’implants partiels à faible rigidité, réduisant le stress imposé au cartilage et favorisant une meilleure longévité. Cette recherche pourrait jeter les bases d’un nouveau type d’arthroplastie testé en essais cliniques.
Nikolas Knowles, Ph. D., Université de Waterloo
Titre du projet : Tirer parti de l’imagerie avancée pour améliorer la précision du diagnostic et le suivi des changements précoces aux articulations liés à l’arthrose
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 900 $
Résumé du projet :
Nouvelle méthode d’imagerie pour détecter précocement l’arthrose
L’arthrose est souvent diagnostiquée tardivement, limitant les options de traitement. Nikolas Knowles testera une nouvelle technologie d’imagerie permettant de détecter les changements précoces dans plusieurs tissus articulaires lors d’un seul balayage. L’étude portera sur des personnes ayant une blessure à l’épaule. Si validée, cette méthode pourrait transformer le dépistage et la prise en charge de l’arthrose.
Susan Logue, Ph. D., Université du Manitoba
Titre du projet : Explorer la IRE1 comme nouveau régulateur de la citrullination et l’activation des neutrophiles dans les cas de polyarthrite rhumatoïde
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre ce qui déclenche la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde touche des centaines de milliers de Canadiens et cause de l’invalidité. Susan Logue explorera le rôle de la protéine IRE1a, soupçonnée de déclencher l’inflammation. En étudiant des échantillons sanguins et cellulaires, elle déterminera si désactiver IRE1a pourrait réduire l’inflammation, ouvrant la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques.
Geoffrey Ng, Ph. D., Université Western
Titre du projet : Caractériser la distribution de fluide synovial dans les cas de conflit fémoro-acétabulaire dynamique
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre la lubrification articulaire dans le conflit fémoro-acétabulaire
Le conflit fémoro-acétabulaire provoque des frottements anormaux dans la hanche et peut mener à l’arthrose. Geoffrey Ng utilisera un robot de pointe et l’imagerie médicale pour étudier comment le liquide synovial protège (ou non) l’articulation durant ces mouvements. Cette recherche pourrait améliorer les interventions chirurgicales et prévenir l’arthrose.
Dre Sophie Roux, Université de Sherbrooke
Titre du projet : Les ostéomorphes comme biomarqueurs de l’endophénotype des ostéoclastes et des érosions dans les cas de polyarthrite rhumatoïde : Un projet pilote
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Vers une médecine personnalisée pour la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde varie grandement d’un patient à l’autre. Sophie Roux analysera des cellules sanguines appelées ostéomorphes, dérivées des cellules responsables de la destruction osseuse, pour identifier des biomarqueurs permettant de prédire les formes graves de la maladie. Ces découvertes pourraient guider des traitements personnalisés et prévenir les dommages permanents.
Atena Roshan Fekr, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Buddy4Rehab : Une plateforme automatisée de téléréadaptation pour les patients atteints d’arthrite et de problèmes musculosquelettiques
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Buddy4Rehab : Un système intelligent de téléréadaptation
L’activité physique aide à soulager la douleur arthritique, mais les programmes à domicile manquent souvent de suivi. Atena Roshan Fekr développera une technologie de téléréadaptation utilisant une caméra 3D et l’intelligence artificielle pour corriger en temps réel les exercices des patients. Ce système pourrait améliorer la qualité de vie et réduire les coûts de santé.
Jean-Sébastien Roy, Ph. D., Université Laval
Titre du projet : L’utilisation de la technologie pour faire le suivi des demandes de travail physique pourrait-elle aider à retenir les personnes vivant avec la douleur arthritique au travail?
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Utiliser la technologie pour aider les personnes atteintes d’arthrite à rester au travail
L’arthrite de l’épaule peut entraîner chômage et retraite précoce. Jean-Sébastien Roy adaptera un système de capteurs portatifs et d’intelligence artificielle pour estimer les contraintes physiques au travail et fournir des rétroactions protectrices. Si efficace, ce système pourrait devenir un outil clé pour maintenir les personnes atteintes d’arthrite au travail.
Brett Thombs, Ph. D., Hôpital Général Juif
Titre du projet : Un partenariat avec le Réseau d’Intervention centré sur le Patient Sclérodermique afin de comprendre les sources, les modèles et les barrières de la douleur pour une gestion efficace des cas de sclérodermie systémique
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre la douleur de la sclérodermie : Un partenariat patient-chercheur
La sclérodermie provoque douleur et cicatrisation des tissus. Brett Thombs dirigera un partenariat avec des patients pour créer un outil d’évaluation de la douleur, appliqué à plus de 1 400 participants dans un réseau international. L’étude fournira une compréhension détaillée de la douleur et des pistes pour améliorer sa gestion.
Cari Whyne, Ph. D., Sunnybrook Research Institute
Titre du projet : Création d’une base de données exhaustive à grande échelle sur l’arthroplastie totale
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 49 991 $
Résumé du projet :
Fusionner les données pour prédire les résultats des arthroplasties
Cari Whyne développera une base de données intégrée regroupant des données de qualité sur le parcours complet des patients subissant une arthroplastie. Cela permettra d’identifier les patients à risque, d’améliorer l’accès aux soins, de réduire les complications et d’optimiser les résultats post-opératoires.
Simon Wisnovsky, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Caractérisation de la glycosylation aberrante d’autoanticorps comme déclencheur de la pathogénie de l’arthrite inflammatoire
Investissement annuel :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Déterminer comment les sucres cellulaires peuvent causer l’arthrite
Certains autoanticorps deviennent décorés de sucres complexes, ce qui peut déclencher l’arthrite inflammatoire. Simon Wisnovsky étudiera comment ces sucres interagissent avec les cellules immunitaires pour provoquer l’inflammation, afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
Guangju Zhai, Ph. D., Université Memorial de Terre-Neuve
Titre du projet : Établissement de cibles métaboliques préventives afin de réduire le taux de révision après une arthroplastie totale
Investissement annuel :
1re année : 40 000 $
2e année : 40 000 $
Résumé du projet :
Améliorer le succès des arthroplasties totales dans les cas d’arthrose
Certains patients ayant une arthroplastie doivent subir une opération de révision. Guangju Zhai a découvert qu’un faible niveau d’homoarginine dans le sang était associé à ce risque. Il validera cette découverte auprès d’autres patients et, si confirmée, ouvrira la voie à des essais cliniques de supplémentation en homoarginine pour réduire le besoin de révisions chirurgicales.
Bourse salariale de formation au doctorat
Nada Abughazaleh, Université de Calgary
Titre du projet : Nouvelles stratégies d’intervention en matière d’alimentation et d’exercice pour prévenir les répercussions de l’obésité et de l’arthrose du genou qui y est associée
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Prévenir l’arthrose grâce à l’alimentation et à l’exercice
L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante. L’obésité en est un facteur de risque majeur, mais la meilleure manière de prévenir l’arthrose causée par l’obésité reste inconnue. Sous la supervision de Walter Herzog, Ph. D., Nada Abughazaleh utilisera un modèle animal pour tester si l’exercice et les suppléments de fibres alimentaires peuvent prévenir ou ralentir la progression de l’arthrose du genou causée par l’obésité et identifier la meilleure fenêtre d’intervention. Ces données pourraient ensuite alimenter des essais cliniques sur des humains.
Lauren Banh, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Nouveaux systèmes d’articulation sur puce (JOC) pour modéliser les interactions entre les cellules résidentes des articulations et les cellules effectrices de l’immunité infiltrées
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Un nouveau modèle de l’arthrose du genou pour soutenir les découvertes de médicaments
Actuellement, aucun remède n’existe contre l’arthrose. Les modèles animaux ou cellulaires utilisés pour tester les traitements sont de mauvais prédicteurs de la réponse humaine. Lauren Banh, sous la supervision de Sowmya Viswanathan, Ph. D. et du Dr Edmond Young, développe un modèle « articulation sur puce » incluant tissus cartilagineux et non cartilagineux, vaisseaux sanguins et cellules immunitaires. Ce modèle réaliste offrira un outil puissant pour l’étude de l’arthrose et l’essai de nouveaux traitements.
Shaghayegh Foroozan Boroojeni, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Inflammation intestinale dans les cas de spondylarthrite : Quelles cellules immunitaires sont à l’origine du processus?
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Comprendre l’inflammation intestinale dans la spondylarthrite
La spondylarthrite est une maladie inflammatoire chronique des os et articulations, souvent associée à des maladies intestinales inflammatoires. Sous la supervision du Dr Nigil Haroon, Shaghayegh Foroozan Boroojeni étudiera l’inflammation intestinale sur un modèle murin de spondylarthrite et le rôle d’une protéine appelée MIF, identifiée comme cible thérapeutique potentielle. Cela aidera à approfondir la compréhension de la maladie et guider l’élaboration de thérapies.
Ermina Hadzic, Université Western
Titre du projet : Examiner le signalement du Mig-6 ou du R-EGF dans les cas d’arthrose
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Mig-6 : Une clé potentielle pour l’arthrose
L’arthrose est une maladie courante et invalidante avec peu de traitements efficaces. Une protéine appelée Mig-6 est proposée comme cible thérapeutique. Sous la supervision de Frank Beier, Ph. D., Ermina Hadzic étudiera son rôle en utilisant des cellules humaines et des modèles murins génétiquement modifiés. Si les résultats sont concluants, cette recherche pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements ciblés.
Carson Halliwell, Université Dalhousie
Titre du projet : Les effets de 30 minutes de marche continue sur les asymétries biomécaniques et neuromusculaires chez les personnes atteintes d’arthrose unilatérale du genou
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
Résumé du projet :
« L’arthrose s’attaquera-t-elle à mon autre genou? »
L’activité physique est recommandée pour soulager les symptômes de l’arthrose du genou. Sous la supervision de Rebecca Moyer, Ph. D., Carson Halliwell analysera, via capture de mouvement 3D, la marche soutenue de personnes atteintes d’arthrose unilatérale du genou, en se concentrant sur le genou sain. L’objectif est d’évaluer le risque de développer l’arthrose dans l’autre genou et de guider les programmes de réadaptation.
