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Comment les patients arthritiques réagissent-ils à la COVID-19?

Can common arthritis drugs reduce the risk of COVID-19?

Nous avons lancé un projet de recherche urgent
et nous avons besoin de votre aide

L’importance de notre système immunitaire pour maintenir notre santé et notre bien-être est dans tous les esprits.

Vous avez peut-être entendu parler d’études à petite échelle visant à déterminer si la chloroquine et l’hydroxychloroquine, des médicaments couramment utilisés par les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et de lupus, sont efficaces pour traiter la COVID-19.

Avec l’aide d’une équipe de chercheurs canadiens, nous avons lancé un projet de recherche indispensable, à grande échelle et bien conçu, qui examine les liens entre ces médicaments et la COVID-19 et qui déterminent ce qui en retourne pour les personnes atteintes d’arthrite, car le système immunitaire de ces dernières les rend vulnérables aux infections.

Cette recherche pourrait sauver la vie de personnes arthritiques et non arthritiques au Canada et partout dans le monde.

L’occasion

Nous menons une campagne de collecte de fonds urgente pour financer ce projet, ainsi que d’autres recherches comme celle-ci, qui étudie les mécanismes de défense internes de l’organisme.

Nous pouvons apprendre beaucoup de choses des patients atteints d’arthrite qui prennent déjà ces médicaments.

Les patients atteints d’arthrite sont vulnérables aux infections comme la COVID-19. Cette recherche représente une occasion unique et urgente pour notre équipe nationale de chercheurs d’aider les personnes souffrant d’arthrite, mais aussi d’utiliser ce que nous apprenons pour aider les Canadiens en général et les gens du monde entier. »
~ Paul R. Fortin, chercheur principal

Photography of Dr. Fortin

La recherche

Les chercheurs qui participent à ces travaux sont affiliés aux meilleurs hôpitaux et établissements universitaires au pays. Ils suivront 3 000 personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et de lupus pendant deux ans pour savoir si celles qui prennent actuellement de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine pour soulager leurs symptômes d’arthrite sont affectées différemment par le coronavirus (et d’autres infections semblables) que celles qui ne prennent pas ces médicaments.

Cette recherche créera une bibliothèque d’échantillons biologiques qui seront également utilisés pour tester des questions émergentes comme : Comment les différences génétiques ont-elles une incidence sur la gravité d’une maladie? Et comment un système immunitaire affaibli réagira-t-il à un nouveau vaccin?

Le Canada est particulièrement bien placé pour mener cette recherche du fait que plusieurs études bien établies sont en cours auprès de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et de lupus qui prennent déjà ces médicaments et que nous disposons d’une banque d’échantillons de sang provenant de ces personnes. Et comme ces échantillons ont été prélevés l’année dernière, avant l’apparition du coronavirus, les chercheurs disposent d’une base de référence solide pour voir qui sera infecté par le virus et quel effet les médicaments ont sur la maladie.

En clair, les chercheurs canadiens peuvent mener ces travaux rapidement, de façon précise et concertée d’un bout à l’autre du pays, sans que cela ajoute de la pression sur l’approvisionnement en médicaments, étant donné que ces patients les prennent déjà.

L’importance de la recherche

Une fois la vague actuelle d’infections à la COVID-19 passée, nous pouvons nous attendre à une deuxième, voire à une troisième vague de la maladie. Et il faudra attendre au moins jusqu’au 2021 pour mettre au point un vaccin pour prévenir la COVID-19.

  1. Les premiers résultats de cette étude pourraient aider à démontrer l’importance de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la COVID-19 avant qu’un vaccin
  2. Les résultats de cette recherche pourraient également nous aider à comprendre plus rapidement les effets d’autres médicaments sur le système immunitaire et la façon dont notre corps réagira à un nouveau vaccin.
  3. Et cela nous aidera à mieux nous préparer à la prochaine pandémie d’un virus semblable, advenant que cette situation se produise.

Cette initiative permettra aussi d’accélérer 13 projets sur le système immunitaire déjà en cours grâce à un investissement de 1,4 million de dollars de la Société de l’arthrite. Ceux-ci sont essentiels pour découvrir les marqueurs moléculaires qui jouent un rôle dans l’arthrite et les réactions du système immunitaire au stress.

Cette étude unique au Canada pourrait profiter aux personnes arthritiques et non arthritiques, ici et partout dans le monde.

Les Canadiens peuvent être fiers de contribuer à des travaux de recherche de ce calibre, qui auront des retombées mondiales à long terme. Et notre leadership en inspirera d’autres à faire de même en appuyant ce travail.