Luke Johnson, Université de la Colombie-Britannique (financé par l’initiative Stoppez l’arthrite juvénile)
Titre du projet : IRM avancée pour déterminer les causes d’arthrose précoce de la hanche à la suite de la maladie de Legg-Perthes-Calvé
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
La forme de la hanche et les dommages au cartilage chez les jeunes
La maladie de Legg-Perthes-Calvé peut modifier la forme de la hanche chez l’enfant et causer de l’arthrose précoce. Luke Johnson, supervisé par David Wilson, Ph. D. et le Dr Kishore Mulpuri, utilisera l’IRM avancée pour étudier les hanches d’adolescents et jeunes adultes ayant eu cette maladie. L’objectif est de comprendre le lien entre la forme de la hanche, les dommages au cartilage et l’arthrose, afin de trouver des pistes de prévention.
Samantha Leech, Université de Calgary
Titre du projet : Étudier les contributions du cerveau en matière de douleur chronique dans les cas d’arthrose du genou
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 11 958 $
Résumé du projet :
« C’est dans ta tête » : Le rôle du cerveau dans la douleur liée à l’arthrose
Certains patients continuent d’éprouver une douleur persistante après une arthroplastie du genou. Sous la supervision de Ashley Harris, Ph. D. et Sarah Manske, Ph. D., Samantha Leech utilisera l’imagerie cérébrale et des tests sensoriels pour étudier les mécanismes cérébraux associés à la douleur. Cette recherche pourrait guider de nouvelles options thérapeutiques ciblant le cerveau.
Raghava Neelapala, Université McMaster
Titre du projet : Explorer et valider les phénotypes de la douleur dans les cas d’arthrose précoce du genou
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Expliquer la douleur dans l’arthrose précoce du genou
La douleur est la principale raison de consultation dans l’arthrose du genou, mais elle est complexe et mal comprise. Raghava Neelapala, supervisé par Lisa Carlesso, Ph. D., analysera des bases de données existantes pour comparer divers profils de douleur et identifier ceux qui expliquent le mieux l’évolution de la maladie. Ces profils pourraient améliorer la personnalisation des traitements.
Addison Pacheco, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Profilage immunitaire des cellules T régulatrices dans la spondylarthrite : Suppressif ou pathogène?
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Cellules immunitaires régulatrices : Les gentils devenus méchants?
La spondylarthrite axiale est une forme douloureuse et chronique d’arthrite inflammatoire. Addison Pacheco, supervisé par le Dr Robert Inman, analysera les cellules T régulatrices, qui normalement préviennent les excès du système immunitaire, pour comprendre pourquoi elles échouent dans cette maladie. Ces découvertes pourraient ouvrir la voie à de nouvelles thérapies biologiques.
Matthew Ruder, Université McMaster
Titre du projet : Utiliser des capteurs inertiels portatifs et la biomécanique de la marche pour appuyer le triage des patients et les résultats des opérations dans les cas d’arthrose du genou
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Des capteurs portatifs pour un triage personnalisé
Les délais d’attente pour les arthroplasties nécessitent un triage, mais celui-ci peut être imparfait. Matthew Ruder, supervisé par Dylan Kobsar, Ph. D., développera une technologie de capteurs portatifs pour analyser la marche quotidienne des patients et identifier ceux qui bénéficieraient le plus rapidement de la chirurgie. Cette approche pourrait améliorer l’efficacité des soins.
Pakeezah Saadat, Université de Toronto
Titre du projet : Comprendre les résultats cliniques de la recherche sur l’arthrose : Les préférences des patients, la pertinence clinique des effets des traitements et des résultats
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Résultats de recherche centrés sur les patients
Pakeezah Saadat, supervisée par le Dr Peter Juni et Bruno da Costa, Ph. D., interrogera les patients atteints d’arthrose pour identifier les résultats cliniques les plus significatifs pour eux. Elle évaluera aussi la pertinence des seuils de douleur et autres mesures utilisées dans les essais actuels. Cette recherche contribuera à concevoir des études et lignes directrices axées sur les patients.
Archita Srinath, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Le rôle de la molécule TRABID dans l’inflammation et la formation osseuse dans les cas de spondylarthrite ankylosante
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
3e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Nouvelle cible thérapeutique pour la spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante implique inflammation et formation osseuse anormale. Archita Srinath, supervisée par le Dr Nigil Haroon, étudiera TRABID, une molécule pouvant être ciblée dans des modèles cellulaires et animaux. Cette recherche pourrait mener à une thérapie contrôlant simultanément inflammation et formation osseuse.
Lauren Straatman, Université Western
Titre du projet : Le rôle de l’os sous-chondral dans la progression de l’arthrose pan carpienne après une instabilité scapholunaire : Utilité de la tomodensitométrie quantitative
Investissement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 17 500 $
2e année : 17 500 $
Résumé du projet :
Changements précoces dans le poignet à risque d’arthrose
Les déchirures ligamentaires du poignet, fréquentes chez les jeunes travailleurs, peuvent mener à l’arthrose. Lauren Straatman, sous la supervision d’Emily Lalone, Ph. D. et David Walton, Ph. D., utilisera l’imagerie avancée pour détecter les changements osseux précoces après blessure et plusieurs années plus tard. Ces connaissances aideront à prévenir l’arthrose post-traumatique.
Bourse de recherche postdoctorale
Paramvir Kaur, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Élucider le rôle du récepteur de progestérone (RPG) dans la pathologie synoviale associée à l’arthrose
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Le rôle caché du récepteur de progestérone dans l’arthrose
Malgré sa forte prévalence, les traitements efficaces contre l’arthrose sont limités en raison des lacunes dans la compréhension de ses mécanismes sous-jacents. Afin d’aider à combler ces lacunes, Paramvir Kaur, Ph. D., sous la supervision de Mohit Kapoor, Ph. D., étudiera le récepteur de progestérone (RPG), une protéine à l’intérieur des cellules qui se lie à l’hormone progestérone et influe sur le comportement de la cellule, et cherchera à savoir si elle contribue à la progression de l’arthrose. Dans le cadre de sa recherche, l’équipe examinera le RPG à partir de modèles animaux et de cellules humaines afin de comprendre son rôle dans la fibrose synoviale (lorsque la membrane de l’articulation devient épaisse et cicatrisée) et la destruction de l’articulation. Ils exploreront également si le fait de cibler le RPG offre de nouvelles stratégies thérapeutiques pour gérer cette maladie débilitante. Se démarquant des efforts de recherche actuels, cette étude est unique, car elle se concentre sur l’implication potentielle du RPG dans la fibrose synoviale et qu’elle pourrait déboucher sur de nouvelles avenues de traitements améliorés contre l’arthrose.
Erin Lee, Ph. D., Université de Waterloo
Titre du projet : Le rôle de la forme de l’os dans l’aggravation de l’arthrose du genou : étude des relations entre la forme de l’os, la santé du cartilage et la charge sur l’articulation
Engagement annuel (plus le jumelage 50/50) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Façonner l’avenir de l’arthrose du genou
Si certaines personnes atteintes d’arthrose du genou voient leur incapacité évoluer légèrement au fil du temps, d’autres connaissent un déclin rapide. Pour le traitement, il est essentiel de prévoir l’aggravation rapide de l’arthrose du genou et d’en comprendre les causes. Dans l’étude de l’arthrose du genou, la forme des os est déjà exploitée pour comprendre le mouvement des articulations et le développement éventuel de la maladie. Sous la supervision de Monica Maly, Ph. D., Erin Lee, Ph. D., suivra pendant trois ans des adultes ayant reçu un diagnostic d’arthrose du genou afin d’évaluer si la forme de l’os du genou peut également prédire l’aggravation de celle-ci. Pour ce faire, elle examinera les relations entre la forme de l’os, la charge sur l’articulation et la santé du cartilage, et la manière dont chacune de ces relations diffère entre les hommes et les femmes. Ces résultats permettront de déterminer les approches thérapeutiques les plus efficaces et d’identifier les personnes qui ont besoin d’un accès prioritaire aux traitements, comme une arthroplastie du genou.
Bourse des étoiles pour le développement de carrière
Dre Ayse Kuspinar, Université McMaster
Titre du projet : Faire progresser les analyses coût-efficacité en matière d’arthrose : Élaboration d’un indice de la qualité de vie liée à la santé fondé sur les préférences
Investissements annuels :
1re année : 124 942 $
2e année : 124 780 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Un nouvel indicateur de la qualité de vie pour l’arthrose
Les nouvelles thérapies peuvent présenter de nombreux avantages pour la santé et la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose. Toutefois, il est souvent difficile de décider quels traitements contre l’arthrose devraient être approuvés et bénéficier d’un financement public. Dre Ayse Kuspinar collaborera avec des personnes atteintes d’arthrose pour rédiger un nouveau questionnaire sur la qualité de vie conçu spécifiquement pour les personnes atteintes d’arthrose. Cet outil sera unique en raison de sa nature axée sur le patient et sa création en partenariat avec les personnes atteintes d’arthrose. Le nouveau questionnaire aidera les décideurs, les chercheurs et les cliniciens à déterminer quels traitements sont les plus utiles et rentables.
Dr Mohamed Osman, Université de l’Alberta
Titre du projet : Tous les types de sclérodermie systémique (ScS) précoce ne sont pas identiques : Déchiffrer les mécanismes moléculaires derrière la ScS galopante
Investissements annuels :
1re année : 124 500 $
2e année : 124 500 $
3e année : 118 000 $
Résumé du projet :
Prédire la gravité de la sclérodermie
La sclérodermie est un type d’arthrite inflammatoire rare, mais mortel, qui peut progresser rapidement chez certaines personnes et lentement chez d’autres. Bien que les deux scénarios puissent mener à de graves complications, les personnes chez qui la progression est rapide ont un taux de mortalité rivalisant avec les types de cancer les plus agressifs. Les dommages à l’ADN peuvent entraîner de l’inflammation chez les personnes atteintes d’arthrite inflammatoire, inflammation pouvant être accrue chez les personnes dont la sclérodermie évolue rapidement. Dr Mohamed Osman étudiera les signaux des dommages à l’ADN afin de prédire quelles personnes atteintes de sclérodermie verront leur état s’aggraver. À l’avenir, ce projet pourrait déboucher sur une manière simple de prédire le comportement de la sclérodermie chez différentes personnes et aider à la création d’approches personnalisées pour traiter la maladie.
Pascal Tétreault, Ph. D., Université de Sherbrooke
Titre du projet : Évaluer la prédictibilité des déterminants cérébraux et psychométriques afin d’optimiser le traitement de la lombalgie chronique
Investissements annuels :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
L’imagerie du cerveau pour personnaliser le traitement de la douleur arthritique
La douleur est une caractéristique commune aux nombreuses formes d’arthrite. Bien que le centre de contrôle de la douleur soit le cerveau, la plupart des approches thérapeutiques se concentrent encore sur les articulations. La recherche de Pascal Tétreault, Ph. D. changera le point de vue pour passer de l’emplacement initial de la douleur arthritique – les articulations – au principal moteur de la sensation de douleur – le cerveau. À l’aide d’approches modernes d’imagerie rapide et non invasives, il espère repérer les caractéristiques uniques de la structure et de la fonction du cerveau qui sont présentes uniquement chez les patients répondant à un traitement donné. Sur la base de la présence ou de l’absence des mesures présentées dans cette recherche, les cliniciens seront ensuite en mesure de personnaliser un traitement de soulagement de la douleur pour un patient précis afin d’en optimiser les résultats.
Andy Kin On Wong, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Imagerie du parcours du développement de la douleur chez les personnes atteintes d’arthrose du genou post-ménopausique
Investissements annuels :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Obtenir une image complète de la douleur du genou chez les femmes en postménopause
Les femmes en postménopause perdent des os et des muscles en raison de la baisse des niveaux d’estrogènes. Les femmes âgées sont aussi à risque de développer l’arthrose du genou, qui peut être douloureuse et débilitante. Toutefois, peu de recherches ont été menées sur les liens entre la perte d’estrogène, la douleur du genou et l’arthrite en se concentrant spécifiquement sur les femmes en postménopause. Andy Kin On Wong, Ph. D. utilisera l’imagerie médicale pour visualiser les os et le gras autour du genou des femmes en postménopause pour étudier comment la perte d’estrogène peut entraîner une accumulation de gras et de l’inflammation, ses conséquences sur les lésions osseuses et comment cela se traduit en douleur. Cette recherche approfondira notre compréhension des modèles de lésions osseuses au genou et nous permettra de comprendre comment traiter la douleur liée à l’arthrose du genou.
Programme de Subventions stratégiques de fonctionnement
Dre Michelle Batthish, Université McMaster
Titre du projet : L’étude TRACER : Transition vers l’âge adulte grâce au mentorat et l’autonomisation en rhumatologie – une étude de faisabilité randomisée et contrôlée
Investissements annuels :
1re année : 111 269 $
2e année : 117 479 $
3e année : 119 741 $
Résumé du projet :
Responsabilisation des jeunes atteints d’arthrite inflammatoire
Les jeunes atteints d’arthrite inflammatoire (AI) ou de maladies connexes ont des problèmes de santé à long terme dans la vie adulte. Vers l’âge de 18 ans, ces jeunes doivent passer des soins pédiatriques aux soins de rhumatologie pour adultes. Cette transition survient à un moment où il y a des changements rapides de leurs corps, de leurs amitiés, de leurs relations en éducation et des facteurs stressants. Dre Michelle Batthish mènera une étude pilote pour répondre aux besoins spécifiques de ces jeunes à l’aide d’un programme de mentorat de transition. Un physiothérapeute et un travailleur social spécialement formés travailleront en ligne avec les jeunes afin de discuter de leur bien-être physique, mental et social dans le contexte de la gestion de leur maladie. S’il est couronné de succès, le programme de mentorat de transition sera évalué dans le cadre d’une étude à grande échelle au Canada.
Stirling Bryan, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Co-conception d’une intervention axée sur la personne afin de promouvoir l’exercice et l’activité physique auprès des personnes d’origine sud-asiatique après une arthroplastie complète du genou
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Promouvoir l’exercice auprès des personnes d’origine sud-asiatique après une arthroplastie
Après une réadaptation initiale suivant une arthroplastie du genou nécessaire en raison de l’arthrose, les personnes sont encouragées à rester actives par elles-mêmes afin d’améliorer les résultats de l’opération. Cela peut être particulièrement important pour les personnes d’origine sud-asiatique qui font souvent peu d’activités physiques, qui ont souvent d’autres maladies chroniques et davantage de douleur avant l’arthroplastie du genou. Malgré cela, les niveaux d’exercice et de satisfaction par rapport à la nouvelle articulation demeurent faibles pour beaucoup d’entre elles. Stirling Bryan co-concevra et testera un programme d’exercice créé avec et pour les personnes d’origine sud-asiatique qui ont subi une arthroplastie du genou au moins deux mois auparavant. Ce programme pourrait déboucher sur une amélioration des résultats en matière de santé et de qualité de vie pour cette population ayant des besoins uniques.
Anna Gagliardi, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Stratégies collaboratives afin de soutenir le diagnostic précoce et la gestion de l’arthrose centrée sur la personne
Investissements annuels :
1re année : 114 550 $
2e année : 116 137 $
3e année : 114 813 $
Résumé du projet :
Améliorer les soins de l’arthrose pour les femmes canadiennes
L’arthrose est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et elle peut aussi être plus grave. Pourtant, les diagnostics ou les traitements sont moins fréquents chez les femmes que chez les hommes, particulièrement les femmes de couleur ou les femmes ayant un faible niveau d’éducation ou de revenu. Par conséquent, de nombreuses femmes subissent inutilement une aggravation de la douleur et une invalidité liées à l’arthrose. Anna Gagliardi collaborera avec des femmes affectées et d’autres intervenants (cliniciens, décideurs, organisations communautaires) afin de cerner des stratégies qui ont amélioré les soins de l’arthrose ailleurs (p. ex. politiques, lignes directrices, outils éducatifs). Elle cherchera également à trouver les stratégies qui amélioreront davantage les soins de l’arthrose pour les diverses femmes canadiennes. La mise en œuvre de ces stratégies pourrait mener à des diagnostics et des traitements encore plus précoces pour toutes les femmes atteintes d’arthrose.
Roman Krawetz, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : Créer le bon microenvironnement : Inhibition de la protéolyse de la PRG4 ou lubricine dérivée de la tryptase des mastocytes
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Trouver de nouvelles approches pour traiter l’arthrose
Des millions de Canadiens vivent avec la douleur de l’arthrose. L’arthrose est incurable, d’où l’urgence de mieux comprendre la maladie et de mettre au point de nouveaux traitements. Une cellule immunitaire spécialisée (un mastocyte) relâche des substances qui contribuent à l’inflammation, à la douleur et à la destruction de la membrane synoviale liées à l’arthrose. Elle désactive également une protéine responsable de la lubrification de l’articulation qui joue un rôle fondamental dans la santé de celle-ci. Roman Krawetz explorera l’interaction entre ces éléments chez un modèle de souris atteinte d’arthrose post-traumatique et dans des échantillons de tissu humain, afin de vérifier si les médicaments qui désactivent ce processus (y compris les antihistaminiques) pourraient prévenir la progression de l’arthrose. Cette recherche pourrait déboucher sur une nouvelle approche de traitement très attendue.
Dr Liam O’Neil, Université du Manitoba
Titre du projet : Dérèglement de la formation de pièges à neutrophiles extracellulaires dans la polyarthrite rhumatoïde
Investissements annuels :
1re année : 119 100 $
2e année : 119 450 $
3e année : 119 850 $
Résumé du projet :
Le rôle des neutrophiles dans le développement de la polyarthrite rhumatoïde
Personne ne comprend complètement pourquoi certaines personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) et d’autres non, même si ces dernières présentent des risques élevés. Avant que ne commence la PR, le corps développe des anticorps qui luttent contre certaines de ses propres protéines, ce qui peut être détecté comme marqueur pour prédire un risque élevé de maladie future. La source de ces protéines est toujours inconnue. Mais les chercheurs ont constaté que les globules blancs, appelés neutrophiles, relâchent ces types de protéines comme mécanisme de défense immunitaire. Le Dr Liam O’Neil étudiera les neutrophiles et les protéines de personnes atteintes de PR ainsi que de personnes en bonne santé ayant les anticorps associés à cette maladie afin de mieux comprendre comment elle se développe. Cela pourrait éventuellement déboucher sur de nouvelles approches de traitement de cette maladie dévastatrice.
Marc Pouliot, Ph. D., Université Laval
Titre du projet : Le récepteur FcgRI, cible thérapeutique potentielle pour lutter contre l’arthrite inflammatoire
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Une nouvelle manière de bloquer les dommages aux articulations causés par l’arthrite inflammatoire
Bien qu’au cours des 25 dernières années, des progrès spectaculaires aient été réalisés dans la gestion de l’arthrite, il existe toujours un besoin urgent d’un médicament simple qui peut ralentir les dommages aux articulations et aux organes internes causés par les cellules immunitaires qui les attaquent et déclenchent l’inflammation. Bloquer une protéine réceptrice située à la surface des cellules immunitaires actives, appelées neutrophiles, pourrait prévenir l’inflammation et les dommages aux tissus. Marc Pouliot, Ph. D., étudiera en profondeur le fonctionnement de ce récepteur et la manière de l’exploiter comme nouvelle cible thérapeutique pour lutter contre l’arthrite inflammatoire (AI). Cette recherche pourrait déboucher sur de nouveaux traitements et une amélioration de la qualité de vie pour les personnes atteintes d’AI.
Dr Bheeshma Ravi, Sunnybrook Health Sciences Centre
Titre du projet : Évaluer les résultats d’arthroplasties totales dans les populations immigrantes en Ontario
Investissements annuels :
1re année : 74 413 $
2e année : 91 134 $
Résumé du projet :
Les expériences des immigrants avec les arthroplasties
Malgré le fait que les immigrants comptent pour 20 % de la population du Canada et qu’ils ont de forts risques d’être atteints d’arthrite grave, on en sait peu sur le parcours qu’ils affrontent lorsqu’ils gèrent l’arthrite en stade final avec une arthroplastie. Pour les immigrants, s’orienter dans le système de santé est marqué par de nombreux défis uniques. Le Dr Bheeshma Ravi étudiera si les nouveaux Canadiens atteints d’arthrite vivent une expérience différente en matière de délais d’attente pour une arthroplastie, de complications et d’utilisation des soins de santé après une intervention chirurgicale. Cette recherche pourrait ensuite éclairer les changements aux politiques de santé afin de réduire les inégalités du système de santé, d’améliorer l’accès aux soins et d’obtenir les meilleurs résultats en matière de santé pour tous.
Dr Robert Rottapel, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Décryptage d’une nouvelle mutation du syndrome auto-inflammatoire : Le rôle du gène CDC42 dans la régulation de l’inflammasome
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Étude d’un nouveau syndrome inflammatoire infantile
Les syndromes inflammatoires infantiles appelés maladies monogéniques auto-inflammatoires entraînent des complications graves qui durent toute la vie et qui peuvent être mortelles. Ces maladies sont causées par des mutations génétiques simples et sont associées à une inflammation généralisée qui endommage les articulations (arthrite), la peau et les organes internes. Récemment, il a été découvert qu’une nouvelle mutation d’un gène (CDC42) causait une grave inflammation chez les enfants. Le Dr Robert Rottapel étudiera comment cette mutation affecte le système immunitaire et comment elle fonctionne dans les cellules, chez les souris et dans des échantillons de tissus humains. Cette recherche pourrait aider à découvrir de nouveaux traitements optimaux pour les enfants atteints d’une maladie monogénique auto-inflammatoire déclenchée par cette mutation récemment découverte.
Dre Marinka Twilt, Université de Calgary
Titre du projet : Imagerie faciale tridimensionnelle comparée à l’IRM pour l’AJI associé à l’ATM : Faciliter l’accès et créer une méthode plus conviviale pour les patients
Investissements annuels :
1re année : 98 925 $
2e année : 106 281 $
3e année : 107 312 $
Résumé du projet :
Utiliser les images 3D pour diagnostiquer l’arthrite juvénile dans la mâchoire
L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est souvent affectée dans les cas d’arthrite juvénile, ce qui peut entraîner des déformations faciales ou dentaires et affecter la parole et l’alimentation. La norme pour le diagnostic est l’imagerie par résonance magnétique (IRM) répétée, mais le diagnostic précoce est complexe et présente de nombreux défis, notamment le besoin d’une sédation pour les jeunes enfants. La méthode par photographie 3D s’est avérée fiable et non invasive pour évaluer les déformations chez les enfants présentant d’autres diagnostics. La Dre Marinka Twilt étudiera si l’imagerie faciale 3D peut minimiser le besoin de recourir à l’IRM pour accélérer les diagnostics chez les enfants atteints d’arthrite de l’ATM. Cette méthode pourrait aussi être utilisée pour le dépistage des problèmes à l’ATM avant l’apparition des symptômes.
Sowmya Viswanathan, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Étudier le rôle des métabolites bactériens dans la polarisation des monocytes/macrophages dans les cas d’arthrose du genou
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Le chaînon manquant entre les bactéries intestinales et l’inflammation de l’arthrose
Ce que nous mangeons peut affecter les types de bactéries présentes dans notre intestin, ce qui se répercute sur notre santé générale. Toutefois, nous ne savons toujours pas si les substances que relâchent ces bactéries dans l’intestin peuvent affecter l’arthrose. Sowmya Viswanathan fait un lien entre les bactéries intestinales et l’activation des cellules immunitaires associées à une douleur et une rigidité accrues des articulations touchées par l’arthrose. Elle étudiera les répercussions des « bonnes » et des « mauvaises » substances bactériennes sur les cellules immunitaires activées dans les genoux humains et évaluera si alimenter des souris avec de « mauvaises » bactéries intestinales peut les protéger contre l’arthrite. Cette étude pourrait mettre en lumière une manière d’utiliser l’alimentation pour combattre l’inflammation et améliorer la gestion de l’arthrose.
Marie Westby, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Avancer vers l’équité en matière de réadaptation après une arthroplastie de la hanche ou du genou : Une étude de faisabilité pour tester la mise en place de trousses d’indicateurs de qualité en ligne
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Utiliser les trousses en ligne pour améliorer les soins de réadaptation après une arthroplastie
Des soins de réadaptation en temps opportun, équitables et de bonne qualité ne sont pas toujours accessibles à tous après une arthroplastie. Bien qu’une arthroplastie puisse être couronnée de succès dans les cas d’arthrose, certaines personnes éprouvent toujours une douleur importante et de la difficulté dans leurs activités quotidiennes plus d’un an après et les soins de réadaptation jouent un rôle important dans le rétablissement. Marie Westby a créé des trousses en ligne pour les patients et les cliniciens afin d’évaluer les indicateurs de qualité (IQ) qui reflètent les normes des soins de réadaptation après une arthroplastie de la hanche ou du genou, y compris la douleur arthritique, la fonction et la qualité de vie. Elle testera maintenant dans deux emplacements cliniques s’il est possible de les utiliser. Davantage de recherche et de mise en œuvre pourraient déboucher sur une amélioration des soins post-chirurgicaux et des résultats.
David Wilson, Ph. D., Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Mesures d’imagerie de la mécanique du cartilage
Investissements annuels :
1re année : 119 750 $
2e année : 118 875 $
3e année : 119 150 $
Résumé du projet :
Imagerie médicale de la charge excessive du cartilage qui cause l’arthrose
Actuellement, nous ne pouvons pas mesurer la charge du cartilage (un tissu mou qui recouvre les os dans des articulations comme le genou et la hanche) chez les personnes vivantes. Cela est important, car le traitement et la prévention de l’arthrose – une maladie des articulations fréquente, douloureuse et débilitante – pourraient être améliorés si nous en savions davantage sur la charge des articulations. David Wilson étudiera comment optimiser l’utilisation des mesures d’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour évaluer la charge du cartilage. Il utilisera un scanneur spécial qui permettra aux patients d’obtenir des images de leurs genoux en position debout. Le résultat final sera un outil qui pourrait aider à mettre au point de nouvelles approches de prévention et de traitement de l’arthrose.
Jiangping Wu, Ph. D., Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Titre du projet : Mise au point des inhibiteurs de la DRAK2 comme nouvelle classe de réactifs modificateurs de la maladie pour traiter la polyarthrite rhumatoïde
Investissements annuels :
1re année : 120 000 $
2e année : 120 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Mise à l’essai d’un nouveau médicament pour traiter la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune. Les traitements actuels se concentrent sur la gestion de l’inflammation de l’articulation, mais des médicaments sécuritaires et efficaces pouvant moduler davantage le système immunitaire sont requis. Jiangping Wu a découvert un nouveau médicament capable de moduler le système immunitaire en bloquant une protéine appelée DRAK2 et il a démontré que ce médicament peut traiter la PR chez des modèles animaux, sans effets secondaires apparents. Il terminera maintenant les études d’efficacité et de sécurité du médicament sur des modèles de souris qui imitent la PR afin de faire progresser le médicament jusqu’aux essais cliniques et il améliorera la formulation du médicament. Cette recherche pourrait mener à un nouveau traitement de la PR avec de moins grands effets secondaires que ceux qu’engendrent les thérapies ciblées actuellement offertes.
Subventions Stimuler la recherche
La Société de l’arthrite du Canada prévoit annoncer publiquement ces bourses en 2025. Nous vous informerons lorsqu’une date d’annonce publique aura été confirmée. Les établissements hôtes et les lauréats doivent d’abord communiquer avec nous avant de procéder à toute annonce locale.
Dre Lillian Barra, Université Western
Titre du projet : Identifier les patients atteints de vascularite à ANCA les plus susceptibles de souffrir de graves effets indésirables des glucocorticoïdes : création d’un outil de prédiction clinique
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Outil de prédiction clinique pour gérer les effets secondaires des stéroïdes
Les glucocorticoïdes sont des médicaments puissants qui réduisent l’inflammation et sauvent des vies chez les personnes atteintes de vascularite à ANCA. Toutefois, ils entraînent aussi des effets secondaires graves. La Dre Lillian Barra et son équipe veulent mettre au point un outil clinique capable de prédire quels patients risquent de subir de graves effets secondaires liés aux glucocorticoïdes. En utilisant des données provenant d’essais cliniques, elle identifiera des prédicteurs, comme l’âge, le sexe, les maladies coexistantes et les traitements. L’outil pourrait ensuite être intégré à la pratique clinique afin d’améliorer la sécurité des patients et de personnaliser leur traitement.
Dre Nathalie Bureau, Université de Montréal
Titre du projet : L’élastographie quantitative de l’IRM pour évaluer la rigidité du cartilage dans l’arthrose du genou
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Une nouvelle technique d’IRM pour mesurer la rigidité du cartilage
Le cartilage joue un rôle essentiel dans la santé des articulations, mais dans l’arthrose, il se dégrade progressivement. La Dre Nathalie Bureau développera et testera une nouvelle approche d’imagerie par résonance magnétique (IRM) appelée élastographie quantitative de l’IRM (qMRI-E) qui permet de mesurer la rigidité du cartilage. Cette mesure pourrait fournir une méthode plus précise et plus précoce pour détecter les changements dans le cartilage des patients atteints d’arthrose du genou. Si elle est efficace, cette technique pourrait devenir un outil clinique pour évaluer et suivre l’évolution de la maladie et l’efficacité des traitements.
Dr Vinod Chandran, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Identifier les biomarqueurs protéiques et génétiques de l’arthrite psoriasique en utilisant la protéomique et la génomique unicellulaire
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Biomarqueurs pour prédire et traiter l’arthrite psoriasique
L’arthrite psoriasique est une maladie inflammatoire chronique qui entraîne souvent une incapacité et des douleurs articulaires. Le Dr Vinod Chandran utilisera des techniques de pointe en protéomique et en génomique unicellulaire pour identifier de nouveaux biomarqueurs génétiques et protéiques. Ces biomarqueurs pourraient aider à prédire quels patients atteints de psoriasis cutané développeront une arthrite psoriasique et à identifier les patients qui répondront le mieux à des traitements particuliers. Ces découvertes pourraient permettre un diagnostic plus précoce, une personnalisation des soins et de meilleurs résultats cliniques.
Dre Inés Colmegna, Université McGill
Titre du projet : Étudier le rôle du vieillissement prématuré du système immunitaire dans l’arthrite rhumatoïde
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Vieillissement prématuré du système immunitaire dans l’arthrite rhumatoïde
L’arthrite rhumatoïde (AR) est associée à un vieillissement prématuré du système immunitaire, ce qui augmente le risque de complications graves comme les maladies cardiovasculaires. La Dre Inés Colmegna et son équipe examineront comment le vieillissement des cellules immunitaires contribue à l’AR et ses complications. En analysant des échantillons sanguins de patients, ils chercheront à identifier des signatures biologiques du vieillissement immunitaire. Cette recherche pourrait déboucher sur de nouvelles stratégies de traitement visant à ralentir ou inverser ce processus et améliorer la santé globale des patients atteints d’AR.
Dr David Holdsworth, Université Western
Titre du projet : Développement d’un modèle d’arthrose du genou chez la souris pour étudier la progression et tester de nouveaux traitements
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Un nouveau modèle expérimental de l’arthrose
Pour comprendre l’arthrose et tester de nouveaux traitements, il est essentiel de disposer de modèles animaux fiables. Le Dr David Holdsworth développera un modèle d’arthrose du genou chez la souris permettant d’étudier la progression de la maladie et d’évaluer de nouvelles approches thérapeutiques. En utilisant des techniques avancées d’imagerie et d’analyse, son équipe pourra suivre la dégradation du cartilage et les changements dans l’os et les tissus environnants. Ce modèle pourrait devenir un outil de référence pour accélérer le développement de nouveaux traitements contre l’arthrose.
Dr Armand Keating, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Étudier les cellules stromales mésenchymateuses comme thérapie potentielle pour la sclérodermie
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Cellules souches pour traiter la sclérodermie
La sclérodermie est une maladie auto-immune rare qui entraîne une fibrose de la peau et des organes internes, menant souvent à une invalidité et à une mortalité prématurée. Le Dr Armand Keating explorera le potentiel thérapeutique des cellules stromales mésenchymateuses (CSM), un type de cellule souche adulte, pour traiter cette maladie. Ces cellules ont la capacité de moduler le système immunitaire et de réduire la fibrose. Son équipe mènera des études précliniques pour déterminer si les CSM peuvent être utilisées en toute sécurité et efficacité chez les patients atteints de sclérodermie. Cette recherche pourrait ouvrir la voie à un nouveau traitement innovant.
Dre Emily Lalone, Université Western
Titre du projet : Évaluer l’impact de la chirurgie de la main et du poignet sur la fonction et la qualité de vie des patients atteints d’arthrite
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Améliorer les résultats chirurgicaux pour les patients atteints d’arthrite
Les patients atteints d’arthrite de la main et du poignet subissent souvent des chirurgies pour réduire la douleur et améliorer la fonction. Toutefois, les résultats de ces interventions varient considérablement. La Dre Emily Lalone utilisera des méthodes avancées d’analyse biomécanique et d’imagerie pour évaluer l’impact des chirurgies sur la fonction articulaire et la qualité de vie des patients. Elle cherchera à identifier les facteurs prédictifs des meilleurs résultats chirurgicaux. Ces travaux pourraient aider à améliorer la planification des chirurgies et à optimiser les soins pour les patients.
Dre Lily Lim, Université du Manitoba
Titre du projet : Étudier les trajectoires de transition des jeunes atteints de lupus juvénile vers les soins pour adultes
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Faciliter la transition des jeunes atteints de lupus vers les soins pour adultes
Les jeunes atteints de lupus juvénile font face à de grands défis lorsqu’ils passent des soins pédiatriques aux soins pour adultes. La Dre Lily Lim analysera les trajectoires de transition des patients au Canada afin d’identifier les obstacles et les facteurs facilitant une transition réussie. Elle utilisera des enquêtes auprès des patients, des familles et des professionnels de la santé ainsi que des données médicales. Cette recherche vise à améliorer la continuité et la qualité des soins, réduire les complications et soutenir la santé à long terme des jeunes atteints de lupus.
Dre Joy MacDermid, Université Western
Titre du projet : Développement d’outils de mesure pour évaluer les résultats des traitements de l’arthrite de la main
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Mieux mesurer les résultats des traitements de l’arthrite de la main
L’arthrite de la main entraîne des douleurs, des limitations fonctionnelles et une diminution de la qualité de vie. Les outils actuels pour évaluer les résultats des traitements ne reflètent pas toujours ce qui est le plus important pour les patients. La Dre Joy MacDermid développera et validera de nouveaux outils de mesure qui intègrent la perspective des patients. Cela permettra d’évaluer plus précisément l’efficacité des interventions chirurgicales et non chirurgicales et d’orienter les choix de traitement vers ce qui compte le plus pour les personnes atteintes.
Dr Jason McDougall, Université Dalhousie
Titre du projet : Étudier le rôle des nerfs dans la douleur arthrosique et explorer de nouvelles approches thérapeutiques
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Les nerfs et la douleur dans l’arthrose
La douleur chronique est le symptôme principal de l’arthrose et elle est souvent difficile à contrôler. Le Dr Jason McDougall étudiera comment les nerfs qui innervent les articulations contribuent à la douleur arthrosique. Son équipe explorera aussi de nouvelles approches thérapeutiques ciblant directement les nerfs, comme les thérapies à base de peptides ou de nanoparticules. Ces recherches pourraient mener à des traitements novateurs qui soulagent plus efficacement la douleur liée à l’arthrose.
Dre Rebecca Moyer, Université Western
Titre du projet : Étudier les effets de la physiothérapie personnalisée après une chirurgie de remplacement articulaire
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Optimiser la réadaptation après une arthroplastie
Les patients qui subissent une arthroplastie de la hanche ou du genou suivent généralement une physiothérapie postopératoire. Toutefois, cette réadaptation n’est pas toujours adaptée aux besoins individuels. La Dre Rebecca Moyer étudiera comment personnaliser la physiothérapie pour améliorer la récupération fonctionnelle et la qualité de vie des patients. Elle utilisera des mesures objectives de la mobilité, de la force et de la douleur pour évaluer l’efficacité de la physiothérapie personnalisée. Cette recherche pourrait transformer la réadaptation postopératoire et améliorer les résultats à long terme des arthroplasties.
Dr Daniel Pincus, Université de Toronto
Titre du projet : Évaluer les résultats à long terme des patients atteints d’arthrose après une chirurgie de remplacement articulaire
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Résultats à long terme après arthroplastie
Les chirurgies de remplacement de la hanche et du genou sont courantes et efficaces, mais on connaît moins bien les résultats à long terme, comme la durabilité des implants et la qualité de vie des patients. Le Dr Daniel Pincus analysera de grandes bases de données de santé pour évaluer les résultats à long terme de ces chirurgies. Ses travaux fourniront des données essentielles pour améliorer les soins, guider les décisions cliniques et informer les patients sur ce qu’ils peuvent attendre de leur chirurgie.
Dr Randy Saginur, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Titre du projet : Améliorer la surveillance des infections chez les patients atteints d’arthrite traités avec des médicaments immunosuppresseurs
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Réduire le risque d’infection chez les personnes traitées par immunosuppresseurs
Les personnes atteintes d’arthrite qui prennent des médicaments immunosuppresseurs sont plus vulnérables aux infections, parfois graves. Le Dr Randy Saginur évaluera de nouvelles approches pour surveiller ces patients de manière proactive et détecter les infections plus tôt. En combinant des outils de laboratoire, des données cliniques et des suivis réguliers, son équipe vise à réduire les complications infectieuses et à améliorer la sécurité des traitements.
Dr Mark Swain, Université de Calgary
Titre du projet : Étudier les liens entre l’inflammation systémique et la fatigue chronique chez les patients atteints de maladies rhumatismales
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre la fatigue liée aux maladies inflammatoires
La fatigue est un symptôme courant et invalidant dans plusieurs maladies rhumatismales, mais ses mécanismes sont mal compris. Le Dr Mark Swain explorera le rôle de l’inflammation systémique et des cytokines dans la fatigue chronique. Son équipe utilisera des analyses biologiques et des questionnaires cliniques pour relier les biomarqueurs inflammatoires à la sévérité de la fatigue. Les résultats pourraient mener à de nouvelles stratégies pour soulager ce symptôme souvent négligé.
Dr Robert Tsushima, Université York
Titre du projet : Explorer les canaux ioniques cardiaques et leur rôle dans les complications cardiovasculaires des maladies rhumatismales
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Arthrite et santé cardiovasculaire
Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et d’autres maladies inflammatoires présentent un risque accru de maladies cardiovasculaires. Le Dr Robert Tsushima étudiera comment les canaux ioniques cardiaques, qui régulent l’activité électrique du cœur, sont affectés par l’inflammation chronique. Son équipe combinera des modèles cellulaires et animaux pour observer comment l’inflammation perturbe la fonction cardiaque au niveau électrique et moléculaire. Ces travaux pourraient expliquer pourquoi les patients atteints de maladies rhumatismales développent davantage de complications cardiaques et ouvrir la voie à de nouvelles interventions thérapeutiques pour améliorer leur santé cardiovasculaire.
Dre Karen Beattie, Université McMaster
Titre du projet : Développement d’outils de diagnostic précoce pour l’arthrose à l’aide de biomarqueurs sanguins et d’imagerie
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Détecter l’arthrose plus tôt grâce aux biomarqueurs
Actuellement, l’arthrose est diagnostiquée seulement après des dommages irréversibles aux articulations. Dre Karen Beattie mettra au point des méthodes de dépistage précoce basées sur l’identification de biomarqueurs sanguins et l’utilisation d’imagerie avancée. Son objectif est de permettre aux cliniciens de reconnaître les premiers signes de l’arthrose, avant que la douleur et la dégénérescence ne s’installent. Ce projet pourrait transformer la prévention et la gestion de l’arthrose en permettant des interventions précoces et plus efficaces.
Dr Walter Maksymowych, Université de l’Alberta
Titre du projet : Mise au point d’un test prédictif pour identifier les patients atteints de spondyloarthrite à risque élevé de progression
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Prédire la progression de la spondyloarthrite
La spondyloarthrite est une forme d’arthrite inflammatoire qui peut évoluer vers une maladie chronique et invalidante. Le Dr Walter Maksymowych développera un test basé sur des biomarqueurs sanguins et des données cliniques afin d’identifier les patients les plus susceptibles de voir leur maladie progresser rapidement. Cette approche personnalisée permettra de cibler les traitements intensifs pour ceux qui en ont le plus besoin, tout en évitant des thérapies lourdes et coûteuses aux patients présentant un faible risque.
Dre Marie Hudson, Université McGill
Titre du projet : Identifier les facteurs génétiques et environnementaux associés au développement de la sclérodermie
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Comprendre les causes de la sclérodermie
La sclérodermie est une maladie auto-immune rare qui entraîne une fibrose de la peau et des organes internes. Elle est difficile à diagnostiquer et souvent grave. Dre Marie Hudson analysera les données génétiques et environnementales de patients afin d’identifier les facteurs de risque qui déclenchent la maladie. Cette recherche vise à mieux comprendre comment la sclérodermie se développe, ce qui pourrait mener à des approches de prévention et à des thérapies ciblées.
Dr Mark Harrison, Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Développement d’outils d’aide à la décision pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Favoriser la prise de décision partagée en polyarthrite rhumatoïde
Le choix du traitement pour la polyarthrite rhumatoïde implique souvent plusieurs options aux bénéfices et risques différents. Le Dr Mark Harrison développera des outils numériques interactifs pour aider les patients et les cliniciens à prendre des décisions éclairées ensemble. Ces outils intégreront les préférences des patients, les preuves scientifiques et les coûts afin de personnaliser les traitements. Ce projet pourrait améliorer la satisfaction des patients, l’adhésion aux thérapies et les résultats cliniques.
Dre Inna Klyushnenkova, Université Dalhousie
Titre du projet : Étudier le rôle des cellules immunitaires innées dans l’arthrite juvénile idiopathique
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Un nouvel éclairage sur l’arthrite juvénile
L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la forme la plus courante d’arthrite chez les enfants, mais ses causes demeurent mal comprises. Dre Inna Klyushnenkova se concentrera sur le rôle des cellules immunitaires innées, qui représentent la première ligne de défense du système immunitaire, dans le déclenchement et la progression de l’AJI. Son équipe utilisera des analyses moléculaires de pointe pour identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et améliorer les traitements disponibles pour les jeunes patients.
Dr Michael Stein, Université McGill
Titre du projet : Développement de nouveaux inhibiteurs ciblant les voies inflammatoires de la polyarthrite rhumatoïde
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
Nouvelles pistes pour bloquer l’inflammation
La polyarthrite rhumatoïde résulte d’une activation excessive des voies inflammatoires. Le Dr Michael Stein mettra au point et testera de nouveaux inhibiteurs capables de bloquer sélectivement des molécules clés impliquées dans cette inflammation. En s’appuyant sur des modèles cellulaires et animaux, son projet vise à créer des médicaments plus efficaces et avec moins d’effets secondaires que les traitements actuels. Ces travaux pourraient conduire à une nouvelle génération de thérapies ciblées pour la polyarthrite rhumatoïde.
Dre Stephanie Ennis, Université de Toronto
Titre du projet : Les déterminants sociaux de la santé dans l’expérience des patients atteints d’arthrite
Investissements annuels :
1re année : 50 000 $
2e année : 50 000 $
Résumé du projet :
L’impact des inégalités sociales sur l’arthrite
Les personnes atteintes d’arthrite ne sont pas toutes touchées de la même manière par la maladie. Dre Stephanie Ennis analysera comment les facteurs sociaux — tels que le revenu, le niveau d’éducation, le sexe et l’origine ethnique — influencent l’accès aux soins, la gestion des symptômes et les résultats de santé. Les résultats de cette recherche permettront d’identifier les populations les plus vulnérables et de proposer des politiques visant à réduire les inégalités dans le traitement et la prise en charge de l’arthrite au Canada.
Bourses salariales de formation au doctorat
Leah Flatman, Centre universitaire de santé McGill
Titre du projet : Les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale comme facteur de risque d’infections graves chez les femmes enceintes atteintes de maladies inflammatoires chroniques et leurs enfants : une étude de cohorte menée au sein de la population
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Questions sur l’arthrite inflammatoire : « Mon médicament peut-il nuire à ma grossesse? À mon bébé? »
Les maladies inflammatoires chroniques telles que l’arthrite inflammatoire (AI) touchent principalement les femmes en âge de procréer. Il est fréquent qu’une poussée survienne pendant la grossesse, nécessitant l’utilisation de médicaments biologiques comme les inhibiteurs du TNF (TNFi). Bien qu’ils puissent augmenter le risque d’infections graves, leurs impacts pendant la grossesse et sur les nouveau-nés sont mal connus. Sous la supervision de la Dre Évelyne Vinet, Leah Flatman exploitera une vaste base de données de dossiers médicaux pour évaluer ces risques. Ses résultats permettront de créer des lignes directrices pour équilibrer les risques et avantages de l’utilisation des TNFi chez les femmes enceintes atteintes d’AI.
Emily Ha, Université de Toronto
Titre du projet : Comprendre les mécanismes de douleur au genou : Une étude longitudinale menée auprès de femmes postménopausées
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Les hormones influencent-elles la douleur et la santé osseuse du genou des femmes?
L’arthrose du genou est une cause majeure de douleur chronique chez les femmes ménopausées. Emily Ha, supervisée par Jennifer Brooks, Ph. D., et Andy Kin On Wong, Ph. D., analysera l’influence de l’œstrogène et de la densité osseuse sur le développement et la douleur liés à l’arthrose du genou chez 20 000 femmes postménopausées. Les résultats pourraient aider à élaborer des stratégies de prévention et de traitement ciblées pour cette population à risque élevé.
Jeffrey Hutchinson, Université Western
Titre du projet : Étude sur le rôle des stéroïdes anabolisants sur les disques intervertébraux
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Explorer la testostérone comme traitement potentiel des douleurs lombaires
La douleur lombaire chronique est souvent causée par la dégénérescence des disques intervertébraux. Jeffrey Hutchinson, sous la supervision de Cheryle Séguin, Ph. D., et du Dr Andrew Leung, étudiera comment la testostérone et l’hormone de croissance influencent la biologie des disques intervertébraux. En utilisant des modèles cellulaires et animaux, il cherchera à comprendre leur potentiel comme thérapies pour ralentir ou inverser la dégénérescence des disques et améliorer la qualité de vie des patients souffrant de douleurs lombaires.
Justin Losciale, Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Titre du projet : Essai clinique randomisé Stop OsteoARthritis (SOAR) : Peut-on atténuer un facteur de risque clé pour l’arthrose après une blessure sportive au genou?
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Prévenir l’arthrose précoce après une blessure sportive
Les blessures au genou augmentent fortement le risque d’arthrose précoce. Justin Losciale, supervisé par Jackie Whittaker, Ph. D., mènera un essai clinique du programme d’exercices virtuel SOAR, conçu pour renforcer le genou et réduire la douleur après une blessure sportive. Ce programme interactif guidé par des physiothérapeutes vise à prévenir l’apparition précoce de l’arthrose et à enseigner des compétences de prise en charge personnelle à long terme.
Seng Manivong, CHU Sainte-Justine
Titre du projet : Développement d’une nanoplateforme pour les antagonistes peptides de l’ETA et de la BKB1 dédiés au traitement de l’arthrose
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Utiliser la nanotechnologie pour améliorer les traitements contre l’arthrose
Le cartilage étant difficile à cibler par des médicaments, Seng Manivong, sous la supervision de la Dre Florina Moldovan et de V. Gaëlle Roullin, Ph. D., développera une nanoplateforme médicamenteuse injectable. Cette technologie innovante pourrait permettre une pénétration plus efficace dans le cartilage, afin de mieux gérer la douleur et ralentir la progression de l’arthrose.
Nathan Neeteson, Université de Calgary
Titre du projet : Étude longitudinale des modifications des os et des cartilages après une blessure aiguë au LCA
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Suivre l’évolution du genou après une blessure au LCA
Une déchirure du ligament croisé antérieur (LCA) augmente le risque de développer de l’arthrose du genou. Nathan Neeteson, supervisé par Steven Boyd, Ph. D., suivra des jeunes adultes récemment blessés au LCA à l’aide d’imagerie médicale de pointe. Son objectif est de détecter les premiers changements dans l’os et le cartilage qui mènent à l’arthrose, afin de guider de futures stratégies de prévention et de traitement.
Lissa Pacheco-Brousseau, Université d’Ottawa
Titre du projet : Arthroplastie totale : Outils pour une prise de décision éclairée afin d’améliorer la pertinence
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Mieux décider quand une arthroplastie est nécessaire
De nombreux patients subissant une arthroplastie de la hanche ou du genou ne sont pas toujours des candidats idéaux et jusqu’à 30 % restent insatisfaits des résultats. Lissa Pacheco-Brousseau, sous la supervision de Dawn Stacey, Ph. D., et Stéphane Poitras, Ph. D., évaluera un nouvel outil décisionnel centré sur le patient pour améliorer l’adéquation entre les attentes des patients et les résultats chirurgicaux. Son travail vise à réduire les listes d’attente et améliorer la satisfaction post-opératoire.
Kabriya Thavaratnam, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Utilisation du séquençage d’ARN à noyau unique pour identifier des sous-ensembles cellulaires dans la synovie de l’arthrose du genou
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Démêler la complexité cellulaire de la synovie arthrosique
L’arthrose implique plusieurs tissus, dont la synovie, mais les mécanismes cellulaires restent mal compris. Kabriya Thavaratnam, supervisée par Mohit Kapoor, Ph. D., appliquera une technologie de pointe (séquençage d’ARN à noyau unique) pour analyser les populations cellulaires rares de la synovie. Ce projet pourrait révéler de nouvelles cibles thérapeutiques pour ralentir la progression de l’arthrose.
Megan Thomas, Université de la Colombie-Britannique – Arthrite-recherche Canada
Titre du projet : Évaluation des considérations d’équité dans le traitement des patients atteints d’arthrite inflammatoire (ACCESS)
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Équité et accès aux soins en arthrite inflammatoire
Megan Thomas, supervisée par Mary De Vera, Ph. D., et Mark Harrison, Ph. D., analysera les données de patients atteints d’arthrite inflammatoire en Colombie-Britannique afin de mesurer comment des facteurs comme le revenu, le sexe, l’âge, le statut d’immigrant ou le lieu de résidence influencent l’accès aux soins. L’objectif est de proposer des solutions pour réduire les inégalités et améliorer les résultats pour tous les patients.
Kyle Vader, Université Queen’s
Titre du projet : Soins de santé primaires dans le cadre d’une approche d’équipe pour gérer la lombalgie chronique
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 9 500 $
Résumé du projet :
Collaborer en équipe pour traiter la lombalgie chronique
La lombalgie chronique touche de nombreux patients arthritiques et entraîne invalidité et détresse. Kyle Vader, supervisé par Jordan Miller, Ph. D., explorera les expériences des patients et des professionnels de santé dans un modèle de soins primaires en équipe dirigé par un physiothérapeute. Cette étude posera les bases d’approches intégrées pour améliorer la gestion de la lombalgie chronique.
Bourses de recherche postdoctorale
Mathieu Mancini, Ph. D., Université McGill
Titre du projet : Des cellules souches aux cellules immunitaires matures : Transmission des défauts dans les cas de polyarthrite rhumatoïde
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Comment les cellules immunitaires défectueuses alimentent la polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune où les cellules immunitaires attaquent par erreur les tissus du corps, entraînant inflammation chronique et lésions articulaires. Même avec les thérapies actuelles, certains patients ne répondent pas bien aux traitements. Sous la supervision de David Langlais, Ph. D., Mathieu Mancini étudiera comment des défauts génétiques et moléculaires sont transmis des cellules souches immunitaires aux cellules immunitaires matures. Identifier ces défauts permettra de comprendre pourquoi certaines cellules alimentent une inflammation persistante et ouvrira la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour arrêter la PR à sa source.
Kendall Marriott, Ph. D., Université de Waterloo
Titre du projet : Dégénérescence précoce des articulations : Un modèle mécaniste de l’interaction entre la morphologie et la physiologie du genou et la pression exercée sur ce dernier
Investissements annuels (jumelés) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Évaluer les risques d’arthrose précoce grâce à de nouveaux modèles
L’arthrose du genou est la forme la plus courante d’arthrite et cause une douleur et une invalidité croissantes. Les traitements chirurgicaux arrivent souvent tard, une fois les dommages articulaires irréversibles. Kendall Marriott, sous la supervision de Monica Maly, Ph. D., développera un modèle intégratif qui tient compte de la morphologie du genou, de la physiologie articulaire, de la biomécanique et de l’inflammation. En suivant des personnes présentant une douleur émergente au genou et des changements précoces de l’os et du cartilage, son projet permettra de créer un profil de risque détaillé pour identifier les patients les plus susceptibles de développer une arthrose précoce. Ces connaissances pourraient orienter des stratégies de prévention et de traitement avant que la maladie ne progresse.
Bourse des étoiles pour le développement de carrière
Lisa Carlesso, Ph. D., Université McMaster
Titre du projet : Améliorer notre compréhension des mécanismes de la douleur chez les personnes atteintes de l’arthrose du genou
Investissement annuel :
1re année : 124 989 $
2e année : 124 950 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Qu’est-ce qui cause une intensification de la douleur chez les personnes atteintes d’arthrose du genou?
La douleur et les limitations associées à l’arthrose sont parmi les problèmes de santé les plus courants et invalidants. Le genou est une articulation souvent touchée. Cerner les diverses causes de la douleur arthrosique est un défi. Lisa Carlesso utilisera les bases de données existantes sur les personnes atteintes d’arthrose du genou pour comparer, confirmer les causes de la douleur et identifier les patients dont l’état s’aggravera. Elle testera aussi un programme de yoga pour voir s’il est plus efficace que les approches traditionnelles (exercice + éducation). Les résultats pourraient améliorer la prise en charge de la douleur et la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose du genou.
Antoine Dufour, Ph. D., Université de Calgary
Titre du projet : Élucider le rôle de la tryptase lors de la transformation protéolytique de la lubricine dans l’arthrose
Investissement annuel :
1re année : 125 000 $
2e année : 125 000 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Augmenter la lubrification des articulations et réduire la dégénérescence du cartilage
Environ 5 millions de Canadiens vivent avec l’arthrose. La maladie est incurable et les approches actuelles reposent trop sur l’essai-erreur, retardant une prise en charge efficace. Antoine Dufour étudiera comment certaines enzymes liées à la douleur et à l’enflure favorisent aussi la perte de lubrification articulaire et la destruction du cartilage. Il explorera de nouvelles façons d’augmenter la lubrification et de réduire la dégénérescence pour améliorer le confort des patients.
Arif Jetha, Ph. D., Institut de recherche sur le travail et la santé
Titre du projet : Une transition complexe : Examiner l’impact des maladies rhumatismales sur l’expérience multifactorielle du passage à l’âge adulte
Investissement annuel :
1re année : 124 910 $
2e année : 123 247 $
3e année : 124 982 $
Résumé du projet :
Explorer les défis sociaux, professionnels et de santé que doivent relever les jeunes adultes atteints de maladies rhumatismales
Le passage à l’âge adulte est déjà difficile. Pour les jeunes atteints de maladies rhumatismales, il s’accompagne de défis supplémentaires : accès aux soins, obtention du diplôme, emploi, autonomie et vie sociale. Arif Jetha mènera un examen des recherches, des groupes de discussion et des sondages auprès de jeunes atteints ou non de maladies rhumatismales. Ses conclusions mettront en lumière les défis uniques et créeront des occasions pour développer des stratégies de soutien ciblées, favorisant santé, qualité de vie et intégration professionnelle.
Anthony Perruccio, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Les articulations et le sexe — réenvisager l’arthrose
Investissement annuel :
1re année : 124 998 $
2e année : 124 999 $
3e année : 125 000 $
Résumé du projet :
Repenser l’arthrose selon le nombre d’articulations atteintes et le sexe
L’arthrose cause douleur et incapacité, et beaucoup de patients ont plus d’une articulation atteinte. Or, les soins restent centrés sur une articulation à la fois, et peu différenciés selon le sexe. Le travail d’Anthony Perruccio montre que certains marqueurs sanguins sont liés au nombre d’articulations touchées, avec des différences homme-femme. Son étude explorera ces schémas et leurs implications. Ses résultats pourraient mener à des traitements mieux adaptés selon le sexe et la gravité de l’atteinte.
Programme de Subventions stratégiques de fonctionnement
Lauren Beaupre, Ph. D., Université de l’Alberta
Titre du projet : Adapter l’offre de services de réadaptation pour un maximum de retombées à domicile (ReDI@Home)
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
ReDI@Home — Prendre soin de son arthrite à domicile
Les personnes en zones rurales souffrant de douleurs à la hanche ou au genou ont souvent du mal à accéder aux services de réadaptation. Lauren Beaupre testera une technologie mobile permettant aux physiothérapeutes urbains d’évaluer à distance les mouvements des patients via leur téléphone intelligent. Pendant huit semaines, les patients recevront exercices et suivi virtuel hebdomadaire. Si efficace, cette approche pourrait élargir l’accès aux soins virtuels de réadaptation à domicile pour de nombreuses communautés.
Dr Hassan Fahmi, Centre hospitalier de l’Université de Montréal
Titre du projet : Comprendre le rôle de la prostaglandine D synthase de type lipocaline dans l’arthrose
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
L-PGDS : une nouvelle cible thérapeutique dans l’arthrose
L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante et une cause majeure d’invalidité. Aucun remède n’existe, et les mécanismes moléculaires doivent être mieux compris. Dr Hassan Fahmi étudiera la prostaglandine D synthase de type lipocaline (L-PGDS), une enzyme pouvant avoir des propriétés protectrices. Cette recherche pourrait identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’arthrose.
Carla Prado, Ph. D., Université de l’Alberta
Titre du projet : Soins ciblés pour l’arthrose du genou chez les adultes souffrant d’obésité sévère : essai pilote randomisé P.O.M.E.L.O.
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Développer des soins personnalisés pour l’arthrose du genou chez les adultes souffrant d’obésité sévère
Les patients obèses atteints d’arthrose du genou avancée sont rarement orientés vers la chirurgie en raison des risques élevés. On leur recommande souvent de perdre du poids, ce qui peut causer une perte musculaire néfaste. Carla Prado testera un programme ciblé pour maintenir la masse musculaire et améliorer la fonction physique. Ce projet pourrait ouvrir la voie à des traitements non chirurgicaux plus adaptés à ce groupe vulnérable.
Lisbet Haglund, Ph. D., Université McGill
Titre du projet : Des sénolytiques pour traiter les douleurs dorsales liées à l’arthrose de la colonne vertébrale
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 140 000 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Vers le premier traitement modificateur de l’arthrose de la colonne
L’arthrose de la colonne lombaire cause une invalidité mondiale importante. Les traitements actuels soulagent sans stopper la progression. Lisbet Haglund étudiera des thérapies sénolytiques (o-Vanilline et RG-7112) qui détruisent les cellules sénescentes responsables d’inflammation et de dégénérescence. Si efficaces, elles pourraient représenter les premiers agents modificateurs de la maladie pour l’arthrose de la colonne.
Allyson Jones, Ph. D., Université de l’Alberta
Titre du projet : La polyarthrite rhumatoïde dans les milieux de soins primaires canadiens : épidémiologie, gestion et expérience patient
Investissement annuel :
1re année : 99 974 $
2e année : 139 938 $
3e année : 119 740 $
Résumé du projet :
Soins de première ligne pour la polyarthrite rhumatoïde
Les médecins de famille sont souvent le premier contact pour la polyarthrite rhumatoïde (PR). Allyson Jones analysera des données nationales pour décrire comment la PR est diagnostiquée et traitée en soins primaires, et mènera des entrevues avec patients, médecins de famille et rhumatologues. Les résultats aideront à combler les lacunes en soins et à améliorer l’expérience patient.
Shawn Robbins, Ph. D., Université McGill
Titre du projet : Efficacité des prothèses du genou à pivot médial : essai contrôlé randomisé
Investissement annuel :
1re année : 98 723 $
2e année : 135 248 $
3e année : 120 000 $
Résumé du projet :
Comparer les résultats des prothèses à pivot médial et traditionnelles
Chaque année, plus de 67 000 arthroplasties totales du genou sont réalisées au Canada, mais 20 % des patients restent insatisfaits. Shawn Robbins comparera la douleur, la fonction et la biomécanique de la marche avec des prothèses à pivot médial versus traditionnelles. L’objectif est d’identifier la conception la plus efficace et de réduire les complications post-chirurgicales.
Dre Lori Tucker, Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : PERSON-JIA : prédiction personnalisée des réponses et de la gravité chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 129 932 $
3e année : 112 680 $
Résumé du projet :
Une application pour aider les familles à prévoir l’évolution de l’arthrite juvénile
L’arthrite juvénile soulève des questions difficiles pour les familles. Dre Lori Tucker a développé une application basée sur des algorithmes prédictifs personnalisés qui fournissent des réponses selon le profil de l’enfant. Elle testera si cette application améliore la participation des familles aux décisions thérapeutiques et les résultats cliniques.
Dr Zahi Touma, Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Modélisation des troubles cognitifs chez les patients atteints de lupus érythémateux disséminé
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 139 932 $
3e année : 119 987 $
Résumé du projet :
Identifier les sous-types et les patients à risque de déficits cognitifs sévères
Entre 33 et 43 % des personnes atteintes de lupus présentent des troubles cognitifs (mémoire, concentration, planification). Dr Zahi Touma utilisera de nouvelles techniques d’analyse pour caractériser ces sous-types et identifier les patients à haut risque. Les résultats permettront une meilleure prise en charge et une prévention de la progression des déficits.
Bourses salariales de formation au doctorat
Christie Costello, Université Memorial de Terre-Neuve
Titre du projet : Identifier les facteurs épidémiologiques, métabolomiques et génétiques associés aux patients atteints d’arthrose primaire qui ne répondent pas à une arthroplastie par prothèse totale
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Prédire le succès d’une arthroplastie totale
L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante et les arthroplasties totales (AT) sont le traitement le plus efficace. Pourtant, jusqu’à un tiers des patients n’en retirent qu’un faible bénéfice. Christie Costello, sous la supervision du Dr Guangju Zhai et du Dr Edward Randell, analysera les antécédents médicaux, les biomarqueurs sanguins, les informations génétiques et les marqueurs d’inflammation des patients pour identifier ceux qui risquent de ne pas répondre à la chirurgie. Les résultats permettront de mieux sélectionner les patients pour une AT et d’améliorer leurs résultats.
Étienne Doré, CHU de Québec — Université Laval
Titre du projet : Effet de la phospholipase A2-IIA sécrétée sur le microbiote intestinal dans les cas d’arthrite
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Le microbiote intestinal et la polyarthrite rhumatoïde
Les microbes intestinaux participent à la régulation immunitaire. Des déséquilibres ont été observés chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR). Étienne Doré, supervisé par le Dr Éric Boilard, cherchera à comprendre ces altérations et leur rôle dans le développement de la PR. Ces travaux pourraient mener à de nouvelles cibles thérapeutiques.
Jhon Enterina, Université de l’Alberta
Titre du projet : Étude du rôle de la CD22 dans les réponses des cellules B des centres germinatifs et l’arthrite auto-immune
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Le rôle de la protéine CD22 dans l’arthrite auto-immune
Les formes d’arthrite inflammatoire (AI) sont des maladies auto-immunes incurables où le système immunitaire attaque les tissus sains. Jhon Enterina, supervisé par le Dr Matthew Macauley, étudiera les cellules B des centres germinatifs, présentes dans les articulations enflammées et productrices d’autoanticorps. Comme la protéine CD22 est essentielle à leur activité, mieux la comprendre pourrait révéler de nouvelles cibles thérapeutiques contre l’AI.
Audrée Laroche, Université Laval
Titre du projet : Le rôle du FcγRIIa dans le lupus érythémateux disséminé neuropsychiatrique
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
L’impact du lupus sur le cerveau
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune qui cause inflammation et atteintes neurologiques (dépression, troubles cognitifs, migraines, psychose). Audrée Laroche, supervisée par le Dr Éric Boilard, utilisera un modèle murin et des analyses du liquide cérébral humain pour comprendre comment l’inflammation affecte le cerveau. Les résultats éclaireront les mécanismes des symptômes neuropsychiatriques du LED.
Yvonne Lee, Université de Toronto, Hôpital pour enfants
Titre du projet : Suivre et améliorer la participation à l’activité physique chez les enfants atteints de maladies rhumatismales infantiles
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
3e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Favoriser l’activité physique malgré l’arthrite juvénile
Les enfants atteints d’arthrite sont souvent moins actifs physiquement, ce qui alimente un cercle vicieux de déconditionnement. Yvonne Lee, supervisée par le Dr Brian Feldman, testera des suppléments oraux, des appareils de suivi et du counseling pour améliorer la tolérance à l’activité. Si efficaces, ces outils pourraient devenir pratiques courantes en gestion de l’arthrite juvénile.
Matthew Mannarino, Université McGill
Titre du projet : Évaluation des médicaments antisénescence comme option de traitement chez les souris sans SPARC
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Vers de nouveaux traitements contre les douleurs lombaires
La dégénérescence discale est une cause majeure de lombalgies. Les thérapies actuelles soulagent sans ralentir la maladie. Matthew Mannarino, supervisé par la Dre Lisbet Haglund, testera des thérapies antisénescence (o-Vanilline, RG-7112) qui détruisent les cellules sénescentes responsables d’inflammation. Ce projet pourrait mener à de nouveaux traitements pour prévenir la dégénérescence et réduire la douleur.
Carolina Munoz-Grajales, Institut de recherche Krembil
Titre du projet : Étude des changements sérologiques lors de l’apparition de maladies rhumatismales auto-immunes systémiques associées aux anticorps antinucléaires
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 10 500 $
2e année : 10 500 $
Résumé du projet :
Prédire le lupus et d’autres maladies auto-immunes systémiques
Les anticorps antinucléaires (AAN) apparaissent chez les personnes atteintes de lupus ou d’autres maladies auto-immunes, mais aussi chez des individus sains. Carolina Munoz-Grajales, supervisée par la Dre Joan Wither, analysera les différences entre AAN pathologiques et bénins, ainsi que les changements immunitaires menant à la maladie. Ces travaux pourraient permettre un dépistage précoce et des interventions préventives avant les lésions irréversibles.
Bourses de recherche postdoctorale
Abdellatif Abouelseoud, Ph. D., Centre de recherche du CHU Sainte-Justine
Titre du projet : Ciblage des prohibitines pour la détection précoce et la guérison de l’arthrose : étude PREDICT
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Une nouvelle voie pour prédire l’arthrose
L’arthrose touche près de 5 millions de Canadiens. Aucun test ne permet actuellement de prévoir quels patients évolueront rapidement vers des stades avancés. Abdellatif Abouelseoud, supervisé par le Dr Alain Moreau, mettra au point un test basé sur des biomarqueurs protéiques dans le plasma et le liquide articulaire pour identifier ces patients tôt. Cette approche permettrait une meilleure gestion et prévention de l’invalidité.
Michelle Barraclough, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Dysfonctionnement cognitif et fatigue cognitive dans les cas de lupus érythémateux disséminé : étude pilote avec IRM
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 20 000 $
Résumé du projet :
Brouillard mental et lupus
Les patients atteints de lupus érythémateux disséminé (LED) souffrent souvent de “brouillard mental”, incluant pertes de mémoire, difficultés d’attention et fatigue cognitive. Michelle Barraclough, supervisée par le Dr Zahi Touma, utilisera l’IRM fonctionnelle pour observer le fonctionnement cérébral lors de tâches cognitives. Ces données aideront à concevoir des interventions personnalisées pour améliorer la cognition et réduire la fatigue.
Marie Bellio, Ph. D., Université Laval
Titre du projet : Rôle des plaquettes dans le recrutement des neutrophiles dans les articulations enflammées de la polyarthrite rhumatoïde
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
3e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Les plaquettes comme régulateurs de la douleur inflammatoire
Les plaquettes, connues pour leur rôle dans la coagulation, jouent aussi un rôle dans l’arthrite. Supervisée par le Dr Éric Boilard, Marie Bellio analysera leurs interactions avec les neutrophiles, des globules blancs impliqués dans l’inflammation articulaire. Bloquer ces interactions pourrait réduire la douleur, ouvrant la voie à de nouvelles thérapies ciblées contre la polyarthrite rhumatoïde.
Pavlos Bobos, Ph. D., Université de Toronto / AHRC
Titre du projet : Thérapies intra-articulaires pour l’arthrose du genou : méta-analyse en réseau et essai bayésien
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 25 000 $
2e année : 25 000 $
Résumé du projet :
Comparer les thérapies intra-articulaires pour l’arthrose du genou
Le traitement médical de l’arthrose vise à soulager la douleur et maintenir la fonction, mais les options actuelles sont limitées. Pavlos Bobos, supervisé par le Dr Peter Juni et le Dr Bruno da Costa, réalisera une méta-analyse en réseau pour comparer les thérapies injectables. Ces résultats guideront la conception d’un essai clinique pour identifier les traitements les plus efficaces et sécuritaires.
Omar Cruz Correa, Ph. D., Réseau universitaire de santé
Titre du projet : Prédicteurs épigénomiques de l’arthrite psoriasique chez les patients atteints de psoriasis
Investissement annuel (jumelé) :
1re année : 20 000 $
2e année : 20 000 $
Résumé du projet :
Prédire l’arthrite psoriasique
Beaucoup de patients atteints de psoriasis développent une arthrite psoriasique (AP), mais il n’existe aucun test prédictif. Supervisé par la Dre Dafna Gladman, Omar Cruz Correa analysera les mécanismes épigénétiques (activation/désactivation des gènes) pour identifier les patients à haut risque. Cela permettra un dépistage plus précoce et une surveillance ciblée, afin de prévenir les lésions articulaires irréversibles.
Programmes stratégiques — Subventions de fonctionnement
Dr Paul Fortin, Pavillon CHUL de CHU de Québec — Université Laval
Titre du projet : Les effets des médicaments antipaludiques chez les patients arthritiques exposés au SRAS-Cov-2 — projet CoVIRAL
Investissement annuel :
1re année : 100 000 $
2e année : 100 000 $
3e année : 100 000 $
Résumé du projet :
Effets des antipaludiques chez les patients arthritiques exposés à la COVID-19
Les personnes atteintes de lupus érythémateux systémique (LES) et de polyarthrite rhumatoïde (PR) ont un système immunitaire affaibli, mais on ignore si elles présentent un risque accru face à la COVID-19. Dr Paul Fortin analysera si les patients qui prennent des antipaludiques comme la chloroquine et l’hydroxychloroquine réagissent différemment à la COVID-19 que ceux qui n’en prennent pas. L’étude examinera aussi l’impact psychosocial d’une infection grave. La pandémie offre une occasion unique de comprendre la réponse immunitaire et psychosociale des patients arthritiques face au virus.